Fiches individuelles


ALLIER Jean - 555 520
Père : ALLIER Pierre ( ? - J > 1308 )

Union : LA ROCHE (de ) Catherine ( ? - J > 1343 )
Enfant : ALLIER Hugon ( J > 1318 - ? )
ALLIER Jean
ALLIER Pierre
 
 
 
 
 




ALLIER Jean Randon
- Seigneur de Jussac en 1465

Père : ALLIER Jehan ( ? - ? )
Mère : SAINT-JEURE (de ) Marguerite ( ? - ? )

Note individuelle : Vente faite par Jeannette LIAUTARD, veuve de Jean PASTEL, de Jussac, à noble Randon ALLIER, seigneur de Jussac, de maisons et terres sises audit lieu de Jussac, pour le prix de 28 livres tournois, le 2 octbre 1465 (AD 43 G61).
Vente consentie le 22 octobre 1462, par Jean ROUSSON, de la Chazotte, paroisse de Retournac, à noble Jean Randon ALLIER, seigneur de Jussac, d'un pré sis au terrotoire dudit la Chazotte, pour le prix de 42 livres tournois (AD 43 G78).

ALLIER Jean Randon
ALLIER Jehan
ALLIER Gabriel
RIX (de ) N...
SAINT-JEURE (de ) Marguerite
SAINT-JEURE (de ) Antoine
 




ALLIER Jeanne
Père : ALLIER Jehan ( ? - J > 1420 )
Mère : CHAZELLE (de ) Aëlis ( ? - ? )

ALLIER Jeanne
ALLIER Jehan
ALLIER Hugon
 
CHAZELLE (de ) Aëlis
 
 




ALLIER Jehan - 138 880
Notaire à Saint-Didier - Seigneur de La Fressange

Décès : après 20 octobre 1420

Père : ALLIER Hugon ( J > 1318 - ? )

