Ascendants de Marie Aimé Désiré GUINARD

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Jusqu'à la 17e génération.

 Génération 1

1 Marie Aimé Désiré Aimé GUINARD, Chevalier de la Légion d'honneur , né le 8 mai 1856, au domicile parental, 5 rue de Foy à Saint-Etienne (Loire), décédé le 17 juin 1911, à l'Hôtel-Dieu, 1 rue de la Cité à Paris (4ème), à l'âge de 55 ans, Docteur en médecine, chirurgien de l'Hôtel-Dieu à Paris [Docteur en médecine, demeurant 12 rue de Seine, à son mariage, en 5/1886. Demeurait 13 rue de Seine à Paris (VIème arrondissement) en 2/1887, 2/1889, 10/1891. Demeurait 20 rue Godot de Mauroi à Paris (IXème arrondissement) en 1/1894. Demeurait 3 Avenue du Coq à Paris, à son décès. Il effectua un an de service militaire, apparemment au service de Santé des Armées. Il fut président de Syndicat des médecins de la seine, vice-président de la Société anatomique, membre de la Société de chirurgie. A 22 ans, il arrive à Paris, en 1875, où il est étudiant en médecine. Après deux ans de stage en pharmacie, il fut externe des hôpitaux en 1878-1879, puis interne de 1880 à 1883, chez VERNEUIL à la Pitié, puis chez TILLAUX à Beaujon. Après son externat, il assura son clinicat comme chef de clinique chez VERNEUIL à la Pitié. Il soutint sa thèse de doctorat en 1884 sur le traitement de la pleurésie pulmonaire. Il fut aide d'anatomie à la faculté en 1884, chef de clinique chirurgicale en 1886, chirurgien des hôpitaux en 1892, assistant de PEYROT. Il dirigea, à partir de 1899, et successivement les services de chirurgie des hôpitaux d'Ivry, de Bicêtre, de la maison Dubois à Paris, de l'hôpital Saint-Louis, et enfin, en 1906 de l'Hôtel-Dieu.
Il fut président du Syndicat des Médecins de la Seine, vice-président de la Société Anatomique, secrétaire général de le Société Française de Chirurgie, secrétaire de rédaction du Bulletin Général de Thérapeutique où il publia de nombreux articles. Il tomba sous les balles d'un déséquilibré, alors qu'il devait présider en septembre 1911 la section chirurgicale du Congrès de la tuberculose de Rome. Il collabora au "Traité de chirurgie clinique et opératoire" de LE DANTEC, avec un article traitant des affections chirurgicales de l'abdomen. Il a aussi écrit : Comparaison des organes génitaux externes dans les deux sexes(1866); Du meilleur mode de traitement de la pleurésie purulente (1884); Traité chirurgical du cancer de l'estomac. Gastrectomie, gastro-entérostomie, opérations diverses (1892), volume rédigé suite à un séjour en Autriche et en Suisse en 1890 où il étudia la maladie avec les médecins locaux. Il avait en France vulgarisé la chirurgie de l'estomac. (sources : "Qui êtes vous?-Annuaire des Contemporains Français et Etrangers", 1909-1910, Librairie Delagrave, Paris, page 237 article GUINARD; "Dictionnaire de Biographie Française", par Roman d'AMAT, Paris, 1986, fascicule XCVII, page 285). Selon la transcription d'une lettre du docteur GUILLAUME (demeurant 33 rue d'Amsterdam à Paris, et dont Aimé fut témoin de mariage en 1895) adressée le 11 juin 1959 au docteur Urbain GUINARD, c'est à Paris, qu'il donna sa première leçon du cours annexe de propédeutique chirurgicale, à l'Hôtel-Dieu, lieu où il devait mourir. D'autre part, à son arrivée à Paris, il avait trouvé pour l'accueillir, les amis de son père, le docteur Louis DUCOUR, qui l'aida de ses conseils; les familles PROST, parents de sa femme, DAQREEL-COURRAS, où son couvert l'attendait souvent pour le dîner. Cette même lettre du docteur GUILLAUME parle d'une anecdote de la Révolution Française. Un ancêtre d'Aimé, malheureusement non nommé dans la lettre, "ramassé par le Comité Révolutionnaire, était conduit au Tribunal de Montbrison, lorsqu'un garde de la colonne l'entendant appelé GUINARD, lui demande s'il n'était pas du Dauphiné; sur sa réponse affirmative, ce compatriote le fit évader la nuit suivante, et ainsi éviter "l'abbaye de monte à regret", comme on appelait la guillotine !". Le docteur GUILLAUME précisait alors : "J'ai connu ce détail dans les souvenir de Victor GUINARD, le père d'Aimé". Il fut assassiné, à l'Hôtel-Dieu, sur son lieu de travail, de cinq balles de revolver, tirées à bout portant par un fou du nom de Louis Jacente Candide HERRERO. Ce dernier avait été soigné par le docteur GUINARD, et lui reprochant une impuissance suite à l'opération d'un abcès à l'anus, le tua pour se venger. Le docteur GUINARD est décédé après 5 jours d'agonie, ayant été atteint au pied, au bras, au ventre et deux fois dans la région lombaire. Il sera nommé chevalier de la Légion d'honneur, par décret en date du 17 ou 18 juin 1911. Ses obsèques furent célébrées aux frais de la ville de Paris le 21 juin 1911, à Notre-Dame. Le corps avait été exposé dans une chapelle ardente de la cour d'honneur de l'hôtel-Dieu.
(Sources : Nous possédons à ce sujet les photocopies des articles parus dans "Le Matin" des 13, 14, 15, 18 et 22 juin 1911, avec photos les 13 et 22, "Le Figaro" des 13, 14, 17, 18 et 22 juin 1911, "L'Echo de Paris" des 13, 14, 16, 17, 18 et 22 juin 1911.)],

…marié le 7 mai 1886 à Paris (6ème), avec Marie Eugénie Augustine Marie SÉNAC, née le 27 avril 1860, à  Vichy (Allier), sans profession.

 Génération 2

2 Victor Jean GUINARD, né le 21 avril 1822, à Saint-Etienne, baptisé à la paroisse Notre-Dame à Saint-Etienne, décédé après le 23 septembre 1891, Pharmacien [Elève en pharmacie, domicilié rue Neuve à Saint-Etienne, en 8/1845. Il fit ses étude à Paris, en même temps que le père du docteur GUILLAUME, entre 1840 et 1848. Il fut interne dans les services des docteurs ROUX, GUERSANT et CHOMEL à l'Hôtel-Dieu à Paris. Il s'établit pharmacien à Saint-Etienne en 1849. A son mariage, était pharmacien, domicilié rue de Foy à Saint-Etienne. Pharmacien rue de Foy en 8/1850, 4/1853, 2/1855, 3/1855. Pharmacien 5 rue de Foy en 12/1851, 12/1853, 2/1854, 5/1856, 8/1858, 11/1860. Demeurant 3 rue de Foy en 10/1868, 6/1871. Domicilié 6 rue Traversière en 11/1887, 1/1888.],

... marié le 29 octobre 1849 à Saint-Etienne, avec...

3 Jeanne Mélanie Joséphine PROST, née le 14 février 1828, au domicile parental, rue Saint-André à Saint-Etienne [Note : Fille de Jean-Claude PROST et de Marie-Claudine PAREAL], ... dont:

  1. Joseph Marie Paul Paul, né le 29 août 1850 à Saint-Etienne, Négociant en soie brute,  marié avec Marguerite Marie "Louise" Julienne Agathe de DOUHET, Sans profession.
  2. Marie Claudine Jeanne, née le 26 décembre 1851 à Saint-Etienne, décédée le 6 avril 1853 au domicile parental, rue de Foy, à Saint-Etienne (à l'âge de 15 mois).
  3. Marie Pierre Antoine Henri, né le 3 décembre 1853 à Saint-Etienne, décédé le 11 février 1854 au domicile parental, 5 rue de Foy à Saint-Etienne (à l'âge de 2 mois). 
  4. Marie Louise Claudine, née le 1er février 1855, au domicile parental, rue de Foy à Saint-Etienne, décédée le 20 mars 1855, au domicile parental, rue de Foy à Saint-Etienne (à l'âge de un mois).
  5. Marie Aimé Désiré Aimé, Voir 1.
  6. Marie Jules Régis, né le 7 août 1858, au domicile parental, 3 rue de Foy à Saint-Etienne, décédé le 26 novembre 1860, au domicile parental, 5 rue de Foy à Saint-Etienne (à l'âge de 2 ans).
  7. Alexandre Marie Georges Georges, né vers 1862, décédé le 15 mars 1892, dans son domicile, 9 rue de la Bourse à Saint-Etienne (à l'âge d’environ 30 ans), Ingénieur des mines.

 Génération 3

4 André GUINARD, né le 15 septembre 1787, Saint-Bonnet-le-Château (Loire), décédé le 22 juillet 1845, dans son domicile, rue Neuve à Saint-Etienne (à l'âge de 57 ans), Marchand drapier, puis négociant [Note : Négociant rue Neuve à Saint-Etienne, en 4/1811, 11/1812, en 10/1817, 9/1820, 12/1825, 1/1827, 2/1827, 4/1827, 1/1828, 9/1830, 2/1833. Marchand drapier rue Neuve, en 4/1815, en 11/1833. Drapier rue Neuve en 4/1822. Le 11 mars 1813, il achète avec son beau-frère Pierre Victor ROBIN-CHÂTEAUNEUF, le domaine des FROTTON-LANDUZIèRE. Le 13 août 1813, il achète une maison appartenant à Mathieu BESSY, son beau-père, sise 12 rue Saint-François à Saint-Etienne. Le 1er août 1818, il signe un contrat, enregistré le 5, réglant les conditions d'une société entre Jean GUINARD, son père, et lui-même, pour le commerce de la draperie, pour une durée de 3, 6, 9 ou 12 ans, avec pour raison sociale "jean GUINARD père et fils". André prit ensuite la succession de son père comme marchand de drap rue Neuve à Saint-Etienne. Son fils Joseph fera fortune dans la rubanerie, tandis que son autre fils Victor Jean s'établira pharmacien à Saint-Etienne.].

... marié le 4 juin 1810 à Saint-Etienne, avec...

5 Marguerite Etiennette Antoinette BESSY, née le 6 mars 1790 à Saint-Etienne, , décédée le 5 mars 1849, dans son domicile, rue Saint-Louis à Saint-Etienne (à l'âge de 58 ans), Rentière [Note : Marguerite BESSY était souvent appelée Anne. Par acte du 12 février 1811, elle reçoit, en don de ses parents, une maison sise 7 rue Neuve à Saint-Etienne. Le 5 août 1845, elle achète une concession perpétuelle au cimetière du Cré de Roch à Saint-Etienne (n° 91bis et 92bis).], ... dont:

  1. Catherine Jeanne Jenny,.
  2. Marie GUIGNARD.
  3. Jean Urbain.
  4. Louise Charlotte.
  5. Antoinette Monique.
  6. Joseph Gabriel Etienne Marcellin, mon arrière-arrière-arrière grand-père.
  7. Victor Jean, Voir 2.
  8. Marie Catherine Valérie.
  9. Marie Olympe.
  10. Louise Caroline.
  11. Enfant mort-né.
  12. Joseph Jules.

 Génération 4

8 Jean GUINARD, né le 7 février 1760 à Saint-Laurent-en-Royans (Drôme), décédé le 7 novembre 1821à Saint-Etienne (à l'âge de 61 ans), Marchand drapier, puis négociant. [Note : Fils de Pierre GUINARD et de Claire BON].

... marié le 10 octobre 1786 à Saint-Bonnet-le-Château, avec...

9 Marie FAURE, née le 13 janvier 1754 à Saint-Bonnet-le-Château, décédée le 11 mars 1820 à  Saint-Etienne (à l'âge de 66 ans), Marchande [Note : Selon Jeanne CARTAN, elle était la dernière de six enfants, deux garçons et quatre filles, dont seules l'aînée et Marie se marièrent et eurent une descendance, mais la descendance de l'aînée s'éteignit avec Madeleine de SAINT-ANGE, qui n'eut pas d'enfants et dont le frère resta célibataire. Ces deux derniers étaient les enfants de Célestine DUPUY de Quérézieux.], ... dont:

  1. André Voir 4.

10 Mathieu Etienne BESSY, baptisé le 3 août 1762, paroisse Notre-Dame à Saint-Etienne, Négociant [Note : Négociant domicilié rue Neuve en 1810. Il était ami de Joseph Gabriel CELLE, son beau-frère. Sa société, "Bessy et Cie", fut mise en liquidation judiciaire pour faillite par jugement du 15 octobre 1812.],

... marié le 21 avril 1789 à Saint-Didier-en-Velay (Haute-Loire), avec...

11 Catherine CELLE de DUBIS, née le 27 mai 1769 à Saint-Didier-en-Velay, décédée le 12 juin 1837 à Saint-Etienne (à l'âge de 68 ans), Rentière [Note : Après le décès de son père, elle passa plus de 3 ans chez divers parents. Elle fut placée aussi placée pendant 4 ans par sa mère chez les religieuses de Saint-Didier-en-Velay, et dans ce couvent, elle allait à l'école des pauvres. A 16 ans, elle fut placée comme pensionnaire pendant 2 ans au couvent de Bourg-Argental (42). Elle était mineure à son mariage, et ne fut majeure que le 27 mai 1790, à l'âge de 21 ans. Elle fut spoliée de l'héritage de son père et de son oncle par son frère. En 1806, elle le traîna en justice et obtint gain de cause, par jugement rendu le 20 juin 1807 à Grenoble (38). Sur son acte de décès, elle est domiciliée rue de la Bourse. Elle est cependant, selon les archives familiales, décédée dans la maison Philippe, sise rue de la Paix à Saint-Etienne, où elle habitait une chambre donnant sur la rue, au 2ème étage de ladite maison.], ... dont:

  1. Marguerite Etiennette Antoinette Voir 5.
  2. Joseph Etienne Marcellin, né le 28 septembre 1791 à Saint-Etienne, décédé en septembre 1825 (à l'âge de 34 ans), marié [Note : A introduit le premier dans le Forez la fabrication du fer à l'Anglaise (source : Le Forez Pittoresque, par F. THIOLLIER, volume textes, page 434).].
  3. Charles, né vers 1793, Négociant [Note : Négociant rue Mi-carême à saint-Etienne, en 2/1833. Négociant demeurant rue de la Paix, en 1837. Il fut nommé tuteur de Jules Joseph BESSY, fils mineur de Joseph BESSY.].

 Génération 5

18 Jean FAURE, né vers 1718, décédé le 3 avril 1769, dans sa maison à Saint-Bonnet-le-Château, inhumé le 4 avril 1769, dans le cimetière de Saint-Bonnet-le-Château (à l'âge de peut-être 51 ans), Maître menuisier [Note : Acte introuvable, car l’année est manquante aux archives de la commune],  

... marié le 23 novembre 1751 à Saint-Bonnet-le-Château, avec...

19 Barbe GLAIZE, née vers 1729, décédée le 21 avril 1808, dans son domicile à Saint-Bonnet-le-Château (à l'âge de peut-être 79 ans), Marchande [Note : Selon Jeanne CARTAN, Barbe Glaize avait un frère, l'abbé Glaize, père Cordelier, qui fut parait-il un orateur remarquable, et qui, à partir de 1780, prêcha 32 carêmes.], ... dont:

  1. Antoinette, dite Toinon, décédée avant 23 février 1813, mariée avec Jean-Marie CHALANCON, Cultivateur [Note : Peut-être née le 20 février 1763 à Saint-Bonnet, ou le 9 novembre 1764].
  2. Arnould Scipion "Urbain", baptisé le 12 janvier 1759 à Saint-Bonnet-le-Château, décédé le 25 juillet 1847 à Givors (Rhône), inhumé le 27 juillet 1847 à Givors (à l'âge de peut-être 88 ans), Prêtre sociétaire de l'église de Saint-Bonnet-le-Château [Note : Il eut pour parrain le chevalier Arnould Scipion Urbain de PUJOLS, châtelain de Saint-Bonnet-le-Château. C'est de là que vient la tradition d'avoir un urbain à chaque génération dans la branche cadette. Selon Jeanne CARTAN, il était le quatrième enfant, et fit ses études ecclésiastiques et devint curé de Givors (69) et chanoine de la Primatiale de LYON (voir sur la photocopie du classeur de Jeanne Cartan, la copie de l'acte de décès, avec la notice élogieuse qui le suit). Il était docteur en théologie et bachelier de l'université de Valence, vicaire de Saint-Bonnet-le-Château en 1786 et prêtre sociétaire de l'église paroissiale de Saint-Bonnet. Il fut nommé curé de Givors en 1803, contribua de toutes ses forces à la construction de l'église de sa paroisse, où la première messe fut célébrée en 1823.].
  3. Damien Jean-Baptiste, né vers 1761, décédé le 5 janvier 1771, dans la maison de sa mère à Saint-Bonnet-le-Château (à l'âge de peut-être 10 ans) [Note : Peut-être né le 24 juin 1760 à Saint-Bonnet].
  4. Jean, Clerc au palais demeurant à Montbrison.
  5. Jean, Maître serrurier à Saint-Bonnet-le-Château [Note : Négociant à Saint-Bonnet-le-Château, en vendémiaire an VIII. Marchand à Saint-Bonnet-le-Château, en 2/1822.].
  6. Jeanne, décédée avant 23 février 1813, mariée avec Jean CHAPERON, Cultivateur [Note : Peut-être née le 17 janvier 1764 à Saint-Bonnet].
  7. Jeanne Marie, née vers 1766, décédée le 2 novembre 1772 à Saint-Bonnet-le-Château (à l'âge de peut-être 6 ans) [Note : Peut-être née le 1er mars 1767 à Saint-Bonnet].
  8. Loüise [Note : Peut-être née le 3 mars 1769 à Saint-Bonnet].
  9. Louise Charlotte [Note : Peut-être le 15 décembre 1757 à Saint-Bonnet].
  10. Marie Voir 9.
  11. Marguerite, née vers 1755, décédée le 22 mai 1769, dans la maison de sa mère à Saint-Bonnet-le-Château (à l'âge de peut-être 14 ans) [Note : Peut-être née le 13 mars 1755 à Saint-Bonnet].

20 Etienne BESSY, né vers 1726, décédé, Marchand bourgeois [Note : Marchand demeurant à Saint-Etienne, paroisse Notre-dame, à son mariage, en 11/1755],  

... marié le 27 novembre 1755, paroisse Notre-Dame à Saint-Etienne, avec...

