Fiches individuelles


DUMOND Paulette
Naissance : 11 janvier 1906 à Saint-Etienne 42
(Source : voir fichier Geneanet d'Yves Dreux).

Union : MARZE Amédée ( 1903 - ? )
Mariage : 7 novembre 1928 à Saint-Etienne 42
(Source : voir fichier Geneanet d'Yves Dreux).




DUMOND Yvonne
Naissance : 9 novembre 1910
(Source : voir base Roglo).
Décès : 6 février 2005
(Source : voir base Roglo).
Inhumation : 9 février 2005 à Lyon 69
(Source : voir base Roglo).

Union : DU PELOUX Bernard ( 1904 - 1967 )
Note individuelle : Fille de Paul DUMOND (1878-1944), et de Marguerite GUINAND (1882-1961) (Source : voir base Roglo).





DUMONT Aleyde
Union : LA TOUR d'ARTAISE (de ) Guy ( 1950 - ? )
Mariage : 10 mai 1975 à Tongres (Tongeren)
Enfant : LA TOUR d'ARTAISE (de ) Amaury ( 1977 - ? )
Note individuelle : Fille de Jacques DUMONT et de Sophie SIMMONS.





DUMONT Charles Emile Etienne
Avocat, puis professeur, député, sénateur, ministre

Naissance : 31 août 1867 à Ajaccio 2A
(Source : Assemblée Nationale).
Décès : 22 avril 1939 à Meulan 78
Il est mort en quelques minutes, des suites d'une crise cardiaque (Source : Assemblée Nationale).

