Fiches individuelles


LA ROCHENÉGLY (de ) Catherine Charlotte Augustine
Naissance : 1775
(Source : Révolution en Haute-Loire, bulletin spécial de la Socité Académique du Puy pour le Bicentenaire de la Révolution en 1989, article de Betty Buchlé intitulé Une femme de caractère au temps de la Révolution la comtesse de La Rochenégly).
Décès : 1845 à Saint-Denis-en-Margeride 48
(Source : Révolution en Haute-Loire, bulletin spécial de la Socité Académique du Puy pour le Bicentenaire de la Révolution en 1989, article de Betty Buchlé intitulé Une femme de caractère au temps de la Révolution la comtesse de La Rochenégly).

Père : LA ROCHENÉGLY (de ) Félix ( ~ 1727 - 1786 )
Mère : LA FAIGE de RIBES (de ) Marie Anne Ursule ( 1749 - 1817 )

Union : LESCURE (de ) Charles Auguste ( ? - ? )
Mariage : 4 fructidor an XI au château du Chayla
(Source : Révolution en Haute-Loire, bulletin spécial de la Socité Académique du Puy pour le Bicentenaire de la Révolution en 1989, article de Betty Buchlé intitulé Une femme de caractère au temps de la Révolution la comtesse de La Rochenégly).
Note individuelle : Après son mariage, elle habitera au château de Lescure, à Saint-Denis-en-Margeride et ce, jusqu'à sa mort.

LA ROCHENÉGLY (de ) Catherine Charlotte Augustine
LA ROCHENÉGLY (de ) Félix
LA ROCHENÉGLY (de ) Amable
BRUGERON (de ) Anne Françoise
LA FAIGE de RIBES (de ) Marie Anne Ursule
LA FAIGE de RIBES (de ) Charles
LANGLADE (de ) Marie Françoise




LA ROCHENÉGLY (de ) Charles
Chevalier - Seigneur de Montplot

Décès : 3 août 1675
(Source : Nobiliaire du Velay et de l'Ancien Diocèse du Puy, par Gaston de Jourda de Vaux, page 53).

Père : LA ROCHENÉGLY (de ) Antoine ( 1606 - < 1685 )
Mère : MOLIN de PÉLISSAC (de ) Suzanne ( ? - ? )

Union : LE BLANC Jeanne ( ? - ? )
Contrat de mariage : 25 octobre 1661
(Source : Nobiliaire du Velay et de l'Ancien Diocèse du Puy, par Gaston de Jourda de Vaux, page 53).
Note individuelle : Il reçut, le 10 mai 1665, de l'évêque du Puy, l'investiture pour des maisons et le domaine appelé de "Durfort" (près Saint-Jeure), qu'il avait acquis de noble Jean VERON, au prix de 3200 livres. Il fut héritier universel de son aïeul, Charles du MOLIN ou du MOULIN de PÉLISSAC (acte du 17 août 1675). (Source : Nobiliaire du Velay et de l'Ancien Diocèse du Puy, par Gaston de Jourda de Vaux, page 53).

LA ROCHENÉGLY (de ) Charles
LA ROCHENÉGLY (de ) Antoine
LA ROCHENÉGLY (de ) Gabriel
ROYRAND (de ) Madeleine
MOLIN de PÉLISSAC (de ) Suzanne
 
 




LA ROCHENÉGLY (de ) Charles
Union : MOLIN DU PONT (de ) Suzanne ( ? - ? )




LA ROCHENÉGLY (de ) Charles Amable
Chevalier de Malte - Comte de la Rochenégly, chevalier de Malte

Naissance : 4 août 1781 au château de Chayla
Il eut pour parrain son frère aîné Marie Michel, et pour marraine sa soeur aînée Marie-Françoise Joséphine. (Source : Révolution en Haute-Loire, bulletin spécial de la Socité Académique du Puy pour le Bicentenaire de la Révolution en 1989, article de Betty Buchlé intitulé Une femme de caractère au temps de la Révolution la comtesse de La Rochenégly).
Décès : 1868 à Auxillac 48 au château de Booz, près la Canourgue
(Source : Révolution en Haute-Loire, bulletin spécial de la Socité Académique du Puy pour le Bicentenaire de la Révolution en 1989, article de Betty Buchlé intitulé Une femme de caractère au temps de la Révolution la comtesse de La Rochenégly).