21 Louise BERAUD, née vers 1737, ... dont:

  1. Mathieu Etienne Voir 10.

22 Jean-Baptiste CELLE, Seigneur de l'Aulagnier et de Duby, né le 17 juin 1729 à Riotord (Haute-Loire), décédé le 14 novembre 1774 (à l'âge de 45 ans), Ecuyer [Note : Habitant le lieu de Dubie, paroisse de Riotord, à son mariage en 10/1757.
Dit habitant de Saint-Didier-en-velay au mariage de son fils Joseph Gabriel. CELLE du BY, l'Ollagnier (Riotort), XVIIIe s. : D'argent à un croissant de gueules au chef d'azur, chargé de trois étoiles d'or (AS) (source : Répertoire Héraldique ou Armorial Général du Forez, par Louis-Pierre GRAS, page 55). Anobli en vertu de l'Edit du 1er novembre 1750 créant la noblesse militaire.probablement éteinte. Vota en 1789 à Montbrison (source : La Noblesse de France Subsistante, par le baron WOËLMONT de BRUMAGNE, tome III, page 200). Riotord, canton de Montfaucon (43). En 1789, une partie de Riotord dépendait de la province de Velay, de la subdélégation et sénéchaussée du Puy, et l'autre de la province de Forez et de l'élection de St-Etienne. Son église paroissiale, diocèse du Puy et archiprêtré de Monistrol-sur-Loire, était consacrée à Saint Jean-Baptiste; le prieur de Saint-Sauveur-en-Rue présentait à la cure (source : Dictionnaire Topographique de la Haute-Loire, page 232). Riotord, ou Dunerette, l'un des deux ruisseaux qui forment la Dunières, prend naissance dans la commune de Saint-Sauveur-en-Rue (42), entre dans le département de la Haute-Loire, près du château de Duby et arrose la commune de Riotord (source : Dictionnaire Topographique de la Haute-Loire, page 233). testament: 2 mai 1767],

... marié le 18 octobre 1757 à Saint-Didier-en-Velay, avec...

23 Marguerite PICHON, née le 22, et baptisée le 24 janvier 1731 à Saint-Didier-la-Séauve (Haute-Loire), décédée le 25 pluviôse an VI (13 février 1798) (à l'âge de peut-être 67 ans) [Note : Son parrain était seigneur de La Rivoire, et le mari de sa marraine sieur de Malescours. Elle fut nommée tutrice de ses deux enfants, Joseph Gabriel et Catherine, après la mort de leur premier tuteur, son frère, Jean Joseph PICHON, en 1776. En 1790, habitait Saint-Didier-en-Velay. Saint-Didier-la-Séauve, arr. d'Yssingeaux. En 1789, St-Didier-la-Séauve, qui était le siège de l'une des dix huit baronnies diocésaines de la province du Velay, appartenait à la subdélégation et sénéchaussée du Puy. Son église paroissiale, diocèse du puy et archiprêtré de Monistrol-sur-Loire, était consacrée à Saint Didier; l'évêque en était collateur (source : Dictionnaire Topographique de la Haute-Loire, page 249). Saint-Didier-en-Velay, arr. Yssingeaux, Ch. l. cant; La Séauve, vestiges d'un château du XIIème siècle (source : Atlas des Châteaux Forts en france, page 435).], ... dont:

  1. Claudine Gabrielle, née et baptisée le 25 juillet 1761 à Saint-Didier-la-Séauve.
  2. Joseph Gabriel, né le 29, et baptisé le 30 août 1762 à Saint-Didier-la-Séauve, marié le 11 mars 1793 à  Lyon (Rhône) ,Rhône-Alpes,FRANCE, avec Catherine Claire Barthelemie SONYER, née le 15 septembre 1774, fille de Jean François Marcellin SONYER DU LAC (1747-/1793) et Claire Elisabeth Pierrette BAROU de LA LOMBARDIÈRE de CANSON ou BAROU de CANSON (1751) [Note : Habitait Saint-Didier-en-Velay à son mariage. ll fut héritier testament aire de son oncle maternel Jean Joseph PICHON. A acquis de Mathieu Etienne BESSY, une maison sise 7 rue Neuve à Saint-Etienne. 124 (n° d'ordre de la liste des Trois Ordres) et 65 (n° d'ordre du procès-verbal du 23 mars 1789). M. CELLE du BY, sgr de l'Ollagnier, paroisse de Riotord, par M. de LA TOUR de VARAN. (source : L'assemblée de la Noblesse du Bailliage de Forez en 1789, par Henri de JOUVENCEL, pages 21, 29 annexe et 47).].
  3. Catherine CELLE de DUBIS Voir 11.

 Génération 6

38 Jean-François GLAIZE, né vers 1695, décédé le 23 décembre 1762, Périgneux (Loire), Inhumé le 24 dans l'église de périgneux en présence de Claude HUCHARD DUMOLIN, notaire royal (à l'âge de peut-être 67 ans), Maître chirurgien à Périgneux,

... marié le 22 janvier 1725 à Périgneux, avec...

39 Marguerite CHABANES, baptisée le 30 mai 1701, au bourg de Périgneux [Note : Son parrain était prêtre curé de Saint-Maurice-en-Gourgois], ... dont:

  1. Antoine, né en 1725, Notaire et procureur en la juridiction de Miribel et Périgneux,  marié [Note : Notaire royal à Périgneux (42), en 10/1786. Notaire impérial à Périgneux, en 1808.].
  2. Barbe Voir 19.

40 Etienne BISSY, décédé avant 27 novembre 1755, Journalier du lieu de Saint-Romain [Note : Antoine BESSY, relieur de livres; Lyon, XVIIème siècle. Cité en 1617 et 1626. RONDOT, Relieurs, page 10 - Les Relieurs de Livres à Lyon du XIX au XVIIème siècle, Paris, 1896. BESSY, architecte; Lyon, XVIIIème siècle. Rue St-Jean, en 1788. Indicateur des... Personnes de Qualité de la Ville de Lyon pour l'année 1788, Lyon, page 19). (source : Dictionnaire des Artistes et Ouvriers d'Art du Lyonnais, tome I, page 83). XVIIème siècle : Antoine BESSY, marchand libraire et maître relieur (1617-1626) (source : Les Relieurs de Livres à Lyon, page 10).],

... marié le 24 novembre 1712 à Saint-Romain-en-Jarez (Loire), avec...

41 Claudine BOURDON, décédée après 17 novembre 1755, ... dont:

  1. Etienne BESSY Voir 20.

42 Antoine BERAUD, Marchand fourbisseur à Valbenoite [Note : D'autres graveurs stéphanois célèbrent bifurquent quelques temps de la tradition. Ainsi ..., Marcellin BéRAUD (1741-1800), attiré et porté sur la vie publique, qui ceint l'écharpe de député Rhône-et-Loire, en 1792, mais déçu, revient rapidement à son outil de prédilection. (source : Gravure Moderne de Saint-Etienne Capitale de l'Armurerie Française, par Maurice FORISSIER, page 26).],

... marié avec...

43 Laurence SOVICHE, ... dont:

  1. Louise Voir 21.

44 Jean-Baptiste CELLE DU BY, Seigneur de l'Aulagnier et de Duby près Riotord, décédé avant 18 octobre 1757, Ecuyer [Note : Il se vit accorder un congé militaire le 8 mai 1720 pour se marier (Source : Armorial Général du Velay, par Georges PAUL, Marseille, reprint, 1975, pages 96-97). CELLE du BYE (ou Duby), lieutenant en 1726; lieutenant-colonel au régiment Royal-Wallon en 1744. Participa au siège de Kell (1733), et fut à Etlingen et Philisbourg (1734), à Prague et à Dettingen (1743), à Ypres et Furnes (1744), à Bruxelles et à Raucoux (1746), après avoir participé à la célèbre bataille de Fontenoy (1745), à Lawfeld et Berg-po-Zoom (1747), à Maestricht (1748). Brigadier des armées du Roi, d'Infanterie, le 10 mai 1748, et fait chevalier de Saint-Louis, le chevalier du Bye (ou encore du By) commanda à Nieuport de 1757 à 1762. CELLE Jean-Louis-Marie, né au Puy le 12 février 1944. De la fondation macrobiotique vellave, il a fondé et dirige le journal "Le Compas". (source : Dictionnaire Biographique de la Haute-Loire, par Gaston JOUBERT, Yssingeaux, 1982, page 89).],

... marié avec...

45 Magdelene DENIS d'ALLEMANCES, décédée après 18 octobre 1757, ... dont:

  1. Jean-Baptiste CELLE Voir 22.

46 Joseph Gabriel PICHON, Seigneur du Bouchet , né le 25 mars 1682, décédé avant 18 octobre 1757, Avocat en parlement [Note : Qualifié de noble. La famille PICHON a laissé des traces profondes à Saint-Didier. Ses membres ont été notaires, avocats, procureurs, consuls, vice-gérant de la baronnie.Gabriel PICHON, fils de Jean, était procureur du Baron de Saint-Didier, puissant seigneur, Guillaume de Joyeuse, maréchal de France. Il mourut en 1586 (Voir si cette date est juste ou bien si c'est 1686, et donc une erreur de saisie), dans les paisibles fonctions de sa charge. Le 12 janvier 1738, vice-gérant, il présidait la réunion convoquée par le prieur curé De CLAVIERES, pour s'entendre à l'amiable sur la quantité de grains que chaqe tenancier était obligé de payer au premier curé, en raison de son droit de dîme. La maison des PICHON était à l'angle, sur la ruelle du faubourg de la Péchoire, en face de la propriété des Augustines. Armes : De vair au chef de gueules chargé d'un lion naissant. (source : D'azur au Lion d'Argent, par Paul RONIN, tome III, page 110). En 1771, aurait été brigadier dans la compagnie de Beauveau (source : La Famille de SAGNARD de LA FRESSANGE, une famille noble à Saint Didier en Velay, par Jérôme SAGNARD, page 14). testament: 14 avril 1745 [Maître GUIGONNET, notaire à Saint-Didier] - Saint-Didier-la-Séauve,43,Haute-Loire,Auvergne,FRANCE],

... marié le 30 janvier 1714 à Saint-Didier-la-Séauve, avec...

47 Claudine de SAIGNARD DAILLIER, née vers 1680, décédée le 11 juin 1770 à  Saint-Didier-la-Séauve (à l'âge de peut-être 90 ans) [Note : Quatrième enfant du couple, elle fut admise à Saint-Cyr, comme sa soeur Marie], ... dont:

  1. Jean Joseph, décédé le 4 et inhumé le 5 août 1776 à Saint-Didier-la-Séauve, Ecuyer, garde du corps du roi [Note : Capitaine de cavalerie, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, brigadier des gardes du corps. Ancien militaire, et riche célibataire, il fut nommé tuteur en 1774, de Joseph Gabriel et Catherine CELLE, institué par Jean-Baptiste CELLE, son beau-frère. Décédé "ab intestat" selon certaines sources. Testament : 2 aout 1776 : Par ce testament, il institue Joseph Gabriel CELLE comme héritier, avec usufruit à Marguerite PICHON. Mais ce testament fut considéré comme nul, car deux des témoins furent jugés incapables, car légataires.].
  2. Jean, né le 28 novembre 1716.
  3. Jacques, né le 28 novembre 1717.
  4. Marie, né le 10 mars 1721.
  5. Catherine, née vers 1726, décédée le 11 janvier 1770 à Saint-Didier-la-Séauve (à l'âge de peut-être 44 ans) [Note : Décédée ab intestat].
  6. Marguerite Voir 23.

 Génération 7

78 Anthoyne CHABANES, décédé avant 16 août 1723, Bourgeois [Note : CHABANNES, à Périgneux, XVIIe siècle : D'azur à trois tours crénelées d'argent, maçonnées de sable, terrssées de sinople, cellle du milieu ajourée d'une porte & sommée d'une autre tour aussi d'argent, toute trois pavillonnées & sommées chacune d'une croix d'argent (A G) (Source : Armorial Général du Forez, par Louis-Pierre GRAS, Lyon, 1874, page 55).],

... marié le 16 avril 1697 à Périgneux, avec...

79 Catherine MAY [Note : Sur son acte de Mariage, elle est dite "de la ville de Montbrison, demeurant à présent chez son frère, curé dudit lieu" (de Périgneux).], ... dont:

  1. Catherine, née le 2 décembre 1699 à Périgneux.
  2. Marguerite Voir 39.
  3. Marie, née le 2 juin 1703 à Périgneux, décédée le 16 et inhumée le 17 août 1723 à Périgneux (à l'âge de 20 ans).
  4. Toussainte, née le 22 mai 1705 à Périgneux.
  5. Madeleine, baptisée le 18 mars 1708 à Périgneux [Note : Son parrain fut François MAY, bourgeois de Montbrison, et sa marraine Demoiselle Madeleine RUDEL, de Saint-Bonnet-le-Château].
  6. Pierre, né le 23 novembre 1709 à  Périgneux.
  7. Barbe CHABANNE, née le 1er octobre 1711 à Périgneux, décédée le 4 juin 1750 à Crémeaux (Loire) (à l'âge de 38 ans), mariée en juin 1734 à Périgneux, avec Antoine FIALIN, Seigneur de Reynards , baptisé le 21 octobre 1703 à Saint-Germain-Laval (Loire), inhumé le 7 avril 1771 à Crémeaux (à l'âge de peut-être 67 ans), Notaire royal et procureur d'office à Crémeaux, fils de Jean FIALIN (1674-1710) et Marguerite MIVIÈRE (1671-1718).
  8. Antoine CHABANE, baptisé le 1er mai 1716 à Périgneux [Note : Son parrain fut Antoine CHABANE, marchand à Saint-Bonnet-le-Château, et sa marraien Marguerite CHABANE].

80 Anthoine BISSY, décédé après 24 novembre 1712, Journalier,

... marié avec...

81 Denise SEITARON, décédée avant 24 novembre 1712, ... dont:

  1. Etienne Voir 40.

82 Jean BOURDON, décédé après 24 novembre 1712, Clostrier de Saint-Romain-en-Jarez,

... marié avec...

83 Jeanne CHAVANEL, décédée après 24 novembre 1712, ... dont:

  1. Claudine Voir 41.
  2. Pierre, décédé après 24 novembre 1712.

88 Etienne Jean CELLE DU BY, Seigneur du By, baptisé le 23 août 1654 à  Saint-Sauveur-en-Rue (Loire), décédé le 20 novembre 1709 à Riotord (à l'âge de peut-être 55 ans), Marchand, écuyer, bourgeois, héraut d'armes de France [Note : Succède à son père dans sa charge. Est confirmé en anoblissement le 21 novembre 1708. Cette famille, originaire du Forez, possédait les fiefs de Duby ou de By, L'Aulagnier à Ritord. Armes : D'azur au chevron d'or, accompagné en chef de deux étoiles d'argent et en pointe d'un dauphin renversé et contourné du même (règlement d'armoiries du 19 avril 1701). Alias : D'argent au croissant cometé de gueules au chef d'azur chargé de trois étoiles d'or (STEYERT, GRAS). Alias : Ecartelé d'azue, alias de sable à l'aigle éployée d'or, et d'azur au sautoir d'or, et sur le tout : d'argent au croissant, etc... (ASSIER de VALECHES, JOUVENCEL). Il y aurait (selon Jérôme REYNAUD, confirmé par Jean TRICOU), aux Archives municipales de Lyon (série BB 442, f° 45), un document indiquant que Jean Etienne et son père gardaient les portes de Lyon, daté du 14 décembre 1673, et un autre document (série BB 452, f° 1) concernant André CELLE. (cf : Armorial et Répertoire Lyonnais, par Jean TRICOU, tome V, pages 21-22). CELLE de DUBY, seigneurs de Duby et de l'Aulagnier près Riotord (Velay). Famille de Marlhes en Forez. Anoblie en 1701 en la personne de Jean CELLE, bourgeois de la ville de Lyon, héraut d'armes de la province de Dauphiné par acquisition du 11 mai 1674. Son fils Etienne-Jean CELLE qui lui succéda dans cette charge, obtint confirmation dudit anoblissement le 21 novembre 1708... D'autres membres de cette famille se sont signalés dans les rangs des catholiques pendant les guerres de la Ligue. Plusieurs officier dont deux au régiment de Lautrec-Dragons, tués à l'ennemi au début du XVIIIème siècle; un Garde du corps du Roi (1784); un lieutenant de louveterie à Saint-Didier-la-Séauve (1807). Existante à Paris.
Armes : D'azur, au croissant d'argent soutenant un coeur de même enflammé de gueules; au chef d'argent chargé de trois étoiles d'azur. Les armes indiquées à la fin de cette notice sont celles portées par la branche de Saint-Didier-la-Séauve. On trouve aussi : d'argent, au croissant cometé de gueules, à un chef d'azur chargé de trois étoiles d'or (D'ASSIER de VALENCHES). Alias : D'azur, au chevron d'or accompagné en chef de deux étoiles d'argent et en pointe d'un dauphin renversé et contourné de même (Lettres de noblesse du 19 avril 1701). Cette famille, convoquée en 1789 à l'Asemblée de la noblesse du Forez, compte en outre plusieurs officiers, chevaliers de Saint-Louis. (cf : Armorial Général du Velay, par Georges PAUL, pages 96-97 et 503). Seigneurs du By, Grangeneuve, etc. (Forez), Ollanières (Ollagnier, Aulanières paroisse de Riotord), etc. (Velay. Armes : d'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux étoiles d'argent et en pointe d'un dauphin renversé et contourné de même lettres de Noblesse du 19 avril 1701). Alias : d'azur, à un coeur d'argent, soutenu d'un croissant de même; au chef de même, chargé de trois étoiles d'azur. Alias : écartelé : aux 1 et 4, d'azur, à l'aigle éployée d'or (alias : de sable); aux 2 et 3, d'azur, au sautoir d'or; sur le tout : d'argent, au croissant cometé de gueules; au chef d'azur, chargé de trois étoiles d'or (D'ASSIER de VALENCHES). D'ASSIER de VALENCHES mentionnant en 1860, cette maison, encore représentée à Paris, écrivait : "M. CELLES, des seigneurs du by et de l'Ollagnier, étaient, depuis longtemps, en possession de la charge de héraut d'armes, lorsque des lettres de noblesse de 1631 reconnurent leurs services remontant à l'époque des guerres de Religion; deux capitaines tués dans celle de la Succession, un officier-général tiré de la Maison du Roi, décoré jeune pour sa belle conduite aux batailles de Fontenoy et de Rocoux; enfin les services de son successeur, aussi garde du corps, et chevalier de Saint-Louis sous la Restauration, sont les reliefs de cette honorable famille encore auhourd'hui attachée à l'armée par deux fils, l'un dans la cavalerie, l'autre jeune officier dans l'un de nos bataillons d'élite de chasseurs à pied; le troisièem, l'aîné, est resté le coadjuteur de son père". D'autre part, cette famille serait originaire de Marlhe, et aurait été anoblie en la personne de Jean CELLE, qui bourgeois de la ville de Lyon, avait acquis, le 11 mai 1674, la charge de héraut d'armes de la province de Dauphiné. Noble Jean CELLE, sgr de Grangeneuve, du lieu de Malle-Counière (par. de Marlhe), habitait en 1712, la paroisse de Saint-Front. Le 4 juin 1726, il épousa Marie-Thérèse de BANNE de BOISSY, fille de Louis, sgr de BOISSY, et de Suzanne BAUD de MARCOUX. N. CELLE DU BY, convoqué à l'assemblée de la Noblesse de la Sénéchaussée du Puy en 1789, avait épousé N. du FORNEL, de Saint-Didier-la-Séauve. (source : Nobiliaire du Velay et de l'Ancien Diocèse du Puy, par Gaston de JOURDA de VAUX, tome I, pages 205-206). Messire Nicolas Martigniat, seigneur du Bouchet, écuyer, héraut d'armes de France du titre de Dauphiné, charge acquise de Jean CELLE, demeurant à Dubie, paroisse de Riotord, qui l'avait lui-même acquise de François LENOIR, le 4 juin 1674. (source : Les Châteaux historiques du Forez, par Emile SALOMON, volume 2).],

... marié vers 1680 avec...