Union : CHAZELLE (de ) Aëlis ( ? - ? )
Enfants : ALLIER Anne ( ? - ? )
ALLIER Cécile ( ? - ? )
ALLIER Gabriel ( ? - J > 1436 )
ALLIER Jeanne ( ? - ? )
Note individuelle : Etait notaire à Saint-Didier-la-Séauve. Anobli en 1375, il reçut ses lettres de noblesse du roi Charles V, lors du passage de ce dernier au Puy, en 1378.
A la mort de Plotard de ROCHEBARON, son cousin et héritier, Guigon de ROCHEBARON, vend le Mas Ploto (plus tard le Malploton), ainsi que le domaine et bâtiment de La Fressange, le 22 août 1372 à Jehan ALLIER. Ce dernier en reçu l'investiture au château de Polignac, le 22 août 1372, de noble Armand vicomte de POLIGNAC.
Il rend hommage le 7 août 1385, pour le Mas Ploto, à Louis de JOYEUSE, époux de Thiburge de SAINT-DIDIER, et peut-être suite au délabrement de cette demeure, il s'installe tout près de Saint-Didier-en-Velay, à La Fressange, dont il prend le nom.
Armes : D'azur à l'aigle éployée d'argent (STEYERT).
Alias : D'azur à l'aigle essorante d'argent (sculpté dans l'escalier du château de Saint-Romain-Lachalm).
Le baron Jausserand de SAINT-DIDIER aliéna le Masploton, ainsi que les terres de la Fressange en faveur de Briand de ROCHEBARON qui les rétrocéda en 1352 (le 22 juillet 1352), à noble ALLIER qui prit dès lors le nom de LAFRESSANGE (D'azur au Lion d'Argent, par Paul Ronin, tome I, page 148).
Jausserand de SAINT-DIDIER fit son testament (reçu par Jean ALLIER, et Jehan de CHAMPAVERE, notaires à Saint-Didier), le 23 janvier 1367 au château de la Mastre (source : D'azur au Lion d'Argent, par Paul Ronin, tome I, page 149).
Le 28 septembre 1372, le vicomte Armand de POLIGNAC, comme administrateur de noble Jean de POLIGNAC, son fils et de Thiburge de SAINT-DIDIER, femme dudit Jean, donnait "exemption aux habitants de la ville et du mandement de Saint-Didier, du paiement des droits de leyde pour les denrées et marchandises qu'ils vendraient en leurs maisons ou bans", acte reçu par Jehan ALLIER, notaire royal à Saint-Didier (source : D'azur au Lion d'Argent, par Paul Ronin, tome I, page 164).
En 1378, le 17 février, appelée haute et puissante demoiselle, Thiburge, dame de Saint-Didier et de la Mastre, donna procuration à Jean ALLIER de poursuivre et soutenir ses droits sur les biens de noble et religieux homme "frère Guichard de SAINT-DIDIER, de l'ordre de Saint-Antoine de Vienne" (source : D'azur au Lion d'Argent, par Paul Ronin, tome I, page 166).
-- D'après l'Armorial Général du Velay de Georges PAUL : D'ALLIER, seigneurs de La Fressange près Saint-Didier-la-Séauve, de Jussac, etc, coseigneurs de Mons près Retournac (Velay).
Noblesse des confins du Velay et du Forez, éteinte dans les de SAIGNARD. Noble Pierre d'ALLIER rend hommage en 1285, à l'évêque du Puy de divers fiefs dans le mandement de Mons près Aurec. Adhémar d'ALLIER, damoiseau, est cité dès 1347. Jean d'ALLIER, de Saint-Didier, rend hommage en 1381, de rentes sises à Saint-Pal-de-Mons et à Retournac. Jean Randon d'ALLIER est qualifié seigneur de Jussac en 1462. Un juge de la Cour commune du Puy (1408). Noble Gabriel d'ALLIER, seigneur de la Fressange près Saint-Didier, vivait en 1594.
-- Dans Preuves de la Maison de POLIGNAC (tome II, page 181) : N° 288 : Le Puy le 14 mai 1399, foi-hommage de noble Jean ALLIER à Randon-Armand, vicomte de Polignac.
-- D'après l'Armorial du Vivarais, par Florentin BENOIT d'ENTREVAUX, page 11, la famille ALLIER est connue en Velay sous le nom de FRESSANGE, où elle prend la qualité de noble au XVIème siècle... Dame Marie d'ALLIER, femme de M. de LEYRIS, vivait au commencement du XVIIème siècle... Nous trouvons en Vivarais la seigneurie d'Allier, paroisse de Saint-Martin-le-Supérieur, qui fut cédée au XIIIème siècle par les POITIERS à la maison de QUINT, et vendue en 1289, 14 mars, par Pierre QUINT damoiseau, seigneur de Saint-Michel-de-Barbières en Dauphiné, à Pons de MIRABEL. Mais rien ne nous indique que la seigneurie d'Allier ait appartenu à la famille de ce nom dont il est question dans cette notice.