Union : GLAND de CESSIAT-VERCELL (de ) Anna Jeanne Valentine Marianne ( 1875 - 1953 )
Contrat de mariage : 28 mai 1900 à Mâcon 71 reçu maître LAPRINCESSE, notaire
Mariage : 5 juin 1900 à Paris (1er) 75 ( Source )
Divorce : 20 janvier 1904 à Paris 75 par jugement du Tribunal Civil de la Seine
Jugement transcit le 3 juin 1904 sur les registres d'état-civil du 1er arrondissement de Paris, en marge de l'acte de mariage n° 310 du 5 juin 1900.
Note individuelle : Au hasard des résidences d'un père fonctionnaire des postes, Charles Dumont est né à Ajaccio en 1867, mais sa souche était jurassienne.
Depuis trois siècles, des Dumont, ses aïeux, vivaient à Brainans, non loin de Poligny, y menant l'existence rude et opiniâtre du paysan-vigneron.
C'est de ce terroir qu'il était vraiment et puissamment. Après de solides études en province, complétées au lycée Henri-IV, il fréquenta la Sorbonne où il conquit très vite sa licence ès-lettres. Il y ajouta la même année le baccalauréat ès sciences et, par la suite, la licence en droit.
Dès le quartier Latin, la dispute politique l'enrôla. Dans des réunions d'étudiants, il s'attaqua au boulangisme. Il devint même secrétaire général d'un comité anti-boulangiste.
En 1891, il fut reçu dans un excellent rang à l'agrégation de philosophie.
Il professa alors au lycée du Puy, puis à celui de Bourges, enfin à celui de Lons-le-Saunier. C'est l'époque où il écrivit un livre sur La question bulgare et un autre sur La lutte contre la propagande anarchiste et pacifiste.
Arrivé au Palais Bourbon, il s'inscrivit au groupe des radicaux. Il entra à la Commission du budget et à celle de la législation fiscale. Il prit souvent part avec une réelle autorité aux discussions sur les questions fiscales les plus ardues. Les projets de loi sur la séparation des Eglises et de l'Etat ainsi que sur les retraites ouvrières ont aussi motivé de sa part plusieurs interventions retentissantes à la tribune.
Rapporteur général du budget de 1910, il accédait aux fonctions de Ministre des Travaux publics et des Postes et télégraphes, le 2 mars 1911, au sein du Cabinet Monis ; il les conserva jusqu'au 27 juin de la même année.
Lorsque, le 22 mars 1913, Barthou accepta la mission de former le Cabinet qui devait faire voter la loi portant à trois ans la durée du service militaire, Charles Dumont fut choisi comme Ministre des Finances, mais il fut renversé le 2 décembre suivant sur la question de l'immunité de la rente à l'occasion d'un emprunt indispensable pour assurer des disponibilités au Trésor à l'heure où la situation internationale se compliquait dangereusement.
Charles Dumont a été élu en mars 1914 président du conseil d'administration de la Société centrale des banques de province. Dans cette charge, il a pu rendre de grands services à la défense nationale. Durant les hostilités, il a été le délégué de la Commission du budget à la vérification du matériel de guerre. Comme tel, il a accompli de nombreuses missions au front et rédigé des rapports importants et secrets qui ne seront publiés qu'après le retour de la paix.
En 1920, il reprit ses fonctions de rapporteur général du budget.
Lors de la retraite de Stephen Pichon, il est élu sénateur au renouvellement du 6 janvier 1924, par 383 voix sur 832 votants au deuxième tour de scrutin. Siégeant au groupe de la gauche démocratique, il est deux fois, au cours de sa carrière au Sénat, rapporteur général du budget.
Ministre des Finances dans le premier Cabinet Camille Chautemps du 21 février au 2 mars 1930, il devint Ministre de la Marine militaire dans trois Cabinets Laval successifs, du 27 janvier 1931 au 20 février 1932 et fut l'artisan de notre renaissance navale : c'est à lui qu'on doit la mise en chantier du Dunkerque..
Ces hautes fonctions ne l'empêchèrent pas de s'intéresser avec passion à la vie de son département. Elu conseiller général du Jura en 1913, il présida l'Assemblée départementale pendant les dix-huit dernières années de sa vie.
Une bonne organisation du tourisme dans cette région a été parmi ses dernières ambitions : la grande «route blanche» qui devait, par Poligny et La Faucille assurer un meilleur accès à cette belle contrée, l'eut parmi ses ardents promoteurs et vaillants défenseurs.
S'il fut brillant orateur, Charles Dumont publia également en 1894 deux ouvrages : Patrie et internationalisme, et Une semaine dans les Causses.
Officier d'académie, décoré du Mérite civil de la Bulgarie, Charles Dumont, à 72 ans, mourait en quelques minutes d'une crise cardiaque, le 22 avril 1939, à Meulan (Seine-et-Oise).
Son éloge funèbre fut prononcé au Sénat, lors de la séance du 11 mai 1939, par le président Jules Jeanneney : Membre depuis vingt-six ans et président depuis dix-huit ans du Conseil général du Jura, il a fait éprouver, là aussi les ressources de son esprit toujours en éveil et s'ouvrant à tout avec enthousiasme. Avec quels soins, vraiment filiaux, il s'est appliqué à rendre plus lumineux, plus accueillant, plus sain, le foyer rural de là-bas, et avec quelle tendresse il suivait les progrès réalisés . Avec quelle ferveur, aussi, il parlait de sa montagne, de ses « vallées sans printemps », des êtres qui y perpétuent courageusement la vie. Toute la grande et délicate sensibilité qui était en lui débordait alors-magnifiquement.
Au service de causes infiniment variées, Charles Dumont apportait son superbe talent oratoire, une parole aussi riche d'idées que d'images, chaude et grave, qui captivait toujours et éblouissait parfois.
L'âme du républicain laïque et de l'ardent patriote qu'il était, y rayonnait et, non moins, la foi dont se marquait en lui l'amour souverain de son pays.
Il fut député du Jura de 1898 à 1924, puis sénateur de ce même département de 1924 à 1939, et président du Conseil Génral du Jura de 1921 à 1939. Il fut par ailleurs Ministre des Travaux Publics, Postes et Télégraphes du 2 mars au 27 juin 1911, dans le gouvernement d'Ernest Monis, ministre des finances du 22 mars au 9 décembre 1913 dans le gouvernement de Louis Barthou, puis du 21 février au 2 mars 1930 dans celui de Camille Chautemps, et enfin ministre de la Marine du 27 janvier 1931 au 20 février 1932 dans les trois gouvernements de Pierre Laval.
(Source : Assemblée Nationale).
Fils d'Émile DUMONT, fonctionnaire des postes, et d'Eugénie-Augustine DENIS, épouse successivement Anna Jeanne Valentine VERCELL (5 juin 1900) puis Hélène WYZYNSKA (10 décembre 1913). Il étudie au Lycée Henri IV (Paris), puis à la Facultés des Lettres et de Droit de Paris. Il est Licencié ès-lettres, licencié en droit, agrégé de philosophie (1891). Il est professeur de lycée (1891-1898), puis administrateur de sociétés.
Membre des Radicaux, il est député du Jura (1898-1924), conseiller général des cantons des Planches-en-Montagne (Jura, 1913-1919), de Lons-le-Saunier (Jura, 1919-1931), de Saint-Julien (Jura, 1931-1939) ; président du conseil général du Jura (1921-1939), sénateur du Jura (1924-1939). Il exercera les responsabilités de ministre des travaux publics (1911), ministre de la marine militaire (1932), et sera ministres des Finances pendant 273 jours, dans les cabinets Barthou (22 mars - 9 décembre 1913), et Chautemps (21 février - 2 mars 1930).
Résumé de son action ministérielle :
Pour faire face aux dépenses supplémentaires induites par l'allongement à 3 ans de la durée du service militaire, Charles DUMONT propose de les débudgétiser et de les reporter sur un compte spécial alimenté par un emprunt perpétuel de 1 300 millions de francs, émis en obligations à 3% exemptées d'impôt. Ce projet, qui remet en cause l'institution de l'impôt sur le revenu, est vivement combattu par Joseph CAILLAUX et finalement rejeté par la Chambre.
Charles DUMONT parvient en revanche à faire voter la loi du 3 juillet 1913 sur les sociétés d'épargne.
Il est l'auteur de La dépossession de titres au porteur : commentaire pratique de la loi du 24 juillet 1921 et des arrêtés royaux organiques du 4 novembre 1921 avec formules. Bruxelles : Van Fleteren, 1922, et de Les Dettes interalliées : rapport fait au nom de la Commission des finances chargée d'examiner : 1° le projet de loi, adopté par la Chambre des députés, approuvant l'accord conclu à Washington le 29 avril 1926 pour le remboursement des dettes de la France envers les Etats-Unis d'Amérique ; 2° le projet de loi, adopté par la Chambre des députés, portant approbation de l'accord conclu à Londres le 12 juillet 1926 pour le remboursement des dettes de la France envers la Grande-Bretagne. Paris : Imprimerie du Sénat, 1929.
(Source : www.economie.gouv.fr).





DUMONT Christophe
Union : COSTE Marie Madeleine ( ? - ? )


                     


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