89 Marie REDON, décédée le 25 mai 1716 à Riotord, inhumée le 27 mai 1716 à Riotord, ... dont:

  1. Claude CELLE.
  2. Marie, née le 22 février 1680 à Riotord, décédée le 17 décembre 1731 à Saint-Sauveur-en-Rue (à l'âge de 51 ans), mariée le 26 janvier 1700 à Saint-Sauveur-en-Rue, avec Claude NAYME, né le 23 janvier 1676 à Saint-Sauveur-en-Rue, décédé le 23 avril 1742 (à l'âge de 66 ans), Machand bourgeois, marguillier [Note : Ou 1679, selon les sources].
  3. Marie Catherine CELLE, née le 27 juin 1682, au Bic à Riotord, mariée le 22 novembre 1701 à Riotord, avec Pierre GUERIN, décédé le 18 mai 1741.
  4. Jean CELLE, né le 13 février 1685 à Riotord.
  5. Marie CELLE, née le 26 juin 1686 à Riotord.
  6. Jean CELLE, né le 30 mars 1689 à Riotord.
  7. Jean CELLE, né le 28 et baptisé le 29 septembre 1691 à Riotord.
  8. Catherine, née le 21 mai 1693, au Bic à Riotord, décédée le 6 septembre 1740 à La Ravarine à Riotord (à l'âge de 47 ans), mariée le 12 février 1720, aux Ravarines à Riotord, avec Jean-Baptiste FONTFREYDE, né le 28 février 1670 à Riotord, décédé le 5 avril 1735, à La Ravarine à Riotord (à l'âge de 65 ans).
  9. Jean CELLE, né le 19 août 1696 à  Riotord.
  10. Marie-Anne CELLE, née le 22 juillet 1698, au Bic à Riotord.
  11. Marianne CELLE, née le 22 juillet 1699 à Riotord.
  12. Jean CELLE, né le 3 février 1700, au bic à Riotord.
  13. Jean-Baptiste Voir 44.
  14. Marie CELLE, née le 23 octobre 1703, au Bic à Riotord.

90 Jean DENIS, Seigneur d'Allemances , Allemancetttes, Blanzac, La Salce, né le 25 mars 1636, décédé en 1705 (à l'âge de 69 ans), Ecuyer, docteur en droit et avocat, conseiller du Roi et sous-doyen magistrat au sénéchal et siège présidial du Puy [Note : Fut élu 1er consul du Puy en 1671, conseiller du Roi en la sénéchaussée du Puy (1692). Armes : D'azur à un chevron d'or accompagné en pointe d'une merlette d'argent becquée d'or, et une étoile d'or, armées de flèches d'or de même, posée au franc-canton (Armorial Général de France, par Ch. d'HOZIER). Le Fief d'Allemance, est situé à Félines, en Haute-Loire. Guillaume d'ALLEMANCES, chevalier, seigneur dudit lieu, fut témoin d'une donation faite au sacristain-mage de La Chaise-Dieu, le 10 septembre 1275 (CHASSAING, Spic. Briv., p 144). Voir aussi Archives de la Haute-Loire, série E, et minutes ROCHE, notaire 1690-91 fol 33 (cf Dictionnaire des fiefs de la Basse-Auvergne, par Albert de REMACLE, tome II, pages 944-945). DENIS d'ALLEMANCE : Velay. Ecuyer, seigneur de Clérac, Salseblansac. Baron du Besset, Pompeyrant. Lettres de relief de dérogeance en 1713. Chevalier de Saint-Lazare en 1730. Page de la duchesse de Bourgogne. d'Azur au chevron d'or accompagné en pointe d'une merlette d'argent becquée d'or et à l'angle dextre du chef d'une étoile rayonnante de mesme (source : Grand Armorial de France, par Henri JOUGLA de MORENAS, tome VII, page 212).],  

... marié le 15 décembre 1663 avec...

91 Jeanne d'AURIER d'OLLIAS, ... dont:

  1. Magdelene DENIS d'ALLEMANCES. Voir 45.
  2. André Dominique, Seigneur d'Allemances et d'Allemancettes baron du Besset, né en 1655, décédé après 1744, Chevalier, conseiller du Roi, lieutenant général d'épée en la sénéchaussée du Puy, marié le 20 février 1688, en la maison de Jean de FILLèRE, seigneur et baron du Charrouilh, devant maître ROCHE, notaire au Puy-en-Velay (Haute-Loire), avec Laurence de BEAUMONT de ROCHEMURE, Dame du Besset , née vers 1670, décédée avant 13 février 1724 [Note : Fut élu premier consul du Puy le 1er mars 1702. page 122 , art 4 : Art à rayer c'est un double employ avec l'art ci-dessous, il a une ordonnance de décharge de cet art, du 8 fév 1752. Le sieur abbé DENIS DALMANSE (309) chanoine du Puy et comme tuteur des mineurs de Barbe BONNEFOUX pour trois directes dans les lieux de Bois Noir, les Coussouces, les Combettes, la Gazelle dans lad paroisse payera comme dessus dix huit livres, cy----18L. note 309 : Jean Joseph DENIS d'ALLEMANCE, baron du Besset, capitaine de cavalerie dans le régiment de Chamborant, fils d'André Dominique, chevalier, lieutenant général d'épée en la sénéchaussée du Puy et de Laurence de BEAUMONT de ROCHEMURE, dame du Besset, avait épousé en 1727 Marie Barbe BONNEFOUX. A sa mort en 1750, ses enfants mineurs : Gabrielle, religieuse de la Visitation au Puy, Marie-Catherine, mariée le 21 janvier 1745 à Jean Dominique SAIGNARD de SASSELANGE, capitaine au régiment d'Auvergne, fils de jean Joseph (voy. 235), et Madelaine, eurent comme tuteur leur oncle Mre Abel DENIS d'ALLEMANCE, chanoine, abbé de l'église Saint-Pierre-Latour du Puy, décédé le 6 août 1758 à 55 ans (De LESCURE. Arm. Gén. 433, reg. du Puy). page 123, art 7 : Par ordonnance du 22 may 1752 l'art cy contre modéré de moitié. Le sieur du Besset du Puy pour une directe payera trente six livres cy---------36 L. (source : Almanach de Brioude, 1958-59, n° 107) Homme habile et sans scrupule, il fabrique de la fausse monnaie dans le château du Besset en 1711, château que lui avait transmis sa femme (source : Les SAGNARD de SASSELANGE et leurs héritiers les de JERPHANION, par Jérôme SAGNARD, page 24). Il fut d'abord lieutenant général d'épée au siège présidial d Puy, il sera élu premier consul, le 1er mars 1702 (source : La Baronnie du Besset, par Pierre CUBIZOLLES, page 72).].
  3. Madeleine DENIS d'ALLEMANCES, née vers 1670, mariée (1) avec Christophe de MALBEC, Seigneur de Briges, mariée (2) le 6 janvier 1692, devant Maître Jean PHINES, notaire au Puy-en-Velay, avec Nicolas François Dominique de CHASTEL, Seigneur et baron de Condres , né vers 1660, Chevalier.
  4. Jacques, Sieur de Labro , Major au régiment d'Aunis.
  5. Jeanne, mariée avec Jean CHAMBON, Seigneur et baron de Cussac .
  6. Marguerite, décédée le 16 juillet 1708, mariée le 20 octobre 1693 avec Nicolas de FRÉTAT, Seigneur de Sarra , La Chapelle, etc..., né le 26 janvier 1666, baptisé le 2 février 1666 à Arlanc (Puy-de-Dôme), décédé avant 1708, Ecuyer.

92 Jean PICHON, décédé avant 30 janvier 1714, Bourgeois, avocat et docteur en droit [Note : Premier consul de Saint-Didier, le 1er mai 1682 et le 12 juin 1716, il prend part à toutes les délibérations au sujet de l'Hôtel-Dieu. PICHON : Lettres patentes portant anoblissement de Robert PICHON, de Bordeaux, en 1590 (source : Dictionnaire des Anoblis). Une transaction intervint en 1486, le 11 septembre, entre le seigneur de Joyeuse et Etienne PICHON touchant la métairie du Mas, près Saint-Didier (cf Jean PIQUET, Manuscrit, folio 220 et Fonds Chaleyer l. 1278, n° 4) (source : D'azur au Lion d'Argent, par Paul Ronin, tome I, page 195).],  

... marié avec...

93 Marie ou Marthe RONAT [Note : Famille RONAT de VILLE : On ne possède pas de rensignements bien précis sur les origines de cette famille, sinon quelques actes trouvés dans les registres paroissiaux. Désiré-Marcellin RONAT, consul à Saint-Didier, fut désigné aux Etats du velay, le 22 février 1644 (ARNAUD : Histoire du Velay, t II, p 175). Un Ronat, notaire, est l'auteur d'un terrier de Cornillon, en 1538 (SONYER du LAC : OP cité, p 66). Christophe de RONAT de VILLE, fils du précédent, sans doute, épousa en 1678 (le 16 octobre 1678), Marie de VERON (1657-1719), fille de Jean de VERON, écuyer, seigneur de Montroyat, capitaine châtelain de Saint-Didier et de Catherine PIQUET du COIN. Les armoiries de la maison étaient : d'azur à un rocher d'argent surmonté en chef d'une étoile d'or à droite et d'un croissant d'argent à gauche (Armorial Général de France, cote 139, f° 360 ets. somme re.). (source : D'azur au Lion d'Argent, par Paul RONIN, tome III, pages 188-119). De RONAT ou RONNAT. -- Noblesse inscrite à l'Armorial manuscrit de 1450. Pierre RONAT, chevalier, est cité dans un accord de 1307. Trois chanoines-comtes de Brioude (1334-1411). Eteinte. Armes : Ecartelé : aux 1 et 4 fascé d'argent et d'azur de six pièces; aux 2 et " d'argent, au lion de gueules. Cri : Rochebrune ! RONAT (Jean) fit inscrire en 1696 ses armoiries dans d'HOZIER. Il portait :  D'azur, à un rocher d'argent, surmonté en chef d'une étoile d'or à dextre et d'un croissant d'argent à senestre. (Armorial Général du Velay, par Georges PAUL, Marseille Reprints, 1975, page 401).], ... dont:

  1. Joseph Gabriel Voir 46.

94 Gabriel ALLIER de SAIGNARD, Seigneur de La Fressange , né vers 1627, décédé le 5 août 1702 à Saint-Didier-la-Séauve (à l'âge de peut-être 75 ans), Ecuyer [Note : Maintenu le 20 décembre 1668, inscrit dans d'HOZIER et auteur des marquis de La Fressange, existants. (Armorial Général du Velay, par Georges PAUL, Marseille Reprints, 1975, page 409). Maintenu dans sa noblesse par jugement souverain du 20 décembre 1668, c'est probablement lui qui acquit la terre de La Fressange de la maison de NéRESTANG (L'Assemblée de la Noblesse du Bailliage de Forez en 1789, par Henri de JOUVENCEL, page 557). Seigneur de la Fressange dès 1670 au moins, il vivait avec son épouse en 1689 (source : Nobiliaire du Velay et de l'Ancien Diocèse du Puy, par Gaston de JOURDA de VAUX, tome VI, page 118). Il fut maintenu, avec son père, le 20 décembre 1668. Cette branche aînée s'est continuée jusqu'à nos jours. Elle est représentée, en 1818, par M. de SAIGNARD de LA FRESSANGE, baron de Queyrières, aide-major, chef d'escadron des grenadiers de la Roche-Jacquelein (source : Nobiliaire Universel de France, par Nicolas de SAINT-ALLAIS, tome XIII, page 402). Maintenu dans sa noblesse, le 20 décembre 1668, conjointement avec son père, ainsi que nobles Jean-Baptiste de SAIGNARD, seigneur de Glavenas, César de SAIGNARD, seigneur du Vernet, et Christophe de SAIGNARD, son frère; fut institué légataire de son père, les 5 et 6 septembre 1677, indépendamment des donations avantageuses qu'il en avait reçues lors de son mariage; transigea avec son père et Antoine de SAIGNARD, seigneur de la Rivoire, son frère, touchant leurs droits successifs; passa une transaction, le 20 janvier 1686; fit une donation à son fils aîné, Jean ALLIER de SAIGNARD, le 20 avril 1694, ratifiée par acte du 26 août 1699 (source : Nobiliaire Universel de France, par Nicolas de SAINT-ALLAIS, tome XV, page 216). ALLIER : Lettres patentes portant érection de la terre et seigneurie de Nointel en marquisat en faveur d'Edouard ALLIER, seigneur de Nointel. Données à Paris, septembre 1654; enregistrées au Parlement de Paris le 3 septembre 1701 (source : Dictionnaire des Anoblis, page 5). D'azur à un aigle éployé d'argent. La branche de la Fressange porte les armoiries des ALLIER de LA FRESSANGE (Armorial Général de France dressé par Ch. d'HOZIER, généralité de Montpellier, publié par Louis d'IZARNY-GARGAS, Paris 1989, pages 321 et 327). SANHARD de LA FRESSANGE : Ecartelé : 1 et 4 d'azur au sautoir d'or; 2 et 3 d'azur à l'aigle éployée d'argent : Velay et Vivarais; anobli en 1439; branche de Choumouroux éteinte (source Catalogue de la Noblesse Française, par Régis VALETTE et Robert LAFFONT, Paris, page 175). evenement: Donation 20 avril 1694 au profit de son fils aîné Jean, donation ratifiée par acte du 26 août 1699.],  

... marié le 5 octobre 1666, devant Maître GUERIN, notaire royal au siège de Montfaucon en Velay (Haute-Loire), avec...

95 Marguerite de NAVETTE de PIROLLES, Seigneur de [Note : Originaire de Montbrison], ... dont:

  1. Jean Armand, Baron de Queyrières seigneur de La Fressange, décédé avant 17 novembre 1739, Ecuyer, puis chevalier, gendarme de la maison du Roi, marié le 6 juillet 1700 avec Jeanne de LAFAYETTE [Note : Fils aîné du couple, il fut baron parier, pour un tiers, de la baronnie de Queyrières. Par sentence rendue en 1736 par les Etats du Velay, un tiers de ladite baronnie fut adjugée à son fils (source : Nobiliaire du Velay et de l'Ancien Diocèse du Puy, par Gaston de JOURDA de VAUX, tome VI, page 118). Baron parier, pour un tiers, de la baronnie diocésaine de Queyrières. En 1704, il est membre de la confrérie des Pénitents Blancs et du saint-Sacrement. Par une sentence rendue en 1736 par les Etats du Velay, un tiers de ladite baronnie est adjugée à son fils (source : La Famille de SAGNARD de LA FRESSANGE, une famille noble à Saint Didier en Velay, par Jérôme SAGNARD, page 12).].
  2. Jean Joseph, Seigneur de La Fressange , Chevalier, gendarme de la garde ordinaire du Roi, marié le 20 avril 1694 avec Magdeleine de SAIGNARD, baptisée le 3 novembre 1679, décédée après 27 juillet 1695, fille de François de SAIGNARD, Baron de Queyrières et des Etats du Velay , seigneur de Glavenas, Maumeyre et autres places et Hélène de LA RIVOIRE ou PICHON de LA RIVOIRE [Note : Second enfant du couple. Gendarme de la garde ordinaire du roi du 3 janvier 1693 au 22 mars 1701, puis gendarme de la garde du roi le 15 octobre 1705. Il est le héros involontaire d'une mésaventure qui inspira une pièce de théâtre intitulée Le Borgne. L'un des gendarmes de la garde ordinaire du Roi, en 1694 (source : Nobiliaire Universel de France, par Nicolas de SAINT-ALLAIS, tome XV, page 216). Gendarme de la garde ordinaire du Roi du 3 janvier 1693 au 22 mars 1701, puis gendarme de la garde du Roi le 15 octobre 1705. Il est victime d'une mésaventure, dans la nuit du 18 au 19 novembre 1698, en rentrant au pays à l'occasion d'une permission de six mois. Après une soirée arrosée, avec son ami mousquetaire noir de FORT de CASTELNAUDARY, ils montent se coucher. L'un d'eux, pris d'une subite et pressante envie d'uriner, cherche un pot de chambre et, n'en trouvant pas, il soulève la guillotine de sa fenêtre et se soulage. Il n'avait pas vu le deuxième consul BERTRAND, qui passait à ce moment-là et l'arrose. Ce dernier, sentant son honneur bafoué, demande séance tenante réparation à l'hôtelier. Il décide de faire sonner le tocsin de la ville pour appeler du renfort (le tocsin avait alors vocation d'alerte en cas d'incendie ou d'attaque ennemie), d'où un certain affolement. BERTRAND réussit à forcer la porte de l'hôtel et réveille nos deux voyageurs. Dans la lutte qui s'engage, le consul est blessé à l'oeil par une hallebarde de l'un de ses gardes, ce qui met en émoi les habitants accourus en pleine nuit. L'un de nos voyageurs tombe du lit à cause de ce brutal réveil, et même douloureux, car il met même le pied dans le pot de chambre qu'il avait désespérément cherché tout à l'heure, et doit combattre dans cette fâcheuse posture. Les deux hommes se défendent toute la nuit. Sous la pression des vicomtesses de POLIGNAC accourues apporter leur aide pour débloquer la situation, ils se rendent au petit matin, ayant obtenu la promesse d'une libération très rapide. Cette promesse n'est pas tenue, et lorsque le verdict tombe, ils sont condamnés et emprisonnés pour quatre mois dans les geôles ponotes. Cette aventure drôlesque inspire à Antoine CLET, imprimeur du Puy, une pièce de théâtre, intitulée Le Borgne, et publiée en 1703. Les archives familiales conservent un exemplaire manuscrit de cette oeuvre, ce qui laisse à penser qu'elle fut jouée à La Fressange. (source : La Famille de SAGNARD de LA FRESSANGE, une famille noble à Saint Didier en Velay, par Jérôme SAGNARD, pages 10-11).].
  3. Marie SEIGNARD de LA FRESSANGE, baptisée le 30 décembre 1675 (Ou le 10, selon les sources. Son parrain fut Christophe de SAIGNARD, écuyer, seigneur de Saint-Julien, et sa marraine Marie de VERON de MONTROYET représentant Marie de NAVETTE.) [Note : Troisième enfant du couple , elle fut admise à Saint-Cyr. Elle fut admise à Saint-Cyr. Elle est enterrée dans l'église de Saint-Didier, sous le vocable de Saint-Loup. Son héritière est sa soeur Catherine, qui hérite de 1 300 Livres (source : La Famille de SAGNARD de LA FRESSANGE, une famille noble à Saint Didier en Velay, par Jérôme SAGNARD, page 12).].
  4. Claudine de SAIGNARD DAILLIER Voir 47.
  5. Charles SEIGNARD de LA FRESSANGE, baptisé le 11 novembre 1686 [Note : Cinquième enfant du couple. Son parrain fut Charles Achille, marquis de NERESTANG, comte d'Entremont, grand maître des ordres royaux et militaires de Notre-Dame de Mont Carmel et de Saint-Lazare de Jérusalem, seigneur et baron de Saint-Didier, Aurec, Oriol, La Chapellle, Saint-Férréol, Saint-Victor-sur-Loire, Gruillon, Roche-en-Régnier... , et sa marraine Agnès de CUSSON, femme d'André Dominique d'APCHON, baron de Vaumières.].
  6. Catherine SEIGNARD de LA FRESSANGE.
  7. Charlotte SEIGNARD de LA FRESSANGE, née vers 1671, décédée le 23 novembre 1699 (à l'âge de peut-être 28 ans).
  8. Jacques SEIGNARD de LA FRESSANGE, baptisé le 3 février 1682 [Note : Son parrain fut Jacques de BOURBON, docteur ès médecine à Saint-Didier, et sa marraine Catherine MATHEVON].