-- D'après Paul RONIN, dans D'Azur au Lion d'Argent, tome III, pages 68 à 80 :
Parallèlement aux seigneurs de Saint-Didier, une famille originaire du Languedoc, vint s'installer au chef-lieu de la baronnie et s'y distingua bientôt par ses alliances et ses services militaires. Toutefois, on ne saurait trouver aucun titre où elle soit mentionnée avant 1250. D'anciennes traditions la font descendre des comtes souverains de Privas. Plusieurs membres de cette famille auraient été au service des rois de Jérusalem, du nom de LUSIGNAN. (Ms Chaleyer, registre 1556, planche A, n° 92, p 177).
Le château de La Fressange fut construit, non pas vers la fin du XVIIème siècle, ainsi que l'affirme Francisque MANDET, mais bien vers la fin du XVIème. Ce domaine, une vaste ferme avec maison d'habitation percée de meurtrières entourée de vastes champs et peuplée d'un nombreux bétail, qui subsiste encore, appartenait depuis 1372 aux ALLIER.
Cette famille se rattachait-elle à celle du notaire Jean ALLIER, qui, le 29 novembre 1338, signait la reconnaissance faite par les hommes de Saigues les Saint-Just-en-Velay à noble Guillaume TAILLEFER, 1er du nom, et seigneur du Chabon ?
Le 6 juin 1361, le domaine de La Fressange fut délimité (Ms Chaleyer, liasse 1285, parchemin in-f° n° 17).
Pierre d'ALLIER, fils de Guillaume, marié en 1346 (n. st.), à Catherine MALOERT (Arch. Haute-Loire, série G 10). Pierre d'ALLIER était possesseur, le 25 août 1355 d'une maison sise au Puy, rue de l'Ouche-des-Farges, qu'il avait acquise de Guillaume CHANDORAT (Arch. Haute-Loire, G 409).
Jean d'ALIER, bourgeois du Puy, propriétaire, le 29 juin 1327, d'une vigne au terroir de Reillac, et qui testa le 3 juillet 1361(Arch. Haute-Loire G 381).
Le 22 août 1372, Jean d'ALLIER 1er, avait reçu, au château de Solignac, des mains de noble Armand de Polignac, comme administrateur de son fils Jean, marie de Thiburge de SAINT-DIDIER, "l'investition" de la terre de Lafressange, acquise de Briand de ROCHEBARON, qui l'avait acquise lui-même du baron Jausserand de SAINT-DIDIER. En 1385, il rend hommage à Louis de JOYEUSE, baron de Saint-Didier, et 4ème mari de Thiburge (acte reçu chez Gro..., notaire).
Le 17 juin 1376, noble Jehan ALLIER et Didier COPIER échangèrent un pré appelé de la Murette avec un autre pré appelé Sagnelonge (Ms Chaleyer, liasse 1256, parchemin in-f°, n° 26).
Le 11 septembre 1379 "achept pour noble Jehan ALLIER par noble Mathieu SALENOMEN contre les rentes qu'il prend à Saint-Didier et Auriec (Ms Chaleyer, liasse 1287, in-f° parchemin n° 30).
En 1383 (A. LASCOMBES : Répertoire de Hommages Rendus aux Evêques du Puy) Jean d'ALLIER fait reconnaissance de ce qu'il a à Artios et Artiles.
En 1396, on cite deux reconnaissances reçues par Jean ALLIER, pour des terres situées à Vaunac (Terrier de Balthazar de BEAU, sieur de Laval).
En un autre endroit, appelé noble Jean d'ALLIER de SAINT-DIDIER (...) il reçoit reconnaissance pour une terre située à Sarlex.
En 1398, un terrier fut établi par noble Jean ALLIER. Y est mentionnée la vente de Celleyres, contenant reconnaissance à lui passée par Jacques NEYRAN et GOURMAND, du tènement de La Corte, du Breuil et de Pralong, du Chambonnat et du Bosc (Ms Chaleyer, liasse 1289, in-f°, n° 12).
Jean Allier parait encore dans un acte de 1403, avec son fils Gabriel. Il eut plusieurs enfants, qui sont désignés dans un acte de leur père passé, le 20 octobre 1420.
-- D'après le nobiliaire du Velay, par Gaston de JOURDA de VAUX, tome I, pages 34 à 36 :