Père : LA ROCHENÉGLY (de ) Félix ( ~ 1727 - 1786 )
Mère : LA FAIGE de RIBES (de ) Marie Anne Ursule ( 1749 - 1817 )

Union : CHATEAUNEUF-RANDON (de ) Catherine Eléonore ( ? - ? )
Mariage : 10 juillet 1807
Note familiale : Le couple s'installe au château de Servières, près de Saugues. Mais ils se séparent, elle restant à Servières, et lui résidera au château de Booz, commune d'Auxillac en Lozère. Le couple n'aura pas d'enfants. (Source : Révolution en Haute-Loire, bulletin spécial de la Socité Académique du Puy pour le Bicentenaire de la Révolution en 1989, article de Betty Buchlé intitulé Une femme de caractère au temps de la Révolution la comtesse de La Rochenégly).
Note individuelle : Selon le Dictionnaire de Bénézit, il serait né en 1781 et mort en 1868.

Reçu chevalier de Malte de minorité le 27 juillet 1782 (Dore-l'Eglise).
(Source : Dictionnaire Généalogique des Familles d'Auvergne, par Albert de REMACLE, ARGHA, 1995, tome II, page 360).
Lorsque la Révolution éclate, il est élève à l'école militaire de la Flèche. Par la suite il revient au Chayla, où il se cache.
(Source : Révolution en Haute-Loire, bulletin spécial de la Socité Académique du Puy pour le Bicentenaire de la Révolution en 1989, article de Betty Buchlé intitulé Une femme de caractère au temps de la Révolution la comtesse de La Rochenégly).
Le vicomte Charles Amable de La ROCHENÉGLI, naquit le 7août 1781, au château de Chayla en Gévaudan (mort en 1870). Chevalier de Malte, ce gentilhomme lozérien entreprit in long voyage en Italie en 1829. Le récit de ce séjour a fait l'objet de cinq carnets dans lesquels l'auteur conte son périple par le menu détail dans un style fortement influencé par le romantisme, ce qui s'explique peut-être en raison de certains liens familiaux : son neveu n'avait-il pas épousé, en 1837, Sophie de LAMARTINE, sœur du poète ? (Dr Charles MOREL : Un voyageur romantique : M. de La Rochenégly, gentilhomme lozérien, in « Revue du Gévaudan, des Causses et des Cévennes », année 1958, p. 214-264, et 1959, p. 77-113).
Après avoir fait étape à Châlons, chez Mme de LAMARTINE, de La ROCHENÉGLI pénètre en Savoie le 8 mars 1829 par Le Pont-de-Beauvoisin, où il subit les tracasseries des douaniers sardes; il suit les gorges du Guiers, passe aux Echelles et arrive à Chambéry la nuit tombante pour en repartir le lendemain à l'aube : « Nous avons traversé la Vallée de Montmélian et déjeuné à Aiguebelle la mal nommée puisque ses eaux sont fiévreuses. Déjà on commence à apercevoir des goîtres, le teint des habitants est un peu cuivré. Nous suivons la rivière d’Arc. Tout le pays est affreux et pauvre, les habitants sont honnêtes et les routes sûres, le roi de Turin a établi comme en France de la gendarmerie qui contribue à la sécurité du pays qui serait inabordable sans cela. A Saint-Jean-de-Maurienne, ville de 2 ou 3.000 âmes, où il y a un évêque, nos connaissances historiques s’enrichissent de détails savoureux : Charles le Chauve y fut empoisonné par son médecin. Henri II y fut reçu par les habitants masqués en ours qui effrayèrent tellement les chevaux que plusieurs périrent par cette invention ».
Nous voici à la partie la plus intéressante du récit dans lequel Charles de La ROCHENÉGLI nous raconte sa traversée du Col du Montcenis : n’oublions pas que nous sommes au début de mars :
« On est déjà dans les Hautes-Alpes et on remonte toujours le cours de l’Arc. Nous avons soupé à Saint-Michel, dans une très mauvaise auberge où nous avons été écorchés, nous y avons soupé aves des comédiens. Partis à 10h00 du soir, nous avons été à Lanslebourg à 6 ou 8 lieues de là. Nous y avons déjeuné dans une pauvre auberge... à Lanslebourg existe une femme de 115 ans, Elisabeth Durieu. Nous avons été obligés de quitter notre voiture dont nous avions déjà changé une fois à Saint-Michel, mais cette fois nous avons pris un grand traineau où huit voyageurs que nous étions sommes entrés tassés les uns presque sur les autres dans une boîte entièrement fermée, montée sur deux traverses en bois. Quatre chevaux en arbalète nous ont hissés pendant cinq heures au haut de Montcenis par un chemin étroit et à tournant assez court. Le temps était beau de sorte que sans accident nous sommes arrivés sur la plaine qui dure environ une lieue et demie dans laquelle se trouve un lac où l’on prend d’excellentes truites. Il appartient au couvent des moines hospitaliers qui est dans cette plaine, ils sont neuf religieux. Outre cette maison, il