 Génération 8

156 N... CHABANES,

... marié avec...

157 ? ?, ... dont:

  1. Antoine, Maître perruquier à Saint-Bonnet-le-Château.
  2. Christophe CHABANNE, décédé avant 19 octobre 1723, Notaire. Marié avec Suzanne DAVID.
  3. Anthoyne Voir 78.

176 Jean CELLE DU BY, Seigneur de La Frachette du By, baptisé le 30 mars (Ou janvier, selon les souces. Son parrain fut Jean BAYLE, notaire royal, et sa marraine Marie MATHEVET, de La Ravarine.) 1625 à Marlhes (Loire), décédé le 27 (0u le 22, selon les sources) août 1707, au Bic à Riotord, inhumé à Marlhes (à l'âge de peut-être 82 ans), Bourgeois de la ville de Lyon, Héraut d'armes de la province de Dauphiné [Note : Il devient héraut d'armes par achat de charge le 11 mai 1674. Est anobli en 1701. "MM. CELLE, seigneurs du By et de l'Ollagnier, étoient, depuis longtemps, en possession de la charge de héraut-d'armes, lorsque des lettres de noblesse de 1631 reconnurent leurs services remontant à l'époque des guerres de Religion; deux capitaines tués dans celle de la sucession, un officier-général tiré de la maison du roi, décoré jeune pour sa belle conduite aux batailles de Fontenoy, et de Raucoux; enfin, les services de son sucesseur, aussi garde-du-corps et chevaler de St-Louis sous la Restauration, sont les reliefs de cette honorable famille encore aujourd'hui attachée à l'armée par deux fils, l'un dans la cavalerie, l'autre jeune officier dans nos bataillons d'élite de chasseurs à pied; le troisième, l'aîné, est resté coadjuteur de son père" (Source : L'Assemblée Bailliagère de la Province de Forez en 1789, par Mr d'ASSIER de VALENCHES, Lyon, 1860, page 39). "Messire Nicolas de MARTIGNIAT, seigneur du Bouchet, écuyer, héraut d'armes de France du titre de dauphiné, charge acquise de Jean CELLE, demeurant à Dubie, paroisse de Riotord, qui l'avait lui-même acquise de françois LENOIR, le 4 juin 1674." (Source : Les Châteaux Historiques du Forez, par Emile SALOMON, tome II, Henebont, page 38 article Le Bouchet). Selon M. d'ASSIER de VALENCHES, les CELLE, seigneurs du By et de l'Ollagnier, paroisse de Riotord, étaient héraut d'armes de France avant 1631, date de leurs Lettres d'anoblissement (non retrouvées) pour leurs services dans les guerres de religion. Par contre, sont conservées au Cabinet des titres, les Lettres Patentes de noblesse, données à Versailles en avril 1701, en faveur de Jean CELLE, héraut d'arme de France du titre de Dauphiné depuis le 4 juin 1674. Ledit Jean CELLE était du nombre des 500 anoblis créés par l'édit du mois de mars 1696 et c'ést lui qui obtint le règlement d'armoirie du 19 avril 1701. Monsieur CELLE du BY, écuyer, seigneur de l'Ollagnier, comparant (remplacé par Monsieur de la TOUR VARAN) en Forez en 1789 avait épousé N... du FORNEL, de Saint-Didier, soeur de Madame SONYER de DUBAC (Source : L'Assemblée de la Noblesse du Bailliage de Forez en 1789, par Henri de JOUVENCEL, Lyon, 1911, page 129). La famille CELLE du BY est anciennement connue en Forez. Jean CELLE, qui obtint les lettres de noblesse de 1701 demeurait Lyon. Cette famille était représentée sous NAPOLEON III par deux jeunes officiers (Source : Dictionnaire des Familles Françaises Anciennes ou Notables à la Fin du XIXème Siècle, par Gustave CHAIX-d'EST-ANGE, tome V, Paris, 1983, pages 124-125). Famille de Marlhes en Forez. Anoblie en 1701, en la personne de Jean CELLE, bourgeois de la ville de Lyon, héraut d'armes de la province de Dauphiné par acquisition du 11 mai 1674. D'autres membres de cette famille se sont signalés pendant les guerres de la Ligue. Plusieurs officiers dont deux au régiment de Lautrec-Dragons, furent tués à l'ennemi au début du XVIIIème siècle, un garde du corps du roi (1784), un lieutenant de louveterie à Saint-Didier-la-Séauve (1807). Cette famille existe à Paris (Source : Armorial Général du Velay, par Georges PAUL, Marseille, reprint, 1975, pages 96-97).
Seigneurs du By, Grangeneuve, Ollanières. Cette famille est représentée à paris en 1860, selon d'ASSIER de VALENCHES. Noble Jean CELLE, seigneur de Grangeneuve, du lieu de Malle-Counière (paroisse de Marlhe), habitait en 1712, la paroisse de Saint-Front. Le 4 juin 1726, il épousa Marie-Thérèse de BANNE de BOISSY, fille de Louis, seigneur de Boissy, et de Suzanne de BAUD de MARCOUX (Source : Nobiliaire du Velay et de l'Ancien Diocèse du Puy, par le vicomte Gaston de JOURDA de VAUX, tome I, Le Puy, 1924, pages 205-206) CELLE du BYE (ou Duby) : Lieutenant en 1726, lieutenant-colonel au régiment Royal-Wallon en 1744. Participa au siège de Kell (1733), et fut à Etlingen et Philisbourg (1734), à Prague et à Dettingen (1743), à Ypres et Furnes (1744), à Bruxelles et à Raucoux (1746), après avoir participé à la célèbre bataille de Fontenoy (1745), à Lawfeld et Berg-op-Zoom (1747), à Maestricht (1748). Brigadier des armées du roi, d'infanterie, le 10 mai 1748, et fait chevalier de Saint-Louis, le chvalier du Bye (ou encore de By) commanda à Nieuport de 1757 à 1762 (Source : Dictionnaire Biographique de la haute-Loire, par Gaston JOUBERT, Yssingeaux, 1982, page 89). Armes : Ecartelé aux un et quatre d'azur, à l'aigle éployée d'or. (alias), de sable; aux deux et trois d'azur au sautoir d'or; sur le tout d'argent au croissant cometé de gueules, au chef d'azur chargé de trois étoiles d'or (l'Assemblâee Bailliagère de la Province de Forez en 1789, Par d'ASSIER de VALENCHES). D'argent à un croissant cometé de gueules, au chef d'azur chargé de trois étoiles d'or (Grand Armorial de France, par Henri JOUGLA de MORENAS). D'azur, au croissant d'argent soutenant un coeur de même enflammé de gueules; au chef d'argent chargé de trois étoiles d'azur (Armorial Général du Velay, par Georges PAUL). D'Azur au chevron d'or accompagné en chef de deux étoiles d'argent et en pointe d'un dauphin renversé et contourné du mesme (Règlement d'armoirie du 19 avril 1701). De La Frachette / du Bic. Serait décédé au Bic et inhumé à Marlhes. (voir fichier Famille CELLE de DUBY.doc). S'installe à La Frachette, puis à Riotord, puis au Bic (voir fichier ascendance d'Alain PICAUD).],

... marié le 9 juillet 1641 à Marlhes, avec...

177 Marguerite DAVIER ou DAVID, née vers 1626 (Après 1628, selon certtaines sources) au Chambon (Loire), décédée le 2 juin 1681 à Marlhes (à l'âge de peut-être 55 ans), ... dont:

  1. Jean, né vers 1644, décédé le 18 novembre 1684, au Bic à Riotord (à l'âge de peut-être 40 ans).
  2. Catherine, baptisée le 27 février 1650 [Note : Son parrain fut Etienne CELLE, son oncle].
  3. Etienne Jean Voir 88.
  4. Etienne, né le 23 août 1654 à Saint-Sauveur-en-Rue.
  5. Claude, Seigneur de L'Olagnier , né vers 1657, décédé en 1715 (à l'âge de peut-être 58 ans), Ecuyer, marié le 14 janvier 1686 à Saint-Genest-Malifaux (Loire), avec Isabeau DUPRÉ, née le 11 mai 1656 à Saint-Genest-Malifaux, décédée le 18 octobre 1691 à Saint-Genest-Malifaux (à l'âge de 35 ans). [Note : Voir courriers de Marie-Françoise PEYRACHE].
  6. Marie, baptisée le 11 janvier 1660 à Saint-Sauveur-en-Rue, décédée avant 7 juillet 1717 à Marlhes, mariée le 13 janvier 1679, à Marlhes, avec Jacques COURBON, né le 24 avril 1652 à Marlhes, décédé le 25 janvier 1722, à La Faye à Marlhes (à l'âge de 69 ans), Marchand de La Faye, fils de Charles COURBON (1604-1678) et Anne SOUVIGNET (†1679/) [Note : Son parrain fut Jean CELLE, et sa marraine Marie CELLE].
  7. André, baptisé le 9 janvier 1663 à  Marlhes [Note : Son parrain fut André CELLE, de Tournon, et sa marraine Marguerite DESSAIGNES].
  8. Françoise, née vers 1666, décédée, décédée et inhumée le 28 janvier 1728 à Sainte-Sigolène (Haute-Loire) (à l'âge de peut-être 62 ans), mariée le 4 février 1687 à Riotord, avec Claude BERNARD, décédé le 21 août 1729, à Reveyrolles à Sainte-Sigolène, Marchand de Reveyrolles.
  9. Louis, baptisé le 25 mars 1668 à Saint-Sauveur-en-Rue [Note : Son parrain fut Louis MARTEL, et sa marraine Jeanne GERY].
  10. Marguerite, née le 28 février, et baptisée le 2 mars 1671 à Saint-Sauveur-en-Rue, décédée le 16 juillet 1707, à Reveyrolles à Sainte-Sigolène, inhumée à Sainte-Sigolène (à l'âge de peut-être 36 ans), mariée le 1er février 1695 à Sainte-Sigolène, avec Jean RABEYRIN, décédé avant 17 juillet 1707 [Note : Son parrain fut Jean CELMLE, et sa marraine Marguerite MIRANDON].

180 Isaac DENIS, Seigneur de La Salce Blanzac et autres lieux, décédé après 29 septembre 1637, Ecuyer, conseiller du Roi, receveur des tailles du diocèse du Puy, premier consul du Puy [Note : Premier consul du Puy en 1633. Testament : 29 septembre 1637],

... marié le 21 avril 1622 avec...

181 Marie GÉRENTÈS, décédée avant 1654, ... dont:

  1. Marguerite, Dame d'Alleyrac, mariée le 4 mars 1669 avec Charles de BÉRARD de MONTALET, Baron de Cleyrac , Capitaine au régiment Royal-Cavalerie.
  2. Jean Voir 90.
  3. Marie.

182 Pierre d'AURIER, Seigneur de Piessac et d'Ollias , décédé le 6 septembre 1725, Notaire à Craponne (Haute-Loire) [Note : Notaire en 1679, seigneur de Piessac de 1679 à 1713. Il acquit, en 1688, de la famille GALLET la seigneurie de Piessac dont sa descendance a gardé le nom (source : Dictionnaire des Familles Françaises ou Notables à la fin du XIXe siècle, par Gustave CHAIX-d'EST-ANGE, tome XIII, page 137). AURIER, alias d'AURIER : Seigneurs de Piessac, d'Ollias, du Fayet, de Villedieu, de La Boriasse, de Maisonseule, de La Monatte, etc... (Velay). Haute bourgeoisie de Craponne, vivant noblement. Pierre AURIER, natif de cette ville, était notaire au Puy en 1424; André AURIER, licencié ès lois, juge de la vicomté de Polignac (1448); Jean, procureur, et Antoine AURIER, notaire au Puy en 1547; Claude et Bernard (1578); André AURIER, consul de Craponne (1594). Filiation suivie depuis Pons AURIER (1614), marié à Benoîte ROQUEYROL. Des chanoines de Notre-Dame du Puy dès le XVème siècle; de nombreux notaires; un célèbre avocat à Toulouse; des premiers consuls à Craponne; divers officiers, chevaliers de Saint-Louis, dont Jacques Philippe AURIER, sieur de Maisonseule, capitaine au régiment d'Auvergne, blessé à Clostercamp (1760), et Pierre Camille d'AURIER de PIESSAC, chef d'escadrons des lanciers de la Garde, officier de la Légion d'honneur (1786-1866); un capitaine en premier de la Garde Nationale (1790); un maréchal-major dans les Gardes du rps du Roi d'Espagne décédé en 1758. Deux branches principales : Les seigneurs de Piessac, les Seigneurs d'Ollias convoquée en 1789 à l'Assemblée de la sénéchaussée du Puy. Armes : D'azur, au chevron d'or, accompagné de trois besants de même; au chef d'argent chargé de deux branches de laurier de sinople, posées en sautoir. Alias : D'azur, au chevron d'or, accompagné de trois besants de même; au chef cousu de gueules, soutenu d'une devise d'or et chargé d'un laurier d'argent, posé en fasce. Supports : deux lévriers contournés d'argent, l'un assis, l'autre grimpant. (cf : Armorial Général du Velay, par Georges PAUL, page 25). Acheta le fief de Piessac en 1690 à Jacques de LA CHASSAIGNE, chevalier, seigneur de Sereys, Chomelix-le-Bas, Piessac, Villedieu, Crénilhac, etc... (source : Dictionnaire Généalogique des Familles d'Auvergne, par le comte Albert de REMACLE, tome II, page 273). Seigneurs de Piessac, le Fayet (Faÿt, Fey, Faÿ), Ollias, la Boriasse, la Monatte, Maisonseule, Villedieu, Ancette, etc. (Velay). Armes : d'azur, au chevron d'or, accompagné de trois besants de même, 2 en chef et 1en pointe; au chef d'argent, chargé de deux branches de laurier de sinople, passées en sautoir. Alias : d'azur, au chevron d'or, accompagné de trois besants de même, 2 en chef et 1 en pointe; au chef cousu d'azur, soutenu d'une devise d'or, et chargé dune branche de laurier d'argent, mise en fasce. Cette famille a donné deux chanoines de N. D. du Puy : François AURIER (1467-1484) et André AURIER (1470); trois consuls du Puy : Antoine DAURIER, notaire (1670), et Jean-Laurent DAURIER, bourgeois (1675); un "escuyer du Roy" : Antoine DAURIER, dit DAURIER du FAÿT, sgr d'Ollias (1773). Cette maison a formé deux branches principales : celles des seigneurs de Piessac et celle des seigneurs d'Ollias. (source : Nobiliaire du Velay et de l'Ancien Diocèse du Puy, par Gaston de JOURDA de VAUX, tome I, page 69).],

... marié avec...

183 Marie BARJON, ou BARIER, ou BAYON, ... dont:

  1. Marie, née en 1678, décédée le 12 novembre 1711 (à l'âge de 33 ans), mariée (1) le 18 juin 1697 avec Pierre PORRAT, mariée (2) le 12 novembre 1711 avec Pierre DUPOUX, né en 1682, décédé en 1756 (à l'âge de 74 ans).
  2. Antoinette, née en 1687.
  3. Caprais, né en 1693.
  4. Christophe, Prêtre sociétaire de Craponne.
  5. Claude, Seigneur de Piessac , né le 19 juin 1683, Craponne-sur-Arzon (Haute-Loire), Premier consul de Craponne, marié (1) le 31 janvier 1707 avec Antoinette de VINOLS, marié (2) le 10 février 1719 avec Marie-Françoise d'AUTIER de SAINT-SAUVEUR [Note : Seigneur de Piessac de 1713 à 1732, il fut premier consul de Craponne en 1714].
  6. Reine, née en 1688.
  7. Pierre, né en 1690.
  8. Louise, née en 1693.
  9. Marie-Anne d'AURIER de PIESSAC, mariée le 24 novembre 1726 avec Alexandre de LA ROCHENÉGLY, Seigneur de Chamblas , Chevalier.
  10. Jeanne d'AURIER d'OLLIAS Voir 91.