Seigneurs de la fressange, Jussac, Malploton, Mandaroux, Chazaux, etc. (Velay), Munas, le Monteils, etc. (Vivarais); coseigneurs de la Rivoire, les Crozes, Malhac, Retournac, Puy-Régnier, etc. (Velay), Saint-Agrève, la Bâtie-d'Andaure, etc. (Vivarais).
Armes : d'azur, à l'aigle éployée d'argent.
En 1285, noble Pierre ALLIER reconnut à l'Evêque du Puy, ce qu'il avait aux Crozes, à la Rivoire, au mas de Malhac et à Puy-Régnier (mandement de Saint-Pal-de-Mons) : hommage qu'il renouvela en 1308, en y ajoutant le village de Terrière, et que firent à leur tour, Hugon ALLIER, dit de LA ROCHE, damoiseau, son fils émancipé (1343), et Adhémar ALLIER, damoiseau (1347). Catherine de LA ROCHE, reconnut en 1319 et 1343, les mas de Chazaux (mandement d'Yssingeaux) et de Mandaroux. Pierre ALLIER de LA ROCHE, clerc du Puy, se reconnut vassal de l'Evêque (1327). En 1383, Jean ALLIER, notaire royal à Saint-Didier-la-Séauve, reconnut à l'Evêque, une rente avait acquise à Retournac de noble Mathieu SALOMON, de Combres. Magdeleine ALLIER épousa, le 29 novembre 1548, Antoine de LA BASTIDE, fils de Claude. Le 8 septembre 1567, Anne ALLIER se maria avec Maurice de LA BASTIDE, fils des précédents.
Les preuves de maintenue de noblesse de cette maison remontaient à : Jean II ALLIER, seigneur de la Fressange (fief acquis des ROCHEBARON, et pour lequel il reçut l'investiture le 22 août 1372); se reconnut vassal du seigneur de JOYEUSE, baron de Saint-Didier-en-Velay (1385). Il vivait encore en 1403. De son mariage avec Aëlis de CHAZELLES, les trois filles qui naquirent sont citées dans un acte en date du 20 octobre 1420. Dans ce même acte, leur fils Gabriel est qualifié de licencié ès droits.
-- Noble Jean ALIER, de Saint-Didier-en-Velay, reconnut, en 1405 "l'affar" de la Fressange et de Chantegreille, ainsi qu'autres fonds sis au mas de la Murette. Noble Philibert Alier, sgr de Monteil (D. de Valence) et de la Bastide-d'Andaure, testa, le 14 mars 1552, ayant épousé : 1° N. de CHOUMOUROUX; 2° Catherine de LA GéROTIèRE; -- du 2me lit, naquirent : Jean, qui semble avoir été d'église, et Clauda, à quétant héritière universelle de son père, fut substituée Catherine, sa demie-soeur (Il est à noter que, dans le testament de Philibert, précité, Jean ALLIER, son fils ne se trouve pas cité). Gabriel ALLIER testa le 25 septembre 1580, en faveur de noble Jean ALLIER, qualifié "noble", ainsi que le testataire. Ledit Jean (le produisant), "qui fait le septième des descendants dudict Jean annobli, a esté maryé avec dame Izabeau de Larnaye". -- "Desdictz actes et une infinité d'autres, résulte que la maison de LA FRESSANGE et ses devanciers sont en possession de ceste qualité de nobles depuis sept générations qui font trois siècles, que dans leurs alliances ils ont bien encore le soing de contracter avec personnes de pareile condition, qu'ils n'ont jamais faict aucung acte derrogeant à ceste qualité...". Certificat signé "BRIZET", commis aux francs fiefs. (source : Nobiliaire du Velay et de l'Ancien diocèse du Puy, par Gaston de JOURDA de VAUX, tome VII, pages 178-179).
--Saint-Victor-Malescours : Le château de Malploton est situé sur la route du Chambon à Saint-Agrève.
Du manoir primitif, il reste une tour ajourée, une porte assez remarquable, trois fenêtres à meneaux et autant de meurtrières pour la tir rasant (G. de JOURDA de VAUX, les châteaux historiques du Velay, tome II, p 86).
La date de construction de ce castel est inconnue, mais la maison forte du Maz fut aliénée, ainsi que les terres de La Fressange, par le baron Jausserand de SAINT-DIDIER, en faveur de Briand de ROCHEBARON qui les rétrocéda, en 1352 (22 juillet 1352), à noble ALLIER qui prit, dès lors, le nom de LAFRESSANGE (G. JOURDA de VAUX : op cité, tome II p86).