y a vingt-trois casa réale ricorvero pour la sûreté des voyageurs et où demeurent des cantonniers. Grâce à cette précaution, les accidents sont presque impossibles d’autant que les habitants préviennent toujours de ce qu’il y a à craindre dans le temps qu’ils prévoient assez sûrement. Nous avons laissé trois de nos chevaux et avec un seul nous avons descendu avec une rapidité extrême l’espace de quatre heures, les tournants qui font frémir d’autant que presque partout nous étions sur six à huit pieds de neige et en dessous des précipices affreux sans parapets… Une lieue avant la fin de la côte, nous avons trouvé une voiture et un chariot sur lesquels nous avons encore changé nos effets et nos individus, aidés par les habitants de Montcenis dont le seul revenu est les services qu’ils rendent aux voyageurs. En général, ils sont braves gens, et quoique un peu intéressés ils sont faciles à contenter et point voleurs du tout, ils sont du reste d’une grande misère. A Suze, où existe un Arc de Triomphe, nous avons dîné assez mal et bu du mauvais vin quoique très vanté. Enfin, après un chemin ennuyeux et fait de nuit, voici Turin ».
Notre voyageur traversa l’Italie pour séjourner assez longuement à Rome, puis, après avoir visité Naples, Florence, Venise, Padoue, les Iles Boromées, il s’apprête à nouveau à franchir les Alpes par le Simplon pour descendre sur Brigues :
« A Brigues, un bon Suisse est venu me proposer un morceau de cristal de roche, beau et bien brillant. C’était le soir, je lui ai acheté et payé, puis il m’a dit avec une apparence de bonne foi : « Je ne sais, Monsieur, mais cela doit valoir beaucoup plus ». Ce coquin m’avait vendu un morceau de verre, ce que je n’ai pu découvrir que le lendemain : Tout Suisse qu’il était j’y ai été pris ».
Son itinéraire lui fit longer le lac Léman jusqu’à Vevey d’où il embarque pour Genève : « Le lendemain à neuf heures, le bateau à vapeur est venu nous prendre moyennant quatre francs. J’ai été jusqu’à Genève dans ce bâtiment qui est très joli. J’y ai rencontré de beaux ecclésiastiques avec qui j’ai causé, j’ai appris là que le culte catholique est à peine toléré par les tolérants de Genève ».
Hélas ! à Genève, l’exploitation du tourisme continue :
« En général, les étrangers, et surtout les Anglais qui abondent à Genève et dont le passage est attendu comme les bécasses par les chasseurs, fon que tout se vend horriblement cher, la vie même qui est à bas prix pour les habitants, est d’un prix exhorbitant pour les voyageurs. L’Hôtel de la Balance en est une preuve : Hier, mon dîner maigre, qui se composait d’un petit poisson et d’un plat de pommes de terre frites m’a coûté 3 fr. 10. Ils ont tellement peur de ne pas dépouiller leurs hôtes qu’une affiche qui est dans chaque chambre annonce aux malheureux patients que s’ils ne dînent pas à l’auberge, la chambre lui coûtera moitié en sus ».
C’est sur cette pénible impression que Charles de La ROCHENÉGLI referme son carnet au terme d’un long voyage de cinq mois et au cours duquel il a épuisé complètement ses finances : Un peu partout il a été attendu comme les bécasses par les chasseurs : il fut volé par les voituriers, par les hôteliers, les marchands de souvenir et par ces pires bandits que sont les banquiers et les douaniers. Il a dépensé environ 4.000 francs et se trouve à Genève si démuni que : « Le vingt-cinq juillet, d’après l’adresse que m’avait donnée un voyageur, j’ai été chez M. Gounouilhon, en l’Isle sur le Quai Neuf et, sur sa réputation de probité je lui ai confié ma montre ».
(Source : Revue savoisienne, journal publié par l'Association florimontane d'Annecy, 01-1963, pages 31 à 34).

LA ROCHENÉGLY (de ) Charles Amable
LA ROCHENÉGLY (de ) Félix
LA ROCHENÉGLY (de ) Amable
BRUGERON (de ) Anne Françoise
LA FAIGE de RIBES (de ) Marie Anne Ursule
LA FAIGE de RIBES (de ) Charles
LANGLADE (de ) Marie Françoise




LA ROCHENÉGLY (de ) Charlotte
Père : LA ROCHENÉGLY (de ) Antoine ( 1606 - < 1685 )
Mère : MYET (de ) Madeleine, ou Marguerite ( ? - ? )

Note individuelle : Dans son testament du 25 mai 1700, sa mère lui lègue 1800 livres, ainsi que tout son linge. (Source : Nobiliaire du Velay et de l'Ancien Diocèse du Puy, par Gaston de Jourda de Vaux, page 52).

LA ROCHENÉGLY (de ) Charlotte
LA ROCHENÉGLY (de ) Antoine
LA ROCHENÉGLY (de ) Gabriel
ROYRAND (de ) Madeleine
MYET (de ) Madeleine, ou Marguerite
 
 


                     


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