188 Jean de SAIGNARD, Seigneur des Préaux , Montméat, Poinsac, La Fressange, décédé avant 1682, Ecuyer, bailli d'Yssingeaux [Note : Premier enfant du couple. Est l'auteur de la branche des seigneurs de La Fressange, titre que lui apporta son épouse. Il hommagea le fief domanial de La Fressange, le 7 septembre 1670, avec sa femme et son fils, à Charles Achille marquis de NERESTANG, baron de Saint-Didier. Il fut maintenu dans sa noblesse, par jugement souverain du 20 décembre 1668. Habitant Maumeyres (D. de vienne). Armes : écartelé : aux 1 et 4, d'azur, au sautoir d'or (qui est SAIGNARD); aux 2 et 3, d'azur à l'aigle essorante d'argent (qui est ALLIER de LA FRESSANGE). Il est à noter, qu'à partir du VIIe degré de la généalogie de cette branche et d'autres encore par la suite, sont appelés couramment ALLIER de SAIGNARD, du nom de leur grand'mère, dont ils avaient relevé le nom. A monistrol, on écrit SAIGNARD; à Saint-Didier, on trouve généralement, SAIGNARD, rarement SAGNARD, jamais SANHARD.Des membres de cette branche ou de ceux ayant contracté alliance avec elle, nous n'avons pu identifier : Charlotte ALLIER de SAIGNARD de LAFRESSANGE, qui fut marraine, le 29 juin 1690, de Jean PEYRARD, alors que le parrain se trouvait être André-Dominique d'APCHON, et qui mourut, le 23 nov. 1699, âgée de 28 ans; -- dame Louise de BOURDON qui, femme de noble "ALLIER" de LAFRESSANGE, fut inhumé dans l'église paroissiale de Saint-Didier, le 20 janv. 1701, âgée de 60 ans; -- noble François "ALLIER" de LA RIVOIRE, qui fut parrain, le 7 déc. 1705, de Marie-Anne COZON de ROCHEFAYE, fille de noble François et d'anne BENEYTON; -- Louise "SAIGNARD" de SAINT-DIDIER, décédée, le 9 novembre 1759, âgée de 34 ans; -- Marie ALLIER de SAIGNARD de SAINT-POL, de Saint-Didier, qui fut marraine, le 2 nov. 1704, de jean-Joseph de SAIGNARD, fils de Jean et de Jeanne "de LAFAYETTE"; -- Jean-Gaspard Alexis de SAIGNARD, sgr de Montméat, parrain, le 7 mars 1754, de sa cousine Madeleine-Rosalie de SAIGNARD de LAFRESSANGE; -- Louise de SAIGNARD, qui mourut en novembre 1735, laissant de son mariage avec Marcellin de BEGET de FLACHAT, un fils, Marcellin, baptisé en octobre 1655, ayant pour marraine, Clauda de SANIARD; -- Marie de SANIARD, qui fut marraine, en 1648, d'Amable de FAY de PAULIN. (source : Nobiliaire du Velay et de l'Ancien Diocèse du Puy, par Gaston de JOURDA de VAUX, tome VI, page 117).
Fut légataire de son père, par son testament du 20 janvier 1641. Il fait son testament ou codicille les 5 et 6 septembre 1677, par lequel il institue son héritier universel, Jacques de SAIGNARD, son troisième fils, et fait des legs à ses autres enfants, et transigea avec Antoine de SAIGNARD, seigneur de la Rivoire et Gabriel ALLIER de SAIGNARD, seigneur de La Fressange, ses fils, à l'effet de terminer les différends, au sujet des donations qu'il leur avait faites, tant de ses biens que de ceux de défunte demoiselle Claudine ALLIER, leur mère (source : Nobiliaire Universel de France, par Nicolas de SAINT-ALLAIS, tome XV, pages 215-216). Second fils de César de SAIGNARD et de Clauda de LANGON. Il hommagea la terre de La Fressange, que lui apporta sa femme, conjointement avec elle et leur fils, le 7 septembre 1670 à Charles Achille, marquis de NéRESTANG, baron de Saint-Didier. Le nom d'ALLIER a été rajouté dans un acte royal par Louis XIII, selon les archives familiales. La famille de LA FRESSANGE est connue dans le Velay depuis 1300. Plusieurs de ses membres ont été au service des Rois de Jérusalem de la Maison de LUSIGNAN. Jean est maintenu dans sa noblesse par jugement du 20 décembre 1668. En 1623, une investiture, par messire Just de SERRES, évêque du Puy, est donnée à noble Jean de SAIGNARD, sieur de Montméa, du domaine et rentes du village de Chazeaux, paroisse d'Yssingeaux, portant hommage en fief franc, pour le prix de 5 000 Livres. Il acquiert en 1627 de l'évêque du Puy, la justice moyenne et basse sur les villages de Chazeaux et de La Besse, paroisses d'Yssingeaux. Par son testament, il institue son troisième fils Jacques pour son héritier universel et fait des legs à ses autres enfants. Il transige avec ses deux premiers fils, Antoine et Gabriel, pour terminer les différends au sujet des donations qu'il leur a fait, tant de ses biens que ceux de sa femme. (source : La Famille de SAGNARD de LA FRESSANGE, une famille noble à Saint-Didier-en-Velay, par Jérôme SAGNARD, pages 7-8). Testament : 5 septembre 1677, ou 10 octobre, selon les sources. Par cet acte, il institue Jacques, son troisème fils, pour son héritier universel, faisant des legs à ses autres enfants..],  

... marié le 25 octobre 1627 à La Fressange à Saint-Didier-en-Velay, devant André CHOMEL, notaire royal à Saint-Didier, avec...

189 Claudine ALLIER de LA FRESSANGE, Dame de La Fressange , décédée avant 6 septembre 1667 [Note : La Fressange, en la paroisse de Saint-Didier, au diocèse du Puy. La famille de LA FRESSANGE était connue dans le Velay depuis 1300, et plusieurs de ses membres avaient été au service des rois de Jérusalem de la maison de LUSIGNAN. Les LA FRESSANGE se sont fondus dans la maison de SAIGNARD. (source : Nobiliaire Universel de France, par Nicolas de SAINT-ALLAIS, tome XV, pages 215-216). Dernière représentante de sa famille et héritière de tous les biens de son père. Armes : D'azur à l'aigle éployée d'argent. ], ... dont:

  1. Gabriel ALLIER de SAIGNARD Voir 94.
  2. Antoine, Seigneur de La Rivoire , né vers 1636, décédé le 7 (ou le 6 selon les sources) avril 1681 (à l'âge de peut-être 45 ans), Ecuyer, marié avec Catherine de GONTAUD de LA VALLÉE [Note : Légataire en 1677(source : Nobiliaire Universel de France, par Nicolas de SAINT-ALLAIS, tome XV, page 216).].
  3. Jacques de SAIGNARD de SAINT-PAL, Seigneur de Saint-Pal , Ecuyer (Voir Branche de Saignard.Doc), marié le 26 avril 1689 avec Anne de CHAMBREUIL, décédée après 1688 à Saint-Pal à Saint-Flour (Cantal) [Note : Troisième enfant du couple, légataire en 1677 (source : Nobiliaire Universel de France, par Nicolas de SAINT-ALLAIS, tome XV, page216)].
  4. Pierre, Seigneur de La Gardette , décédé après 15 janvier 1694, Ecuyer [Note : Quatrième enfant du couple, légataire en 1677 (source : Nobiliaire Universel de France, par Nicolas de SAINT-ALLAIS, tome XV, page 216). Testament : 6 janvier 1694 et 15 janvier 1694].
  5. Claudine, décédée après 1677, Religieuse de Saint-Augustin à Saint-Didier-le-Séauve [Note : Cinquième enfant du couple, légataire en 1677 (source : Nobiliaire Universel de France, par Nicolas de SAINT-ALLAIS, tome XV, page 216).].

190 Jean de NAVETTE, décédé avant 5 octobre 1666, Ecuyer [Note : Armes (NAVETTE des Oliers) : D'azur à un soleil d'or, mouvant du canton dextre du chef, et une ancre d'argent posée au canton senestre de la pointe (Armorial RIETSTAP). Famille comparaissant à Riom en 1789. De NAVETTE, seigneurs de Chassignoles, près d'Auzon; d'Olliers. Noblesse connue dès 1684. Services militaires. Convoquée en 1789 à l'Assemblée de la noblesse, à Riom (source : Dictionnaire des Anciennes Familles de l'Auvergne, par Ambroise TARDIEU, tome III, page ,265). Tableau des noms et des blasons de la noblesse du Lyonnais, du Forez et du Beaujolais en 1669, d'après l'Armorial de Claudine BRUNAND : NAVETTE (Louis et Aymard), seigneurs, le père de la Dorellure, et Aymard, seigneur des Ollières. Armes : D'azur, au soleil d'or mis au franc-canton, et au senestre de la pointe une ancre mise en pal d'argent. (source : Le Livre d'Or du Lyonnais, du Forez et du Beaujolais, page 154). De NAVETTE, sgrs de Chassignoles près Auzon, des Ollières paroisse de Beauzac, de La Dorlière (Auvergne-Velay), de La Guillanche, de La Goutte, de Piroles, etc. (Forez). Christophe de NAVETTE, époux de Juste de SAINT-PAUL et Jean de NAVETTE, sgrs de La Goutte et de Piroles (Forez), obtinrent le 5 octobre 1643 des lettres de réhabilitation de noblesse. Branches en Velay (possessionnée à Yssingeaux) et en Lyonnais (1674). Noble Aymard de NAVETTE, sgr de La Dorlière et des Ollières, vend une rente noble levable au mandement de Mézères, en 1667. Il avait acquis en 1675, la terre et haute justice de Chassignoles du marquis de CLERMONT de CHASTE et se trouve qualifié écuyer, sgr des Ollières et de Chassignoles en 1684. La branche des seigneurs de Chassognoles en Auvergne a donné : un capitaine au régiment de Beauvoisis, chevalier de Saint-Louis, qui assista à l'assemblée de la noblesse de Riom en 1789, signa l'acte de coalition et servit à l'armée de CONDé. Son fils, possessionné à Brioude, est porté sur la liste des émigrés de la Haute-Loire. Convoqués au ban de la noblesse d'Auvergne (1675). Une admission au chapitre noble de Blesle avant 1787. Armes : d'azur, au soleil d'or, mouvant du franc-canton, à l'ancre d'argent au quartier senestre de la pointe. (Armorial Général du Velay, par Georges PAUL, Marseille Reprints, 1975, page 319).],  

... marié avec...

191 Marie RACHEL de MERNAN, ... dont:

  1. Marguerite de NAVETTE de PIROLLES Voir 95.

 Génération 9

352 Jean L'Aîné CELLE, né vers 1590 à Riotord, décédé le 22 janvier 1645 à Marlhes (à l'âge de peut-être 55 ans), Marchand de Malecognières [Note : Remarié avec Catherine Dessaignes, la belle-mère de son fils Jean Enfants. Mariage 1 : Antoinette 1616, Catherine 1617-1670, Marie 1618, 1ntoinette 1620, Marguerite 1621, Pierre 1622, Anne 1623, Jean 1625-1707, Gabriel 1626, Etienne 1630, Marie 1633, Antoinette 1634, Jean 1637 Enfants mariage 2 : Etienne -1716, Jean 1642, André 1645. (cf fichier Bruno Ferraton). Il a reçu de Philibert Souvignet 27 livres sur la dot d'Anne Souvignet. Il paie en 1623 une partie de la dot de Jean Celle (le jeune) marié à Antoinette Chavot. Jean l'aîné est le chef de famille, c'est le seul qui reste à Malecognière, hameau d'origine de son père, et c'est donc lui qui règle les affaires de la famille. MM. CELLES, seigneurs de du By (à Marlhes) & de l'Ollagnier (Riotord), étoient, depuis longtemps, en possession de la charge de héraut-d'armes, lorsque des lettres de noblesse de 1631 reconnurent leurs services remontant à l'époque des guerre de Religion; deux capitaines tués dans celle de la succession, un officier-général tiré de la maison du Roi, décoré jeune pour sa belle conduite aux batailles de Fontenoy, & de Raucoux; enfin, les services de son successeur, aussi garde-du-corps & chevalier de St-Louis sous la Restauration, sont les reliefs de cette honorable famille encore aujourd'hui attachée à l'armée par deux fils, l'un dans la cavalerie, l'autre jeune officier dans nos bataillons d'élite de chasseurs à pied; le troisième, l'aîné, est resté le coadjuteur de son père. Armes : Ecartelé aux 1er &4e d'azur, à l'aigle éployée d'or. (Alias), de sable; au 2e &3e d'azur, au sautoir d'or. Sur le tout, d'argent, au croissant comété de gueules, au chef d'azur chargé de trois étoiles d'or. (source : L'Assemblée Bailliagère de la Province de Forez en 1789, par Mr d'ASSIER de VALENCHES, page 39). CELLE (Jean). Anoblissement en 1701 cité dans l'ouvrage de GOURDON de GENOUILLAC, Dictionnaire des anoblissements du XIIIe au XVIIIe siècle (source : Nouveau Nobiliaire de France, par Louis d'IZARNY-GARGAS, tome II, page 413). Armes (d'après l'Assemblée bailliagère du Forez en 1789, de M. de VALENCHES) : Ecartelé aux un et quatre d'azur à l'aigle éployée d'or; aux deux et trois d'azur à un sautoir d'or; sur le tout d'argent à un croissant comété de gueules, au chef d'azur chargé de trois étoiles d'or. Alias (d'après le règlement d'armoiries de 1701) : D'azur à un chevron d'or accompagné en chef de deux étoiles d'argent et en pointe d'un dauphin renversé et contourné de même. La famille de CELLE du BY est anciennement connue en Forez. On n' pu se procure sur elle que peu de renseignements. M. de Valenches dit qu'elle fut anoblie en 1631. On trouvera aussi dans le nouveau d'Hozier les lesttres de noblesse qui furent accordées en avril 1701 à un de ses représentants, Jean CELLE, demeurant à Lyon, héraut d'armes du titre de Dauphiné depuis le 4 juin 1674. M. CELLE du BY, seigneur de l'Ollagnier, en la paroisse de Riotord, se fit représenter en 1789 aux assemblées de la noblesse de Forez tenues à Montbrison. La famille CELLE du BY a fourni plusieurs héraut d'armes, des officiers, dont deux furent tués à l'ennemi pendant la guerre de la succession d'Espagne, des gardes du corps, des chevalier de Saint-Louis, etc. Elle est représentée sous Napoléon III par deux jeunes officiers. (source : Dictionnaire des Familles Françaises Anciennes ou Notables à la Fin du XIXe siècle, par Gustave CHAIX-d'EST-ANGE, tome V, pages 124-125). Testament : 16 janvier 1645 (Fonds CONVERT 18J364).], marié (2) le 14 juin 1639 à Marlhes, avec Catherine DESSAIGNES, décédée après 19 janvier 1663, originaire du Chambon,

... marié (1) en 1615 avec...

353 Anne SOUVIGNET, ou SOVIGNET, décédée le 2 janvier 1639 à Marlhes, De l'Ollanier, paroisse de Riotord [Note : La famille SOVIGNET, quelquefois SOUVIGNET et SOVIGNHEC paraît originaire de la région de Riotord, peut-être du lieu de Souvignec, paroisse de Saint-Julien-Moleshabate. En 1778, Denis SOUVIGNET (1722-1808) habitait à Laborier, près de Riotord, mais moins de dix ans après il était au Malploton, après avoir habité quelque temps à Devesset. Le 20 décembre 1790, il fut nommé maire de Saint-Victor. Il avait épousé Marie SEUT, née aux Ribes, près Saint-Agrève, d'où 1° jean, qui suit; Madeleine (1776-1805) mariée à J-B MASSARDIER, à la Bourlèche; 3° Joseph, fixé à Marlhes. Jean SOVIGNET (1754-1830), fut nommé maire de Saint-Victorle 10 Germinal an VI. Il embrassa avec ardeur les idées nouveilles, fit raser l'une des deux tours qui subsistaient encore au Malploton pour satisfaire aux décrets égalitaires et aux ordres du district. Quant à la dernière tour qui contenait l'escalier, il la fit rabattre au niveau de la toiture, regrettant, dit-il, de ne pouvoir faire davantage. Deux autres des quatre tours primitives avaient disparu antérieurement, mais si l'on en croit la tradition locale, leurs traces en étaient encore visibles au dix-huitième siècle. Les travaus entrepris par Denis SOVIGNET l'amenèrent sans doute à reconstruire la façade ouest du château, partie qui, à en juger par les détails intérieurs des planchers fut certainement raccourcie; l'angle sud-ouest portait encore, il y a quelques années, gravée dans les énormes pierres de son soubassement, la date de 1818. Il avait épousé Marie-Anne PAULET, d'où : 1° Jean-Denis, célibataire, qui hérita du Malploton où il testa le 9 juin 1849, laissant sa propriété à son neveu Augustin; 2° Augustin, propriétaire de la Malcognière, hérita du domaine de Ribes; 3° Isidore, marié le 11 octobre 1821, à Catherine DUPLAY, héritière de Rebaudes, dont Augustin, qui suit; 4° Philippe, dit de Ribes, notaire à Saint-Didier, célibataire; 5° Madeleine-Lucie; 6° Louise (1782-1842) soeur Saint-Paul; 7° Jeanne (1787-1829) soeur Saint-Augustin; 8° Marie, 29 mars 1789; 9° Amable, expert à Saint-Didier. Augustin SOVIGNET, fils d'Isidore, hérita du Malploton et épousa Delle NEYRET, d'où : 1° Adrien; 2° Joseph, ingénieur aux fonderies de Chasse; 3° Henri; 4° Auguste; 5° Marie, mariée à N. BOUCHUT, ingénieru aux mines de Montrambert; 6° Jeanne. A la mort d'Augustin SOVIGNET, M. Théodore de VéRON de LA COMBE, se rendit acquéreur du château et de la terre du Malploton, le 29 juillet 1889.
(source : Les Châteaux Historiques du Forez, par Emile SALOMON, tome III, Hennebont, 1926, pages 152-153).], ... dont:

  1. Antoinette, baptisée le 26 septembre 1616 à Marlhes [Note : Ou baptisée le 30, selon les sources. Son parrain fut Philibert SOUVIGNET, et sa marraine Antoinette MATHEVET].
  2. Catherine, née le 26, et baptisée le 27 août 1617 à Marlhes, décédée avant 21 janvier 1670, mariée le 28 janvier 1637à Saint-Genest-Malifaux, avec Jean MIRANDON, baptisé le 23 février 1610 à Marlhes, décédé avant 3 mars 1658, Installé à Milaures [Note : Testament : 19 janvier 1667].
  3. Marie, née le 20 et baptisée le 21 octobre 1618 à Marlhes [Note : Son parrain fut Jean CELLE le Jeune, et sa marraine Catherine SOUVIGNET, sa tante].
  4. Antoinette, baptisée le 16 février 1620 à  Marlhes, décédée le 9 mai 1634 à Marlhes (à l'âge de peut-être 14 ans) [Note : Son parrain fut Benoît SOUVIGNET, de Riotord, et sa marraine Antoinette CELLE, sa tante].
  5. Marguerite, baptisée le 14 mars 1621 à Marlhes [Note : Son parrain fut Maurice REBOUD, de La Celle, et sa marraine Marguerite CHOMAT, de Riotord].
  6. Pierre, baptisé le 26 mai 1622 à Marlhes [Note : Son parrain fut Pierre CELLE, et sa marraine Jeanne CELLE].
  7. Anne, baptisée le 27 août 1623 à Marlhes, décédée après 20 juin 1688, mariée avec Etienne GIRARD, décédé en 1685, Du Chambon [Note : Son parrain fut Claude SOVIGNET, de l'Olanière, et sa marraine Antoinette CHAVOT, de Saint-Sauveur].
  8. Jean CELLE DU BY Voir 176.
  9. Gabriel, baptisé le 1er juillet 1627 à Marlhes [Note : 0u baptisé le 1er janvier 1626, selon les sources. Son parrain fut Gabriel REBOUD, et sa marraine Catherine SOVIGNET, de Malsabrier.].
  10. Etienne, baptisé le 13 janvier 1630 à Marlhes, Installé au Bois à Saint-Genest-Malifaux, marié avec Françoise GRANGIER. [Note : voir fichier Famille CELLE de DUBY.doc. Son parrain fut Etienne PLANCHET, du Creux, et sa marraine Catherine CELLE, de Malconnière.].
  11. Marie, née le 25 et baptisée le 26 janvier 1633 à Marlhes [Note : Son parrain fut Pierre CELLE, de Saint-Sauveur, et sa marraine Marie LAURENSON, de Riotord].
  12. Antoinette, baptisée le 13 mai 1634 à Marlhes [Note : Son parrain fut Antoine MATHEVET, de La Ravarine, et sa marraine Antoinette CELLE, de Saint-Genest-Malifaux].
  13. Jean, né le 18 et baptisé le 19 mars 1637 à Marlhes [Note : Son parrain fut Jean MIRANDON l'Aîné, de Milaures].