L'un de ses descendants, noble Jean ALLIER, seigneur de la Fressange, céda à Pierre LAFAYOLLE (sans doute fils de Laurent et de Catherine de MANS, dont postérité), tout ce qu'il possédait au village de Malploton (4 juillet 1615).
Le 9 juin 1625, l'acquéreur testa en faveur de Marguerite de BRUNIER, sa femme. Celle-ci s'alliait, un an après (le 21 septembre 1626) à Jacques de SOUBEYRAN (G. JOURDA de VAUX : op cité, tome II, p 86), seigneur de Montgiraud, fils d'Innocent et d'Isabeau FARNIER (la famille de SOUBEYRAN fut maintenue noble le 16 décembre 1670).
Innocent, né de ce mariage, institua son héritière, Françoise, sa soeur, mariée au comte de LA FORET de DIVONNE (1707).
En 1733 Malploton et ses dépendances furent acquis de Gilbert de LA FORET-DIVONNE par Gabriel du PELOUX de SAINT-ROMAIN (F. MANDET : op cité, tome VI, p 391).
Le 21 novembre 1782, louis du PELOUX de SAINT-ROMAIN les cédait à son tour, au chevalier d'HAUTERIVE (G. JOURDA de VAUX : op cité, tome II p 86).
En juin de la même année, Jean SOUVIGNET (Denis SOUVIGNET, acquéreur de Malploton, et maire de Saint-Didier, en 1790, fut père de Jean, maire comme lui, mort en 1832, laissant Denis, célibataire, qui légua le Malploton à son neveu, Augustin SOUVIGNET, maire de Saint-Didier, décédé en 1878) y était déjà établi (ce lieu était peu sûr. En 1697, le jour de Saint-Pierre et Saint-Paul un garçon fut tué et volé. Quelques jours après l'assassin fut arrêté. Il mourut en prison. Le mercredi 11 février 1699, à 7heures du soir, on a fait mourir Etienne VACHEIER, qui fut enterré au bois de Mathieu LHERBRET de CELLIEREU. On l'a trouvé le 24 février. Le 23 avril 1699, Claude-Gabriel, son fils, berger de Soleymet, fut pendu; le granger de VERON fut roué de coups et son frère, pendu).
Enfin, en 1889, Théodora VERON de LA COMBE se rendait acquéreur de ce château qui appartient, à l'heure actuelle, à M. Norbert VERON de LA COMBE.
(source : D'azur au Lion d'Argent, par Paul RONIN, tome III, page 150).
Mons (commune de Saint-Pal-de-Mons) : 1285, hommage par noble Pierre d'ALLIER, de la maison de Roche, de ce qu'il a au village de Crozes, à Puy-Régnier, mandement de Mons, de ce qu'il a au village de la Rivoire, au mas de Malhac et de Coloniachac (sic), à l'exception de la moitié du pêcher supérieur de la Roche qu'il tient du seigneur de Saint-Didier et l'autre moitié de l'évêché.
1347, hommage par Adémar d'ALLIER, damoiseau, semblable à celui d'Héliète d'ALLIER.
1381, hommage par Jean d'ALLIER de Saint-Didier, de rentes à Saint-Pal-de-Mons.
Retournac et Retournaguet : 1383, hommage par messire Jean ALLIER de Saint-Didier, d'une rente annuelle à Retournac, acquise par permutation de noble Mathieu SALEMON de COMBRèS.
Retournac et Retournaguet : 1383, hommage par messire Jean ALLIER, notaire royal, de 14 deniers de censive et de 6 deniers qu'il perçoit annuellement sur Jean MARLY, de Jussac, sur une pièce appelée Cote-Peyrouse, sous l'estrade, du coté de Retournac.
(source : Répertoire Général des Hommages de l'Evêché du Puy, par Adrien LASCOMBE, pages 328, 333, 334, 384 et 385).
Malploton (le), ou : Mas Ploton. canton de Saint-Didier-la-Séauve. A trois mètres environ de la route reliant Le Chambon à Saint-Agrève, s'élève sur le versant d'une colline très boisée et baignée par la Sémène le château du Malploton complètement restauré. Du manoir primitif, il reste une tour ajourée d'une porte assez remarquable, de trois fenêtres à meneaux et d'autant de meurtrières pour le tir rasant.
