Note individuelle
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Employé de commerce, en 9/1922.
Elève au lycée Ampère à Lyon. Pour l'anecdote, on a retrouvé le certificat suivant : Louis Dupont est en état d'expliquer les textes français, latins et grecs et les textes d'une langue vivante prescrits pour la classe de 4° des lycées. Il possède une connaissance suffisante : 1°) des grammaires latine, française, grecque et anglaise 2°) de l'histoire romaine et de la géographie française 3°) du calcul numérique et de la géométrie. Il entre en classe de 3° le 10 octobre 1880.
Les professeurs de la faculté de lettres de Montpellier lui délivrent le 13 4 1886 le certificat d'aptitude au grade de bachelier ès lettres.
Mobilisé en 1884 (112° régiment territorial d'infanterie). Le 31 août 1889, il obtient un certificat de bonne conduite de l'état-major de l'armée.
Les professeurs de la faculté de lettres de Montpellier lui délivrent le 13 avril 1886 le certificat d'aptitude au grade de bachelier ès Lettres.
En 1887 il vend pour 570 francs un petit terrain de 74 mètres carrés au petit Sainte-Foy, nécessaire à la construction du chemin 13 entre Sainte-Foy (69) et Saint-Irénée (Lyon municipal : organe des intérêts municipaux des communes du département du Rhône, 1887).
A compter du 15 février 1887, il constitue avec M. H. ROCHE, négociant demeurant à Lyon, quai Saint-Vincent, 51, par acte sous seing privé du 30 janvier 1887 une société en nom collectif pour la fabrication de dorures en tous genres sous la raison sociale "ROCHE ET Cie" pour une durée de trois ans à compter du 15 février 1887, avec son siège social au 1 quai de la Pêcherie, dont le capital social est fixé à 80.000 francs. L'acte est établi en l'étude de Me BALLOFFET, avoué à Lyon, 43 rue des Augustins, et des doubles sont déposés au greffe de la Justice de Paix du troisième canton et du Tribunal de Commerce de Lyon (Le Salut Public du 17 février 1887).
Il travaille par ailleurs dans la maison de soieries fondé par son oncle maternel par alliance Aimé PREVOST, qui se situait à l'angle des rues de Grenette et de l'Hôtel de ville (aujourd'hui rue Edouard Herriot), en face du fameux Grand Café des Négociants. C'est chez le fils d'Aimé, son cousin Antoine PREVOST, qu'il rencontre la jeune Marie ROBERT, alors institutrice des enfants d'Antoine, et qui deviendra son épouse.
Marie et Louis se marient à Menthon-Saint-Bernard, commune où la famille de l'épouse possédait une résidence.
En 1912, on le retrouve parmi la "Société des Amis de l'Université de Lyon".
Né sur la presqu'île de Lyon, 3 rue Childebert, il a ensuite habité Lyon VI° 46, avenue de Noailles (anciennement avenue Foch). Il y habitait lors de son mariage. Il habite dans le même arrondissement 11bis rue Molière puis 5 quai Sarrail (quai des Brotteaux) à partir de 1922. Il avait aussi hérité de son père la maison familiale de Douvres (01) où se réunissaient souvent le week-end famille et amis.
Au recensement de 1926, il apparaît 5 quai des Brotteaux avec sa femme et sa fille Juliette.
Au recensement de 1936, devenu veuf, on le retrouve 4 place Rouville, dans l'immeuble appartenant à son beau-fils. Il a alors délaissé la soierie pour travailler en tant qu'agent d'assurances.
Il fut membre de la Société d'Economie Politique de Lyon.
(Source : voir fichier Geneanet de Bruno François Rougier).
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