... dont 352-(X2):

  1. Etienne, baptisé le 9 avril 1640 à Marlhes, décédé le 18 septembre 1716 à Riotord (à l'âge de peut-être 76 ans), Marchand de Lhermet, marié vers 1668 avec Jeanne GIRY, née vers 1647, décédée le 22 novembre 1717 à Riotord (à l'âge de peut-être 70 ans) [Note : S'installe à Riotord, à Lhermet. Son parrain fut Etiene GIRARD, et sa marraine Marguerite DESSAIGNES, sa tante, de Saint-Just-Lès-Velay.].
  2. Jean, baptisé le 22 avril 1642 à Marlhes.
  3. André, baptisé le 10 avril 1645 à Marlhes, Prêtre, curé de Riotord.

354 Louis DAVIER, décédé avant 1631,

... marié avec...

355 Catherine DESSAIGNES, décédée après 19 janvier 1663, Du Chambon [Note : Le premier mari de Catherine semble être Louis DAVIER, père de Marguerite, qui épouse Jean CELLE. Testament : 5 decembre 1652, Fonds CONVERT 18J364.], mariée (2) le 14 juin 1639 à Marlhes, avec Jean L'Aîné CELLE, né vers 1590 à Riotord, décédé le 22 janvier 1645 à Marlhes (à l'âge de peut-être 55 ans), Marchand de Malecognières, fils de André CELLE (ca 1560) (voir 704) et Antoinette MATHEVET (ca 1565-1616) (voir 705), ... dont:

  1. Marguerite DAVIER ou DAVID Voir 177.

... dont 355-(X2):

  1. Etienne, baptisé le 9 avril 1640 à Marlhes, décédé le 18 septembre 1716 à Riotord (à l'âge de peut-être 76 ans), Marchand de Lhermet, marié vers 1668 avec Jeanne GIRY, née vers 1647, décédée le 22 novembre 1717 à Riotord (à l'âge de peut-être 70 ans) [Note : S'installe à Riotord, à Lhermet. Son parrain fut Etiene GIRARD, et sa marraine Marguerite DESSAIGNES, sa tante, de Saint-Just-Lès-Velay.].
  2. Jean, baptisé le 22 avril 1642 à Marlhes.
  3. André, baptisé le 10 avril 1645 à Marlhes, Prêtre, curé de Riotord.

360 François Achille DENIS, Seigneur de Clérac et Ivrac, décédé après 30 mai 1583, Ecuyer [Note : Testament : 30 mai 1583],

... marié avec...

361 Suzanne de LOUERGUE, ... dont:

  1. Isaac Voir 180.

362 Gaspard GÉRENTÈS, Seigneur de Chadrac , décédé avant 21 avril 1622,

... marié avec...

363 Catherine de VEROT, décédée avant 21 avril 1622, ... dont:

  1. Marie Voir 181.

364 Pierre AURIER,

... marié le 25 juillet 1637 avec...

365 Toussainte VALENTIN,... dont:

  1. Pierre d'AURIER Voir 182.

376 César de SANHARD, Baron de Queyrières et des Etats du Velay , seigneur de Mortesagne, Saignard, Queyrières, Maumeyres et en partie de Glavenas, né vers 1560 , décédé après 20 janvier 1641, Ecuyer, capitaine de cavalerie [Note : Capitaine de cavalerie par commission du 4 avril 1580. Par commission de Henri IV, très élogieuse pour lui, datée du 4 avril 1590 à Corbeil, par laquelle il reçut ordre de lever et équiper deux cents hommes de pied et de cheval et de venir, à leur tête joindre son cousin le duc d'EPERNON. Dans Preuves de la maison de POLIGNAC (tome III, page 201) : N° 507 : Chassagnes 1er février 1628, vente pa Marc de POLIGNAC, baron de Lardeyrol, à César de SAIGNARD, de sa co-seigneurie sur le fief de Glavenas. Il acquit la partie de Glavenas du vicomte de POLIGNAC, et en fut investi en 1638. Il commanda une Cie de 200 hommes d'armes, par commission royale du 4 avr. 1590, donnée à Corbeil. (source : Nobiliaire du Velay et de l'Ancien Diocèse du Puy, par Gaston de JOURDA de VAUX, tome VI, pages 113 à 121). Capitaine de deux cents hommes pour le service du Roi... ...Il fut pourvu du commandement d'une compagnie de deux cents hommes de pied, par commission du 4 avril 1590, où il est spécifié que c'est en considération de sa fidélité et affection au service du Roi. Il commandait une compagnie de cent arquebusiers français, le 4 juillet 1594, selon le rôle de la montre, qui en fut faite à Issengeaux. Il assista au mariage de Pierre de SAIGNARD, seigneur du Vernet, son frère, le 23 juin 1613, est nommé dans une sentence arbitrale, du 9 mai 1622; passa conjointement avec Claude de LANGON, sa femme, un bail au profit d'Antoine et Jacques RIVIèRE, père et fils, le 4 Mars 1626; les consuls et les habitants de la ville d'Issengeaux, firent une obligation en sa faveur, le 16 avril 1628, au sujet de quatre faulconneaux, appartenants audit seigneur de SAIGNARD, par lui prêtés à ladite ville, pour le service du Roi, contre les rebelles à Sa Majesté. (source : Nobiliaire Universel de France, par Nicolas de SAINT-ALLAIS, tome XV, pages 213-214). De SANHART de QUEYRIERES : Fort contre l'ennemi (source : Dictionnaire des Devises Historique et Héraldiques, par Alphonse CHASSANT, page 188). De SANHARD de QUEYRIERES : Queyrières, cornette ! (cri) (source : Dictionnaire des Devises Historique et Héraldiques, par Alphonse CHASSANT, page 527). Glavenas ne resta que fort peu de temps dans la maison de SAINT-PRIEST; en 1490, les de COTTEL y étaient établis; du moins en possédaient-ils une partie. Le 4 avril 1603, Guillaume de COTTEL remettait à Claude de POLLALON, époux de Catherine COTTEL, la moitié de la terre de Glavenas. La seconde moitié appartenait à autre Catherine de COTTEL. Le 8 juillet 1626, Catherine COTTEL, première citée, investissait du fief du Crozet Jean de MIJOLLA (fils de noble Christophe et de Catherine SABY. Le 2 février 1586, il épousait Marie de VEZE : acte reçu VACHEREL). En 1628, noble César de SAIGNARD, seigneur de Maumeyre, recevait l'investiture de la parerie de Glavenas qu'il avait acquise de Marc de POLIGNAC d'Adiac, au prix de 8 000 livres. En 1772, investiture portant quittance de lods était donnée pour cette portion à Anne-Claudine de VEYRAC, épouse de M. POLIER, greffier des Etats, qui l'avait achetée moyennant 2 500 livres (A. LASCOMBE, Répertoire des Hommages de l'Evêché du Puy, 213). (source : Les Châteaux historiques de la Haute-Loire, par Gaston de JOURDA de VAUX, page 147, article Glavenas). Glavenas et Lardeyrol : 1628, investiture de la parerie de Glavenas, acquise par noble César de SAIGNAR, sieur de Maumeyre, de messire Marc de POLIGNAC, sieur d'Adiac, au prix de 8 000 livres. Mercoeur : 1638, investiture de plus value de rente à Mercoeur, acquise par noble César de SAIGNARD, sieur de Montmeyre. (source : Répertoire Général des Hommages de l'Evêché du Puy, par Adrien LASCOMBE, pages 213 et 290). Glavenas ne resta que fort peu de temps dans la maison de ST PRIEST; en 1490, les de COTTEL y étaient établis; du moins en possédaient-ils une partie. Le 4 avril 1603, Guillaume de COTTEL remettait à Claude de POLALLON, époux de Catherine de COTTEL, la moitié de la terre de Glavenas. La seconde moitié appartenait à autre Catherine de COTTEL. Le 8 juillet 1626, Catherine COTTEL, première citée, investissait du fief du Crozet Jean de MIJOLLA (fils de Christophe et de Catherine SABY. Le 2 février 1586, il épousait Marie de VEZE : acte reçu VACHEREL). En 1628, noble César de SAIGNARD, seigneur de Maumeyre, recevait l'investiture de la parerie de Glavenas qu'il avait acquise de Marc de POLIGNAC d'Adiac, au prix de 8 000 Livres. En 1772, investiture portant quittance de lods était donnée pour cette portion à Anne Claudine de VAYRAC, épouse de M. POLIER, greffier des Etats, qui l'avait achetée moyennant 25 000 Livres (A. LASCOMBE, Répertoire des hommages de l'évêché du Puy, 213). (source : Les Châteaux Historiques de la Haute-Loire, par Gaston de JOURDA de VAUX, Le Puy, 1911, page 147, article Glavenas). Au XVIème siècle, sinon auparavant, les de LANGON ont possédé une partie de Queyrières, qui échut ensuite à César de SAIGNARD, fils aîné de Pierre, seigneur du Vernet, co-seigneur de Mortesaigne, par suite du mariage par lui contracté, le 14 mai 1589, avec Clauda de LANGON, soeur et héritière de Louis de LANGON, fils lui-même de Paul et de Claude de BLEYNIER (de BONNIER) (A. JACOTIN, Preuves de la maison de POLIGNAC, IV, 515 en note; L. de LA ROQUE, Armorial de Languedoc. En 1736, M. de SAIGNARD de LA FRESSANGE ne possédait que le tiers de Queyrières : cf ARNAUD, II, 283). Antoine de SAIGNARD, seigneur de Marminhac, Glavenas, Maumeures, leur fils, étant veuf d'Isabeau de CREMEAUX, épousa le 1er novembre 1629, Claire DESBOTS, dont François, baron de Queyrières, marié le 1er février 1667, à Hélène de LA RIVOIRE. Il en eut plusieurs enfants, entre autres : Marguerite (L. de LA ROQUE, Armorial de Languedoc), qui, en 1732, apporta en dot, les deux tiers de la baronnie de Queyrières à Charles de LA FAGE, chevalier de Ribes et des Plantas. Celui-ci siégea aux Etats du Velay en 1734 (ARNAUD, Hist du Velay, II, 282). Ayant hérité de Queyrières, au décès de sa femme, Charles de LA FAGE légua ce fief, vers 1758, à Henriette de FILLIERE, sa seconde femme. Celle-ci mourut en 1732.  (source : Les Châteaux Historiques de la Haute-Loire, par Gaston de JOURDA de VAUX, Le Puy, 1911, pages 247-248, article Queyrières). Noms des principaux chefs de l'entreprise du puy. Les chefs recognus de l'ennemy, scavoir : premièrement le sieur de Chates, leur gouverneur, monsieur de Challancon (1), monsieur de Sainct-Quentin, monsieur de l'her (2), son frère, les deux messieurs Sayniars (3), ...... (3) L'un s'appelait Guillaume de SANHARD, co-seigneur de Mortesaigne, second fils d'Antoine de SANHARD, seigneur de Mortesaigne, et d'Isabeau de SAINT-LAURENT, sa seconde femme; il fut marié trois fois : 1° en 1551, à Marguerite de BONISSOL; en 1559, à Françoise de LA VèZE, et, en 1575, à Suzanne de VERTAMY; de cette dernière union, il eut un fils, jean de SANHARD, seigneur de Choumouroux, Chazaux et Montméa, marié le 21 avril 1613 à Florie de CHOUMOUROUX qui lui apporta les biens de sa maison dont elle était la dernière héritière. Guillaume de SANHARD fut tué à la porte Saint-Gilles. L'autre était César de SANHARD, seigneur de Mortesaigne et de Glavenas, fils de Pierre de SANHARD, co-seigneur de Mortesaigne, frère aîné de Guillaume qui précède, et de Suzanne de BONISSOL. Le 14 mai 1589, il avait épousé Clauda de LANGON, fille de Louis de LANGON, seigneur de Maumeyre, frère utérin d'Antoine de MARMINHAC, seigneur et baron de Marminhac, Queyrières et Maumeyre. C'est par ce mariage que la baronnie de Queyrières et les seigneuries de Marminhac et de Maumeyre entrèrent dans la maison de SANHARD. César de SANHARD reçut d'HENRY IV, le 4 avril 1590, commission de lever deux cents hommes de guerre à pied; en juillet 1594, il avait sous sa charge, à Yssingeaux, une compagnie de cent hommes de guerre à pied, qui fut réduite, en septembre suivant, à cinquante-huit hommes. La famille de SANHARD fut maintenue dans sa noblesse par jugement de M. de BEZONS, du 20 décembre 1668 (Documents originaux communiqués par M. le marquis de SASSELAGE & M; le comte de CHOUMOUROUX, maire d'Yssingeaux, qui représentent aujourd'hui la famille de SANHARD). (source : Mémoire de Jean BUREL, par Auguste CHASSAING, réimpression de l'édition du Puy de 1875, Saint-Vidal, 1983, pages 406-407). Nous croyons devoir donner aussi une autre lettre d'HENRI IV à César de SAIGNARD, un des braves chevaliers du Velay. La maison de SAIGNARD, dont les titres de noblesse furent confirmés par jugement du 12 décembre 1668, possédait la baronnie de Queyrières, une des dix-huit qui donnaient un siège aux états. Au nombre des ancâtres dont se glorifient cette famille et le pays, il ne faut pas oublier Jean de SAIGNARD qui offrit au roi CHARLES VII les premiers drapeaux enlevés aux ennemis dans le Velay. Lettre d'henri IV à César de Saignard, commandant d'une compagnie de deux cents hommes, par commission du 4 avril 1590. "A notre cher et bien amé César de Saignard, salut. Ayant délibéré de mettre sus et faire promptement lever et assembler bon nombre de gens de guerre tant de cheval que de pied, pour nous en servir ès-occasions qui se présenteront pour la conservation de notr état et de nos bons sujets, et d'en bailler la charge à quelques vaillants et expérimentés capitaines à nous fidèles et assurés. A cette cause, lesdites qualités être en vous, vous avons commis et député, commettons et députons par ces présentes, signées de notre main, pour lever, mettre sus et assembler incontinant et le plus diligemment que faire se pourra, le nombre de deux cents hommes de guerre à pied, françois, des meilleurs et des plus aguerris soldats que pourrez choisir; et iceux mener et conduire à la guerre avec vous, sans désemparer ladite compagnie, sous la charge de notre cher et très amé cousin le duc d'Epernon, l'un des pairs de France et colonel-général de notre infanterie française, la part où il sera par nous ou nos lieutenants-généraux ordonné et commandé pour notre service, faisant iceux vivre avec telle police, qu'il ne nous en vienne aucune plainte. De ce faire, vous avons donné et donnons plein pouvoir, autorité, commission et mandement à tous ceux qu'il appartiendra, qu'à vous ce faisant ils obéissent; car tel est notre bon plaisir. Donné à Corbeil le quatrième jour d'avril, l'an de grâce 1590, et de notre règne le premier." Signé Henri. Par le Roi : Signé Suze. (source : Histoire du Velay, par Francisque MANDET, Le Puy, 1862, tome V, note H, pages 443 à 445). Testament : 20 janvier 1641],  

... marié le 14 mai 1589 avec...

377 Claude, ou Clauda de LANGON, Dame de Queyrières , Maumeyre, Marminhac [Note : Soeur et héritière de Louis de LANGON écuyer, sgrs et baron de Queyrières, Maumeyre, Marminhac, mari d'Antoinette de CHAPTEUIL de BONNEVILLE (Armorial Général du Velay, par Georges PAUL, Marseille Reprints, 1975, page 409). Au XVIe siècle, sinon auparavant, les de LANGON ont possédé une partie de Queyrières, qui échut ensuite à César de SAIGNARD, fils aîné de Pierre, seigneur du Vernet, co-seigneur de Mortesaigne, par suite du mariage par lui contracté avec Clauda de LANGON, soeur et héritière de Louis de LANGON, fils lui-même de Paul et de Clauda de BLEYNIER (de BONNIER) (A. JACOTIN, Preuves de la maison de ¨Polignac, IV, 515 en note; L. de LA ROQUE, Armorial de Languedoc. En 1736, M. de SAIGNARD de LA FRESSANGE ne possédait que le tiers de Queyrières : cf ARNAUD, II, 283). Antoine de SAIGNARD leur fils, veuf d'Isabeau de CREMEAUX, épousa Claire DESBOTS, dont François, baron de Queyrières, marié à Hélène de LA RIVOIRE. Il en eut plusieurs enfants, entre autres : Marguerite, qui, en 1732, apporta en dot, les deux tiers de la baronnie de Queyrières à Charles de LA FAGE, chevalier de Ribes et des Plantas (source : Les Châteaux historiques de la Haute-Loire, par Gaston de JOURDA de VAUX, pages 247-248, article Queyrières).], ... dont:

  1. Jean de SAIGNARD Voir 188.
  2. Antoine, Seigneur de Mortesagne , Marmignac, Maumeire et Glavenas, Ecuyer, marié (1) le 20 août 1625 avec Isabeau de CRÉMEAUX, décédée avant décembre 1629, marié (2) le 1er décembre 1629 avec Claire DESBOTS ou DES BAUX, ou DES BOSCS [Note : Deuxième enfant du couple. Est l'auteur de la branche de Glavenas dite des baron de Queyrières. Tige de la branche aînée, dite des barons de Queyrières, existante, maintenue le 20 décembre 1668 (Armorial Général du Velay, par Georges PAUL, Marseille Reprints, 1975, page 409). Le 22 février 1638, Nicolas du PELOUX vendit à Antoine SAIGNARD, coseigneur de Queyrières, habitant à Maumeyre, mandement de Vocance, plusieurs fonds à La Grangette et au Marthoret, pour le prix de 10 276 livres. Il fut déchargé du droit de franc fief en décembre 1667, comme il l'avait déjà été par arrêt du 13 janvier 1661 (source : La Noblesse de la Sénéchaussée de Villeneuve de Berg en 1789, par Raymond de GIGORD, pages 387-388). Assista au mariage de Jean-Baptiste de SAIGNARD, son frère, le 14 janvier 1636, fut déclaré exempt du droit de franc-fief, par M. de BEZONS, intendant en Languedoc, laquelle rapporte sa filiation depuis Jean de SAIGNARD, son trisaïeul, écuyer de l'écurie du Roi; fit une acquisition de Claude MERLE, de divers héritages situés près de Glavenas, le 18 décembre 1652; fut déclaré exempt, ainsi que Pierre de SAIGNARD, écuyer, seigneur de Choumouroux, de Montméa et de Chazaux, du payement du droit de franc-fief, par arrêt du 13 janvier 1661(source : Nobiliaire Universel de France, par Nicolas de SAINT-ALLAIS, tome XV, page 218). Du 12 décembre 1668. Nobles Antoine de SAIGNARD, escuyer, seigneur de Maumeyrac, Glavenas, et autres places, François de SAIGNARD, seigneur et baron de Quenesres son fils, lieutenant de la compagnie colonnelle du régiment de Navarre, Jean et Gabriel Elie de SAIGNARD, sieur des Préaux et de la Fossange père et fils, Jean-Baptiste de SAIGNARD, sieur de Glavenas, habitant de Beauregard, paroisse de Vocance, et Cezard de SAIGNARD, seigneur du Vernet et Christophe SAIGNARD, frères, du diocèse du Puy, ses titres de noblesse ont esté confirmés par jugement souverain, monsieur VILLERASE rapporteur, porte d'azur au sautoir d'or (Catalogue Général des Gentils-Hommes de la Province de Languedoc, par Henry de CAUX, pages 36-37). Les états du Velay se tinrent au Puy, le 20 de juillet (An 1620 de J.C.). Du nombre de ceux qui se trouvèrent à l'assemblée, furent Hector de FAY, baron de la Tour Maubourg; Antoine de LA TOUR, BARON DE Saint-Vidal; Léonard de PONS, sieur de Grippel, commis du baron de Bouzols; Jean de LA RODDE, sieur de Châteauneuf, commis du baron de Saint-Haon; Antoine de SANHARD, sieur de Marminhac, commis du baron de Queyrières (source : Histoire du Velay Jusqu'à la Fin du Règne de Louis XV, par J.A.M. ARNAUD, tome II, pages 113-114). An 1624 de J.C. : Les états du Velay s'assemblèrent dans cette vile (Le Puy) le 17 juin 1624. Parmi les membres présents, furent Just de SERRES, évêque du Puy, comte de Velay, abbé et baron de Moutebourg, qui les présida; Gaspard-Armand, vicomte de POLIGNAC; Antoine de SANHARD, baron de Queyrières (source : Histoire du Velay Jusqu'à la Fin du Règne de Louis XV, par J.A.M. ARNAUD, tome II, page 123).].
  3. Jean-Baptiste de SAIGNARD de CANSON, Seigneur de Glavenas et de Canson , décédé entre 1676 et 1694, Ecuyer, marié le 14 janvier 1636 avec Marguerite PICHON de LA RIVOIRE, décédée le 8 février 1670 à Vocance (Ardèche), fille de Jean-Baptiste PICHON, Seigneur de La Rivoire (†/1636) et Suzanne GROSSELIER ou BROSSELIER, ou de CROSSELIER, Dame de Canson [Note : Troisième enfant du couple, maintenu dans sa noblesse le 20 décembre 1668, habitant à Beauregard, paroisse de Vocance. Lettres de grâce pour Jean-Baptiste de SAIGNARD, écuyer, seigneur de Glavenas, qui avait tué involontairement d'un coup de pistolet, Antoine JAMET, son domestique, pour avoir engrossé demoiselle Guionne de LA RIVOIRE, soeur de la Dame de Glavenas (Arch Dep B 24). Légataire le 20 janvier 1641. Il fut maintenu dans sa noblesse, le 20 décembre 1668 (source : Nobiliaire Universel de France, par Nicolas de SAINT-ALLAIS, tome XV, page 215). Canson est un fief ou domaine dans la Vaulcance (Vocance), qui fut possédé pendant longtemps par des familles nobles qui en tiraient leur surnom. Il habitait à Beauregard, mandement de Vaucance. Avant 1657, il signait SAIGNARD, et après CANSON. Il fut maintenu dans sa noblesse le 20 décembre 1668. Il obtient des lettres de grâce pour avoir tué involontairement d'un coup de pistolet, Antoine JAMET, son domestique, qui avait engrossé Guionne de LA RIVOIRE, sa belle-soeur un peu simple d'esprit. Le fief de Canson lui vient de la famille GROSSELIER. Le 30 avril 1693, il comparaît à une délibération des consuls de Vaulcance, concernant la déclaration de ceux qui possèdent des fiefs, rentes et héritages nobles dans le mandement de Vaulcance. (source : Les SAGNARD de CANSON et leurs descendants le BAROU de LA LOMBARDIèRE de CANSON, par Jérôme SAGNARD, page 7). Testament : 20 janvier 1641 et 20 janvier 1641.].
  4. Pierre, Seigneur de Maumeyre , décédé après 1627 [Note : Quatrième enfant du couple, qui assista au mariage de Jean, son frère, le 25 octobre 1627 (source : Nobiliaire Universel de France, par Nicolas de SAINT-ALLAIS, tome XV, page 215)].

378 Jehan ALLIER, Seigneur de La Fressange et en partie de Malploton , décédé avant 1640, ou au pire 1650, selon Paul RONIN [Note : Le 4 juillet 1615, Jehan ALLIER de LA FRESSANGE, vendait à Pierre de La FAYOLLE, son beau-frère " la rente et autres droits seigneuriaux que lui et ses prédécesseurs avaient coutume de prendre au village de Masploton, sur les habitants d'iceluy et dépendances, contenues au terrier reçu et signé BALMAT" pour le prix de 786 livres. Les armes des ALLIER de LA FRESSANGE sont : d'azur à l'aigle essorante d'argent. (source : Les Châteaux Historiques du Forez, par Emile SALOMON, tome III, pages 150-151).],

... marié en 1601 avec...

379 Isabeau, ou Elizabeth de BRUNIER de LARNAGE, [Note : Souvent dite de BRéGNIEU, BRENYEUX, BRENNYEU, ou de BRESSIEUX, dans les armoriaux.Armes : D'azur à la bande d'or; au chef de même (Armorial RIETSTAP). Testament: 27 fevrier 1640 en faveur de sa fille aînée Clauda.], ... dont:

  1. Claudine ALLIER de LA FRESSANGE Voir 189.
  2. Marguerite ALLIER de LA FRESSANGE, mariée le 1er septembre 1632 avec Pierre de FOURNIER, Seigneur de Morzellas , décédé avant 1672, Ecuyer.

 Génération 10

704 André CELLE, né vers 1560 julien, décédé, Originaire de Malecognières [Note : Voir courriers de Marie-Françoise PEYRACHE],  

... marié en 1580 à Marlhes, avec...

705 Antoinette MATHEVET, née vers 1565 à Saint-Genest-Malifaux, décédée le 26 septembre 1616 à Marlhes (à l'âge de peut-être 51 ans), ... dont:

  1. Antoinette, née vers 1580, décédée le 2 mai 1655 à Marlhes (à l'âge de peut-être 75 ans), mariée vers 1603 avec Maurice REBOUD, décédé avant 27 février 1628.
  2. Gabriel, né vers 1582 (entre vers 11 janvier 1582 et vers 10 janvier 1583), Curé de Marlhes.
  3. Antoine, né vers 1584, décédé en 1616, ou 1618, selon les sources (à l'âge de peut-être 32 ans), marié en 1612 avec Catherine NEYRET, décédée le 2 mai 1655 à Marlhes.
  4. Jeanne L'Aînée, née vers 1586.
  5. Jean L'Aîné Voir 352.
  6. Jean le Jeune, né vers 1595, décédé le 28 mai 1668 à Saint-Sauveur-en-Rue (à l'âge de peut-être 73 ans), Demeurant à La Rouchouse, marié le 16 octobre 1621 à Saint-Sauveur-en-Rue, avec Antoinette CHAVOT, née vers 1600, décédée le 7 mai 1668 à Saint-Sauveur-en-Rue (à l'âge de peut-être 68 ans), De La Rouchouse, fille de Pierre CHAVOT (†1628/) et Anne ROUCHOUZE (†1680) [Note : S'installe à La Rouchouse, chez sa belle-famille].
  7. Jeanne CELLE de MALCONIÈRE, née vers 1601, décédée le 28 juillet 1671 à Marlhes (à l'âge de peut-être 70 ans), mariée en 1615 avec Jean BAYLE, né vers 1594, décédé le 10 août 1647 à Marlhes (à l'âge de peut-être 53 ans), Notaire royal à Peubert.
  8. André, baptisé le 21 septembre 1607 à Marlhes, Laboureur de La terrasse, puis greffier de la juridiction de Saint-Victor-sur-Loire, marié le 21 avril 1629 avec Françoise TERRASSE, baptisée le 6 janvier 1613 à Saint-Victor-sur-Loire, fille de ? ? et Izabeau BAYLE (ca 1592-1631/) [Note : Le 21.04.1629 (PEYRET) : Noël MOULIN marchand de St-Etienne vend à André CELLE, laboureur de la Terrasse, le greffe de la Chastellenie royale de St-Victor pour 180 livres tournois. (5E 1834). Sa marraine fut Catherine MATHEVET.].

706 Philibert SAUVIGNET, De l'Ollagnier,

... marié avec...

707 Catherine SAUVIGNET, ... dont:

  1. Anne SOUVIGNET ou SOVIGNET Voir 353.

720 Jean Hector DENIS, Seigneur de Clérac , décédé après 18 novembre 1552, Ecuyer [Note : Famille du Velay, que la tradition dit originaire du bordelais, qui posséda, aux XVIIème et XVIIIème siècles, les biens de la maison de ROCHEMURE, en Gévaudan. Armes : D'azur au chevron d'or accompagné en pointe d'une merlette d'argent becquée d'or et à l'angle dextre du chef d'une étoile rayonnante de même. (cf : Armorial de Gévaudan, par le vicomte de LESCURE, pages 432-433). DENIS alias DENYS, seigneurs d'Allemances et d'Allemancette, paroisse de Félines (Auvergne), du Besset (Gévaudan). Famille consulaire du Puy vivant noblement. Filiation : Isaac DENIS consul de cette ville en 1617. Des chanoines de Notre-Dame; un prieur de Sainte-Marie-du-Chambon, fordoyen du chapitre du Puy (1639). Jean DENIS d'ALLEMANCES était abbé de Saint-Pierre-Latour en 1744 et Jean-Ignace DENIS prieur de Saint-Pierre-du-Monastier en 1775. Deux premiers consuls du Puy (1633-1670); un receveur des tailles du diocèse (1633). Jean DENIS seigneur d'Allemances, conseiller du Roi, fit inscrire en 1696 ses armoiries dans d'HOZIER. André-Dominique DENYS baron du Besset, seigneur d'Allemances, premier consul du Puy en 1709, exerça les fonctions de lieutenant-général d'épée au présidial de cette ville. Eteinte. Armes : D'azur, au chevron d'or, accompagné en pointe d'une merlette, becquée d'or et à l'angle dextre du chef, d'une étoile rayonnante du même. (cf : Armorial Général du Velay, par Georges PAUL, pages 152-153). Velay, Gévaudan, sieurs d'Allemance, de Besset, de La Salce, de Blanzac. Famille du Puy qui posséda les biens de la maison de ROCHEMURE, en Gévaudan. Armes : D'azur au chevron d'or accompagné en pointe d'une colombe d'argent becquée d'or, et à l'angle dextre du chef d'une étoile rayonnante du même. ( cf Armorial Général et Nobiliaire, par Hubert LAMANT). Seigneurs d'Allemances, Alleyrac, etc. (Velay), Allemancettes (Auvergne), seigneurs et barons de Besset (Gévaudan). Armes : d'azur, au chevron d'or, accompagné en pointe d'une merlette d'argent; à une étoile d'or, armée de flèche de même, et posée au franc-canton. A cette famille, de noblesse de robe, du Puy, ont appartenu : Isaac DENYS, receveur des tailles et 1er consul du Puy (1633); Gilles DENYS, prieur de Sainte-Maarie-du-Chambon (D. du Puy), fordoyen du Chapitre du Puy (1633); Jean DENYS, qui avait épousé Marie GéRENTES, laquelle ne vivait plus en 1654; Marguerite DENYS d'ALLEMANCES, dame d'Alleyrac, mariée le 4 mars 1669 à Charles BéRARD de MONTALET, baron de Clérac, fils du marquis Charles, et de Louise de la GARDE-CHAMBONAS; Isaac DENIS, écuyer, conseiller du Roi, receveur des tailles du diocèse du Puy, qui épousa N. ROUSSET, qui testa le 18 nov 1631, laissant : Marie, qui épousa, le 29 juill. 1650, Jean VIII TORRILHON, sgr de Vacherolles, fils de Jean VIII, sgr de Vacherolles, et de Marguerite CHABRON; Isaac DENIS, receveur des tailles du diocèse du Puy, tuteur et héritier de feu Jean de ROQUEPLAN, sgr de la Marade (1650), et qui mourut la même année, laissant veuve Marie GéRENTON qui, à cette date, se trouvait ayant droit d'Antoine de ROQUEPLAN; ...; Jean-Joseph DENYS, il signait "DENYS DU BESSET", écuyer, capitaine dans le régiment de Bougari (?), cavalerie (1725); Abel DENIS de BEAUMONT d'ALLEMANCE, abbé de Saint-Pierre-Latour du Puy, qui mourut le 7 août 1758, ayant pour successeur, Jean-Ignace, son frère, prêtre; dom DENYS d'ALLEMANCES, prieur de Saint-Pierre-le-Monastier (1740); ... (source : Nobiliaire du Velay et de l'Ancien Diocèse du Puy, par Gaston de JOURDA de VAUX, tome II, pages 140-141). Armes : alias : d'azur, au chevron d'or, accompagné en pointe d'une merlette d'argent, becquée d'or, et à l'angle dextre du chef, d'une étoile rayonnante de même (Vicomte de LESCURE). Famille que la tradition dit originaire du Bordelais. (source : Nobiliaire du Velay et de l'Ancien diocèse du Puy, par Gaston de JOURDA de VAUX, tome VII, page 197). DENIS ou DENYS : Cent fois plus d'âme (source : Dictionnaire des Devises Historique et Héraldiques, par Alphonse CHASSANT, page 67). Testament : 18 novembre 1552.].

... marié avec...

721 ? ?, ... dont:

  1. François Achille Voir 360.

724 Antoine GÉRENTÈS, né avant 1553, décédé [Note : Testament : 1er octobre 1586],

... marié avec...

725 Jeanne de LA REURE [Note : Soeur de Durand de LA REURE], ... dont:

  1. Antoine, marié avec Catherine CORAILH.
  2. Gaspard Voir 362.
  3. Marguerite, mariée avec Jacques SOLEILHAC.

728 Pons AURIER, Deuxième consul de la ville de Craponne [Note : DAURIER de PIESSAC. Armes (d'après le règlement d'armoiries de 1825) : d'azur à un chevron d'or accompagné de trois besants du même; au chef cousu de gueules chargé d'une branche de laurier d'argent, soutenue d'une divise d'or. M. VILLAIN a donné dans le premier volume de la France Moderne une généalogie de la famille DAURIER, ou d'AURIER, de Piessac, anciennement connue en velay. Pons AURIER, auquel ce travail fait remonter la filiation, était en 1614 deuxième consul de le ville de Craponne... La famille AURIER, ou DAURIER, s'agrégea à la noblesse au cours du XVIIIe siècle sans qu'on lui connaisse de principe d'anoblissement régulier. Son chef, Pierre DAURIER, écuyer, Sgr de Piessac, arrière-petit-fils de Pierre et de Marie BARJON, prit part en 1789 aux assemblées de la noblesse tenues au Puy... Principales alliances : de LA ROCHENéGLY 1716, de VINOLS 1718, d'AUTHIER de SAINT-SAUVEUR 1719, CLéMENT de SAINT-PALLAYE 1835, COURBON de SAINT-GENEST 1775, de MONTAUDOIN 1857, de LA COLOMBE 1781, de CHABANACY, etc... Louis DAURIER, avocat, chef du Consistoire, fut capitoul de Toulouse en 1755 et 1760. Ce magistrat appartenait vraisemblablement à une branche de la famille DAURIER de PIESSAC qui se serait détachée de la souche à une époque inconnue. Il portait, en effet, les armes suivantes : écartelé : aux 1 et 4 d'azur à un chevron d'or, accompagné de trois besants du même, au chef de gueules chargé d'une branche de laurier de sinople; aux 2 et 3 de sable à un lion rampant d'or, accompagné en chef de trois étoiles du même. Jean-Charles DAURIER, marié vers 1755 à Claudine CALEMARD de GENESTOUX, était sous Louis XV notaire à Saint-Paulien, en Velay. Leur fils, Charles DAURIER, né en 1761, lieutenant général des armées du Roi en 1820, commandeur de la Légion d'honneur, suicidé en 1833, fut créé baron de l'Empire par lettres patentes du 19 janvier 1812 et fut confirmé dans la possession de son titre par nouvelles lettres du 3 août 1816. Il obtint en même temps le règlement de ses armoiries : écartelé : au 1 d'azur à trois étoiles d'or; au 2 de gueules à l'épée haute en pal d'argent; au 3 d'argent à trois chevrons de gueules, au chef du même chargé d'un lion naissant et contourné d'argent; au 4 d'azur à un cheval cabré d'or. Son fils, Jean-Baptiste Auguste, baron DAURIER, né en 1804, avait épousé en 1827 Mlle VILLATTE d'AUTREMONT. Il en eut un fils, qui mourut jeune, et deux filles, Mme DUPORTAL du GOASMEUR, décédée en 1885, et Mme BARBAULT de LA MOTTE, décédée en 1865. (source : Dictionnaire des Familles Françaises ou Notables à la fin du XIXe siècle, par Gustave CHAIX-d'EST-ANGE, tome XIII, pages 137-138).],

... marié avec...

729 Benoîte ROQUEYROL, ... dont:

  1. Pierre Voir 364.

752 Pierre de SANHARD, Seigneur du Vernet co-seigneur de Mortesaigne, décédé entre 1585 et 1589, Ecuyer [Note : Il rendit aveu et dénombrement au seigneur de montgiraud. Il donne, en 1580, une procuration à son fils César pour passer reconnaissance à François de POLIGNAC, sieur de Lardeyrol. Mortesagne se trouve dans la paroisse de Glavenas, au diocèse du Puy. Il fit diverses acquisitions d'héritages, sis en la sénéchaussée du Puy, entr'autres une le 14 juin 1573, d'André FAYOLLE, et une autre de Jean RIVET, le 29 juin 1573, fit donation entre vifs de tous ses biens et droits présents et à venir; passa une transaction avec Nicolas BONYOL, marchand de la ville du Puy, le 17 février 1584; et rendit aveu et dénombrement à honorable homme monseigneur maître André DU JEUNE, seigneur de Montgiraud, co-seigneur de Banas, lieutenant en la sénéchaussée du Puy, de plusieurs terres et héritages relevants de ladite seigneurie de Montgiraud; par acte grossoyé par Barthélemi RICHIOUT, notaire royal du lieu d'Araules, près d'Yssingeaux, le 20 août de la même année 1584. (source : Nobiliaire Universel de France, par Nicolas de SAINT-ALLAIS, tome XV, pages 212-213). Mortesaigne (commune de Saint-Julien-du-Pinet) : 1625, investiture portant hommage de la seigneurie de Mortesaigne, acquise par noble Pierre SAIGNARD, de noble Claude POLLAILLON et sa femme, paroisse de Bessamorel (source : Répertoire Général des Hommages de l'Evêché du Puy, par Adrien LASCOMBE, page 342). Mortesaigne ou Mortesagne, canton d'Yssingeaux. Défendu par une tour massive, l'antique castel de Mortesaigne a conservé son allure féodale. Le rez-de-chaussée dont les murs mesurent au moins 2m50 d'épaisseur, est entièrement voûté. Le lieu de Mortesaigne (Morto-Sania) est mentionné dès 955 (cartulaire de Saint-Chaffre du Monastier). Quant au château, il n'apparaît dans les titres que bien plus tard. Le 10 mars 1435, Dragonnet de SAINT-VIDAL, seigneur de Glavenas, autorisait Jean de GAZELLES à édifier une forteresse dans le village de Mortesaigne. Les seigneurs de Glavenas la possédèrent; il y furent remplacés par les MAURIN puis par les LOBEYRAC. Pierre de SAIGNARD, fils aîné d'Antoine et de Jeanne de SAINT-LAURENT, se qualifiait co-seigneur de Mortesaigne. (source : Les Châteaux Historiques de la Haute-Loire, par Gaston de JOURDA de VAUX, pages 214-215). Fait donation de ses biens 15 fevrier 1584, acte de donation entre vifs de tous ses biens présents et à venir.],

... marié le 18 novembre 1550 julien avec...