Si la date de la construction de Malploton est inconnue, nous savons du moins que la maison-forte "du Maz" fut aliénée, ainsi que les terres de la Fressange, par Jausserand de SAINT-DIDIER, en faveur de Briand de ROCHEBARON qui les rétrocéda, le 22 juillet 1352, à noble ALLIER qui prit dès lors le nom de "LAFRESSANGE". L'un de ses descendants, noble Jean ALIER, seigneur de la Fressange, céda à Pierre de "LAFAYOLLE" (que nous présumons être fils de Laurent et de Catherine de MANS, et père de Benoit, né en avril 1764, et marié le 13 janvier 1806, à Marie Marguerite QUIOC, dont postérité) tout ce qu'il possédait au village de Malploton (4 juillet 1615). Le 9 juin 1625, l'acquéreur testa en faveur de Marguerite de BRUNIER, sa femme. Celle-ci s'alliait, un an après, le 21 septembre, à Jacques de SOUBEYRAN, seigneur de Montgiraud, fils d'Innocent et d'Isabeau FARNIER. Innoncent, né de ce mariage, institua son héritière Françoise, sa soeur, mariée au comte de la FORÊT DIVONNE (1707). En 1733, Malploton et ses dépendances furent acquis de GILBERT DE LA FORÊT-DIVONNE par Gabriel du PELOUX, seigneur de Saint-Romain. Le 21 novembre 1782, Louis de PELOUX de Saint-Romain les cédait à son tour au chevalier d'HAUTERIVE. En juin de la même année, Jean SOUVIGNET (Denis SOUVIGNET, acquéreur du Malploton, et maire de Saint-Victor en 1790, fut père de Jean, maire comme lui, mort en 1832, laissant Denis, célibataire, qui légua le Malploton à son neveu Augustin SOVIGNET, maire de Saint-Victor, décédé en 1878) y était établit. Enfin, en 1889, M. Théodore VéRON de LA COMBE se rendait acquéreur de ce château.
Armes : d'azur, à l'aigle éployée d'argent.
Aux d'ALLIER ont appartenu : Pierre d'ALLIER (fils de Guillaume), marié par contrat du 12 janvier 1346 (n. st.) à Catherine MALOERT, soeur de Jean MALOERT, chanoine du Puy. Pierre d'ALLIER, possesseur, le 25 août 1355, d'une maison sise au Puy, rue de l'Ouche des Farges, qu'il avait acquise de Guillaume CHANDORAT, chevalier. Jean d'ALLIER, bourgeois du Puy, propriétaire, le 29 juin 1327, d'une vigne au terroir de Reillac, et qui testa le 3 juillet 1361 (Archives Départementales de la Haute-Loire, G, 10, 469, 381, 514, 441).
Les d'ALLIER avaient possédé également le fief de Jussac. Jean-Randon ALLIER en fut maître en 1462, et Randon ALLIER, le 20 octobre 1465 (Archives Départementales de la Haute-Loire, G, 78, 61).
(source : Les Châteaux Historiques de la Haute-Loire, par Gaston de JOURDA de VAUX, tome II, pages 86 à 88).
Adossé au flanc d'une colline que couronne la forêt de Bramard, le château du Malploton domine les belles prairies vallonnées baignées par la Sémène, au-delà desquelles se profile dans le lointain, la chaîne pittoresque des Cévennes. Situé à la limite extrême du Forez, il dépendait pour le spirituel du diocèse du Puy. Il a depuis été rattaché au département de la Haute-Loire, comme faisant partie de la paroisse, puis de la commune de Saint-Victor-Malescours. A une date très ancienne, un château-fort y fut construit, il se composait d'un vaste corps de logis aux murs épais, flanqué de quatre tours massives garnies de canardières et de meurtrières au tir rasant, entouré d'une enceinte elle-même protégée, avec son puits intérieur, son silo ou cave souterraine, retrouvé en 1892, et les longs souterrains que la tradition lui attribue et dont les vestiges ont été découverts en 1856. Il offrait à ses défenseurs des ressources sérieuses, aussi dut-il remplir un rôle efficace lors des invasions puis des guerres entre seigneurs si fréquentes à cette époque troublée du moyen-âge et dont, à peu de distance, le champ dolent conserve le douloureux souvenir.
Ses premiers possesseurs paraissent être les seigneurs de Saint-Didier, qui durent l'établir pour la protection de leur baronnie (...).Isabelle, fille d'Alexandre de SAINT-DIDIER et d'Agnès du CHAYLA, veuve d'Hugues de HAULTERIVE de VALS, épousa en seconde noces, vers 1335, Henri dit Ploton de ROCHEBARON (...).
C'est depuis cette époque qu'on voit les Mas prendre le nom de son nouveau propriétaire, Mas Ploto, Mas Plotoni, Mansum Plotoni, puis Malla Plotoni et finalement Malploton. A la mort de Plotard de ROCHENARON, fils des précédents, son cousin et héritier Guigon de ROCHEBARON, assisté de ses oncles Armande de LA TOUR et Albert de ROCHEBARON, prieur de Saint-Trivier, exécuteurs testamentaires, vendit le Mas ainsi que le domaine et bâtiment de La Fressange, à Jehan ALLIER, le 22 juillet 1372. Ce fut au château de Polignac que Jehan ALLIER en reçut l'investiture, le 22 août 1372, de noble Armand, vicomte de POLIGNAC, administrateur des biens de son fils Jean, marie d'Isabeau, dite Bellonde de SAINT-DIDIER.
Jehan ALLIER était notaire à Saint-Didier et fut anobli en 1375. Il reçut ses lettres de noblesse du roi Charles V, lors de son passage au Puy, en 1378. Le 7 août 1385, il rendit hommage pour le Mas Ploto, à Louise de JOYEUSE, époux de Thiburge de SAINT-DIDIER, mai sans doute en raison de l'état de délabrement de la vieille demeure, il préféra s'installer aux portes de Saint-Didier, à La Fressange, dont il prit le nom.
(source : Les Châteaux Historiques du Forez, par Emile SALOMON, tome III, pages 148 à 156).
-- d'ALLIER.--La famille d'ALLIER dut jouer autrefois un rôle considérable dans le pays, si l'on en juge par les grandes alliances qu'elle eut à son début, et par le somptueux écusson armorié dont elle a orné la petite chapelle du clocher de Saint-Didier-en-Velay. Peut-être fut-elle, comme tant d'autres, ruinée par les guerres civiles? On la retrouve, en effet, beaucoup moins opulente aux siècles suivants. Elle a même donné au Puy une branche d'orfèvres, établie dans la rue de la Traverse dès 1296. En 1313, Raymond d'ALLIER, orfèvre du Puy, fit une reconnaissance à l'évêque Bernard de CASTANET. Le 5 avril 1359, Jean BAUDOYN, dit Monéda, orfèvre du Puy, y possède plusieurs maisons hors la Porte Pannessac, "joignant celle de dame Reyne, femme de Reynaud d'ALLIER, orfèvre".
Un premier d'ALLIER, Pierre, probablement un cadet, avait quitté Saint-Didier vers 1295, pour se fixer au Puy, où il est qualifié de "bourgeois" dans une reconnaissance qu'il passe aux POLIGNAC en 1313. Son fils Pierre était aussi "bourgeois du Puy" en 1357; son petit-fils Jean l'était encore les 11 avril 1387 et 13 mai 1399; il était père de Gabriel, majeur en 1399, "licencié ès droit du Puy".
Une branche avait passé successivement au Port de Retournac, à Vaunac, Artias, Chomelix, La Valette de Saint Paulien. En 1383, Jean d'ALLIER de Saint-Didier rend hommage à l'évêque pour ses biens d'Artites et Artias; il est notaire royal à Retournac, son fils Jean est seigneur de Pieyres le 20 décembre 1395. Jordanet d'ALLIER, alias d'ALHIET (car en changeant de pays l'orthographe du nom s'altère) rend hommage aux du BOYS en 1399 pour ses biens de Chomelix ainsi que Jean d'ALLIER, époux de Philippa de JUSSAC, de Retournac. En 1428, Pierre d'ALHIET est à La Valette. Il épouse Alix de VISSAGUET.
(Sources : Archives du Marquis des ROYS. Archives de Don Joa de MELLO, à Lisbonne).
(source : Les Orfèvres du Puy-Notre-Dame, par Noël THIOLLIER, notes généalogiques par A. BOUDON-LASHERMES, Saint-Félicien, 1943, page 74).
Vals ; terroir de Reilhac : Monitoire du 17 octobre 1326, de l'Official du Puy enjoignant à Jean d'ALLIER, de payer à la Collégiale une dîme annuelle de 16 laggènes de vin, pour une vigne sise au terroir de Reilhac (AD 43 G514).
Clause du testament de Jean d'ALLIER, bourgeois du Puy, léguant à Saint-Georges une somme de 60 sous d'or pour la célébration annuelle de quatre messes anniversaire du 3 juillet 1361 (AD 43 G381).
Reconnaissance féodale du 25 août 1355, par Pierre d'ALLIER, à Mathieu SERPOIL, vicaire de cette vicairie (de la Collégiale, vicaire Pierre JOSSERAND) pour une maison sise au Puy, rue de l'Ouche des Frages, et qu'il avait acquise de guillaume CHANDORAT, chevalier (AD 43 G469).

ALLIER Jehan
ALLIER Hugon
ALLIER Jean
LA ROCHE (de ) Catherine
 
 
 




ALLIER Jehan - 8 680
- Seigneur de la Fressange, Munas, etc.

Testament : 1 décembre 1556 Maître Antoine BALMAT, notaire à Saint-Didier
Décès : vers 1557

Père : ALLIER Gabriel ( ? - <> J 1508 & J 1509 )
Mère : RODILHON Florence ( ? - ? )

Union : DU PONT Blanche ( ? - ? )
Mariage par contrat : 1521 au château de Quintenas (Vivarais)
Parmi les témoins furent Jean de PELISSAC, Charles de JUSSON, seigneur de BEAULMES.
Enfants : ALLIER Gabriel ( J 1532 - < 1583 )
ALLIER Robert ( J 1576 - 1609 )
ALLIER David Christophe ( ? - J > 1566 )
ALLIER Jacques ( ? - > 1583 )
ALLIER Nicolas, dit Frère Jean ( ? - ? )
ALLIER de LA FRESSANGE Isabeau ( ? - ? )
ALLIER de LA FRESSANGE Jeanne ( ? - ? )
Note individuelle : Il constitue à sa soeur Marguerite 600 livres de dot, plus 100 pour ses vêtements nuptiaux.
Selon l'Armorial du Vivarais, page 11, en 1537, noble Jean d'ALLIER, seigneur de Fressange et paroisse de Saint-Didier, afferma le bien de Munas pour le prix de 285 livres.
Il traite avec son frère Charles, le 2 avril 1539.

Il paraît dans des actes dès 1511, au moins jusqu'en 1544. Il vivait encore avec son épouse en 1551. En 1556, des cartes terrestres furent établies (Ms Chaleyer, liasse 1276).
En 1523, les rentes de La Fressange sur le faubourg de Lyon sont établies (Terrier DEVILLE n° 5, Ms Chaleyer, liasse 1276), ainsi d'ailleurs que celles sur le faubourg de La ... (N) 1 et 2 terrier DEVILLE, Fonds Chaleyer, liasse 1276). Une copie de ces reconnaissances se trouve d'autre ... (Fonds Chaleyer, liasse 1285).
Leur deuxième fils, Jean, succéda au premier, Gabriel, à la tête de la seigneurie.
(cf d'Azur au Lion d'Argent, par Paul RONIN, tome III, page 71).

Nous avons trouvé un Bénévis par Jean ALLIER à Jean FERRON, "d'une place requise du susdit messire Charles de Joyeuse, à titre d'hommage, sise au-desus de la place de Saint-Didier appelée de Vienne "alias de Four" confrontant de matin ; avec les murailles de ladite ville, du vent, la muraille de la maison forte du dict Allier, du couchant à Grégoire Claude et, de bise, la rue publique, sur le cens de 15 deniers et intagres de 70 livres (an 1515)." (source : D'azur au Lion d'Argent, par Paul Ronin, tome I, page 197).

ALLIER Jehan
ALLIER Gabriel
ALLIER Jehan
SAINT-JEURE (de ) Marguerite
RODILHON Florence
RODILHON Pons
 


                     


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