753 Suzanne de BONNISSOLLE, ou BONNISSOL, décédée après 1588 [Note : Originaire du Puy-en-Velay. Elle était veuve, lorsqu'elle assista au mariage de son fils César, par le contrat duquel, pour satisfaire aux conditions de testament dudit défunt son mari, elle institua, pour son héritier universel, ledit César de SAIGNARD, leur fils (source : Nobiliaire Universel de France, par Nicolas de SAINT-ALLAIS, tome XV, page 213).], ... dont:

  1. Pierre de SAIGNARD, Seigneur du Vernet , les Granges, co-seigneur de Mortesagne, décédé après 22 décembre 1639, Ecuyer, marié le 23 juin 1613, à Grazac (Haute-Loire) devant Maître Louis VERIAT, notaire royal du lieu de Crazac, au diocèse du Puy, avec Marguerite CHAPAT dite d'ALLARD (parfois BALARD) [Note : Auteur de la branche des seigneurs du Vernet. Armes : identiques à celles de la branche aînée (source : Nobiliaire du Velay et de l'Ancien diocèse du Puy, par Gaston de JOURDA de VAUX, tome VI, page 120). Testament : 22 decembre 1639. Son fils César est son héritier universel, et fait un legs à son fils Christophe.].
  2. César Voir 376.
  3. Suzanne de SAIGNARD, mariée le 20 septembre 1579 à Gluiras (Ardèche), devant Maître Gilibert de BURINO, dit de Tarnays, notaire royal de Gluiras, en Vivarais, avec Jean VEYRIER, Seigneur de Planchol , Ecuyer.

754 Claude Paul (Ou Claude Louis) de LANGON, Seigneur de Maumeyre coseigneur de la baronnie diocésaine et vellave de Queyrières, décédé avant 14 mai 1589, ou 1591, selon les sources, Chevalier [Note : Au XVIème siècle, les de LANGON ont possédé une partie de Queyrières, qui échut ensuite à César de SAIGNARD, par suite de son mariage avec Clauda de LANGON, héritière de son père. Seigneurs de Montgiraud, d'Uriage, etc..., marquis de Langon (Dauphiné), seigneurs de la baronnie de Queyrières (baronnie diocésaine du Velay), de Marminhac, de Maumeyre, etc... (Velay). Très bonne noblesse du Dauphiné, mentionnée dès 1280. Nombreux chevaliers de Malte; un député de la noblesse aux Etats Généraux, etc... Eteinte en 1828, avec la marquise de GAUTHERON. Un cadet de cette maison, Louis de LANGON, fils de Paul et de Clauda de BLEYNIER, marié à Antoinette de CHAPTEUIL de BONNEVILLE était seigneur de la baronnie de Queyrières et de plusieurs terre en Velay qu'il laissa à sa soeur Clauda de LANGON, dame de Queyrières, Maumeyre, Marminhac, mariée à César de SAIGNARD, à qui elle apporta ces fiefs et qui devint ainsi baron de Queyrières. Armes : De gueules, à la tour d'argent, crénelée de quatre pièces, maçonnée et ajourée de sable. (cf : Armorial Général du Velay, par Georges PAUL, page 247). Armes : De gueules à la tour d'argent, crénelée de quatre pièces, maçonnée, ajourée et portillée de sable. Cette maison, éteinte avec Nicolas François, titré marquis de LANGON, baron d'Uriage (1742-1816), admis aux honneurs de la Cour en 1770, député de la noblesse du Dauphiné aux Etats Généraux de 1789; était connue depuis 1262, et remontait sa filiation prouvée à Pierre de LANGON allié en 1381 à Béatrix de BUXIèRES; elle a donné : Joseph de LANGON, commandeur de Malte en 1706 (la Terreur des Infidèles), mort au combat; Adrien, grand-croix de l'ordre de Malte, lieutenant-Général des Escadres de sa Sainteté en 1716, et Ferdinand, commandeur de Malte; tous trois frères et grand oncle de Nicolas François. (sources : Grand Armorial de France, par Henri JOUGLA de MORENAS, tome IV, page 410). LANGON. Langon, Montgiraud, Artemonay, Virieu, Uriage, Saint-Julien. Perrot de LANGON, marié à Marguerite de MORAS, vivait en Royannais en 1280, & François de LANGON en 1349. Le 12 juillet 1415, noble Artus de LANGON & Jean de LA BISE furent nommés pour prendre possession du gouvernement de Dauphiné, au nom de Guichard DAUPHIN, seigneur de Jaligny. L'acte de prise de possession est du mois de septembre 1415. Jean de LANGON périt en 1424 à la bataille de Verneuil. Antoine de LANGON était chevalier de Malte en 1605. Louis de LANGON épousa Clémence de MONTEYNARD le 24 août 1618; Jacques de LANGON, chevalier de Malte, vivait en 1650. Joseph de LANGON, chevalier de Malte, lieutenant de vaisseau & capitaine d'infanterie; Nicolas de LANGON, lieutenant de dragons, & pierre de LANGON, chevalier de Malte, tous frères, vivaient en 1670. Ferdinand de LANGON était également chevalier de Malte en 1700, Jean-Baptiste en 1705, Augustin & Hugues en 1723. Hugues de LANGON, marié à Magdelaine de GALLIEN de CHÂBONS, eut pour fils : Nicolas-François, marquis de LANGON, seigneur dudit lieu, Saint-Julien & Montgiraud, baron d'Uriage, né en 1742, cornette au régiment de Marcieu, capitaine dans celui de Dauphin-cavalerie, lieutenant aux gardes du corps, & enfin maréchal de camp. En 1788? il fut député de la noblesse aux Etats de Romans & aux Etats généraux, émigra pendant la Révolution & mourut à Grenoble en 1816, après avoir épousé en premières noces Anne-Marie Joséphine PRUNIER de Saint-André, marquise de Virieu (qui avec sa soeur, la marquise de Marcieu, fut la dernière de son nom), & en secondes noces Marie-Magdelaine de ROUCY, morte en 1848, dont il n'eut pas d'enfants. Il avait eu du premier lit deux filles, l'une mariée au marquis PLANELLI de LA VALETTE; l'autre, Magdelaine-Jeanne-Françoise de LANGON, veuve du marquis de GAUTHERON, mourut, dernière de sa maison, en 1828. C'est à elle que l'on doit la fondation de l'établissement thermal d'Uriage, qu'elle laissa, avec ses autres biens, à son neveu, M. le comte de SIBEUD de SAINT-FERRéOL. Armes : De gueules à la tour d'argent, crénelée de 4 pièces, maconnée, fenestrée & portillée de sable. (source : Armorial de Dauphiné, par Gaston de RIVOIRE de LA BATIE, page 336). De LANGON d'URIAGE (Dauphiné) - Famille admise aux honneurs de la Cour en 1770 ( A.N. MM 817 - B.N. fonds CHéRIN n° 116) : preuves devant les généalogistes des Ordres du Roi (A.N. MM 811 p 367) : preuves de Malte, 1604, 1640, 1682, 1697, 1700, 1714 (A.D. 69 série 48H91 94 et 100) (cf Frédérix NEIGE, les huit Quartiers de l'ordre de Malte au Grand Prieuré d'Auvergne) - Armes : de gueules à la tour d'argent, ajourée et portillée de sable (source :Nouveau Nobiliaire de France : Recueil de Preuves de Noblesse, tome II, page 413).],

... marié avec...

755 Claude (Alias Clauda de Blainier) de BLEYNIER, ou de BONNIER, ou de BLAYNIER, ... dont:

  1. Claude, ou Clauda Voir 377.

756 Gabriel ALLIER, Seigneur de La Fressange , né en 1532, en 1541, selon Paul RONIN, décédé avant 27 avril 1583 [Note : Selon l'Armorial du Vivarais, page 11, en 1594, noble Gabriel d'ALLIER, de Saint-Didier, est présent au mariage de Jean BAILLE, seigneur de Martinas, de la ville de Monistrol. Est-ce bien lui ? Selon Paul RONIN, n'ayant pas eu de lignée, où ses enfants étant morts, il institua son frère Jean pour son héritier. Le 3 mai 1576, une transaction intervint entre le seigneur de ...... et Gabriel LAFRESSANGE (Fonds Chaleyer, liasse 1556, Pl. A, n° 92). Testament : 16 septembre 1580 ou le 25, en faveur de son frère],

... marié en 1566 julien avec...

757 Marguerite de THIOLLENT [Note : Fille de Jean, seigneur du Thiolent, qui semble avoir eu pour soeur, Françoise, épouse de Jean des CHAMPS, seigneur du Cortial (source : Les Châteaux Historiques de la Haute-Loire, par Gaston de JOURDA de VAUX, tome II, page 87).], ... dont:

  1. Jehan Voir 378.
  2. Paule ALLIER de LA FRESSANGE, mariée le 16 janvier 1595 à Saint-Didier-en-Velay, devant Maître PLANCHETTE, notaire à Saint-Didier, avec Jean de CHAVE, Seigneur du Col , Docteur ès droit, juge du bourg-Argental.

758 Jean BRUNIER, Seigneur de Larnage , né vers 1540, décédé le 27 mars 1590 (à l'âge de peut-être 50 ans), Chevalier [Note : Qualifié d'homme d'armes dans la Compagnie de Maugiron en 1569. Testament : 27 mars 1590.],  

... marié avec...

759 Antoinette d'ARSAC [Note : Guion d'ARZAC, anciennement d'ARAZAC, Ecuyer, Seigneur du Caila, de la Force & de Sabrazac, demeurant dans la paroisse de Sabrazac, Diocèse de Rhodès, Païs de Rouergue, Généralité de Montauban, épousa le 20 juillet 1697 Marie de PEIRONENC-de LA ROQUE-S. Chamaran, fille de François de PEIRONENC-S. Chamaran, Ecuyer, Seigneur de la Roque, de Murat, & de Verrière, & de Louise de SENNETERRE. Louisse-Christine d'ARZAC leur fille, née le 10 novembre 1717 fut reçue à S. Cir le 13 octobre 1728 & justifia par titres, sa filiation depuis Antoine d'ARAZAC son trisayeul, seigneur de la Force, & Conseigneur de Campnac, & de Gilorgue en Rouergue, lequel fut marié le 9 mai 1556 avec Madeleine ISARN, fille d'Arman ISARN, seigneur de Fraissinet & de Cornac, aussi en Rouergue, Maréchal des Logis de la Compagnie du Baron de TERRIDE, & de Gabrielle HERAIL-de BREZIS. D'azur, à une bande de gueules, chargée de trois fleurs de lis d'or, & accompagnée en chef de trois Etoiles de même, rangée en fasce, & un Mouton d'Argent, passant sur une Terrasse de sinople, mouvante, de la pointe de l'Ecu. (source : Armorial Général de France ou Registre de la Noblesse de France, par d'HOZIER, registre I, 1ere et 2ème parties, 1738, page 30). D'ARZAC (voir BEAULIEU d'ARZAC). 1474. (Rouergue). D'azur à la bande d'or, remplie de gueules, surchargée de 3 fleurs de lys d'or, accompagnées en chef de 3 étoiles rangées en bande, et en pointe d'un mouton d'argent passant sur une terrasse de sinople. Jean d'ARZAC, chevalier, sgr du Cayla, ép. Gabrielle d'ESCORAILLES, dont il eut :  Antoine d'ARZAC, chevalier, sgr du Cayla, ép. en 1556 Madeleine d'ISARN de FRAISSINET, d'où : Antoine d'ARZAC, chevalier, ép. 1° Cécile de SENNETERRE, 2° en 1617 Anne de RESSEGUIER, il eut pour fils du 2e lit : Jean-Jacques d'ARZAC, écuyer, sgr du Cayla, La Force, qui ép. en 1650 Antoinette de PRUINES, il fut maintenu dans sa noblesse en 1666, et eut pour fils : Guyon d'ARZAC, écuyer, sgr du Cayla, de la Force, de Sabrazac, ép. en 1697 Marie de PEYRONNEC, il fut confirmé dans sa noblesse en 1700, et eut pour fils : François d'ARZAC, écuyer, sgr du Sabrazac, ép. en 1765 Marie-Paule de TURENNE d'AYNAC, fille de Jean-Louis de TURENNE, chevalier, comte d'Aynac et de Marie-Claude de ROBERT de LIGNERAC dont il eut : Geneviève d'ARZAC, née en 1771, admise à Saint-Cyr en 1785. (source : Grand Armorial de France, par Henri JOUGLA de MORENAS, Paris, tome I, page 249). ARZAC, Sgr de la Force, de la Grèze (d') (Rouergue) : Famille maintenue noble lors de la recherche de noblesse par l'intendant LE GENDRE dans la généralité de Montauban le 08.07.1700 (cf LAINé, Archives de la noblesse de France, tome 10). Preuves de noblesse des demoiselles admises à Saint-Cyr en 1728 (B.N., fr. 32128, dossier n° 7) : Preuves pour les chevau-légers de la garde, 1784 (Archives Guerre, C.A. 4 - A.N., 59MI1) : Certificat de noblesse délivré par CHéRIN pour le service militaire le 08.10.1783 (B.N., fr. 31563/776) - Armes : d'azur à la bande cousue de gueules chargée de 3 fleurs de lys d'or, acc. en chef de 3 étoiles rangées du même, et en pointe d'un mouton d'argent, passant sur une terrasse de sinople. (Source : Nouveau Nobiliaire de France, par Louis d'IZARNY-GARGAS, tome 1, page 113).], ... dont:

  1. Isabeau ou Elizabeth de BRUNIER de LARNAGE Voir 379.
  2. Jean, Seigneur de Marsanne, Larnage, baron d'Aps, Chevalier, gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi, marié avec Jeanne dite Sancette de BESSONNET.
  3. Anne de BRUNIER de LARNAGE, mariée à N..., seigneur de Montchaud.
  4. Antoinette de BRUNIER de LARNAGE, mariée à N... de SAINT-URDAL d'EYROLE.
  5. Madeleine de BRUNIER de LARNAGE, mariée vers 1610 avec David d'URRE, Seigneur de Crozes .
  6. Marguerite de BRUNIER de LARNAGE, mariée (1) avant 9 juin 1625 avec Pierre de LA FAYOLLE, Seigneur de Cublèzes , Masploton, etc..., décédé entre le 17 septembre 1625 et 1626, Chevalier des ordres du roi, mariée (2) le 21 septembre 1626 avec Jacques Philibert de SOUBEYRAN, Baron de Montgiraud , sieur de Saint-Martin, co-seigneur de Bonnas [Note : Testament : 9 juin 1629, désignant pour héritier universel son époux Jacques de SOUBEYRAN, à charge pour lui de remettre ladite hoirie, à tel qu'il lui plaira d'élire parmi ses enfants, à condition que celui qui sera nommé porte le nom et armes du Sieur de LA FAYOLLE, son mari en premières noces, à défaut de quoi ses biens seront employés à construire deux couvents, l'un à Cublèse en velay, piue les Pères de l'Oratoire, l'autre à Malploton, en Forez, pour les filles de Notre-Dame-du-Puy. (source : Les Châteaux Historiques du Forez, par Emile SALOMON, tome III, page152).].

 Génération 11

1 448 Jacques GÉRENTÈS,

... marié avec...

1 449 Isabelle CHILHAC [Note : Avait un frère, Etienne CHILHAC], ... dont:

  1. Antoine Voir 724.
  2. Claude, né avant 1553, décédé avant 1591, marié avec Isabelle ALAZERT, décédée après 1591.
  3. Jacques, Marié avec ? ?.
  4. Marthe, mariée avec Hugues d'AVIGNON.

1 504 Antoine de SANHARD, Seigneur de Mortesagne , Ecuyer [Note : Testament : 24 janvier 1533, ou 25, selon les sources. Par cet acte, il institue son héritier universel noble Pierre de SAIGNARD, son fils aîné, et à son défaut, lui substitue ses autres enfants, qu'il fait ses héritiers particuliers; et enfin le plus proche de la lignée dudit testateur, t enant les noms et armes de SAIGNARD (source : Nobiliaire Universel de France, par Nicolas de SAINT-ALLAIS, tome XV, page 212).],

... marié avec...

1 505 Jeanne Isabeau de SAINT-LAURENT, ... dont:

  1. Pierre Voir 752.
  2. Guillaume, Co-seigneur de Mortesaigne , décédé en 1594, tué à la tête de cent arquebusiers lors de l'assaut donné à la porte Saint-Gilles au Puy-en-Velay, marié (1) le 5 janvier 1551, avec Marguerite de BONNISSOLLE, marié (2) en 1559, avec Françoise de LA VÈZE, marié (3) le 15 février 1575, avec Suzanne de VERTAMY [Note : Troisième fils d'Antoine de SANHARD et de Jeanne de SAINT-LAURENT, auteur des branches de Choumouroux et de Sasselange. Armes : écartelé aux 1 et 4, d'azur, au sautoir d'or (qui est SAIGNARD); aux 2 et 3, d'azur, à trois chevrons d'or (qui est CHOUMOUROUX). Cette branche des de SAIGNARD appartient au Vivarais, province où elle hérita au XVIIIe siècle, de la seigneurie et château d'Etables ou Estable. Elle a pris son nom de l'un de ses fiefs : Choumouroux (Chalmaros, Chalmaroux, Chamoroux), terre et château situés prs d'Yssingeaux. Lui ont appartenu : Anne de "CHOUMOUROUX", de RIOFFREYT, qui, fille de Claude, épousa à Saint-Hostien (Velay), le 27 février 1721, Martiel GARDE des FAUCHERS (veuf d'Anne BLANCHETON et de marie JAMON), fils d'André et de Clauda TERRASSON. (source : Nobiliaire du Velay et de l'Ancien Diocèse du Puy, par Gaston de JOURDA de VAUX, tome VI, pages 115-116). Assista au contrat de mariage de César de SAIGNARD, son neveu, seigneur de Glavenas et de Queyrières, le 15 mai 1589. Il fut tué à la tête de cent arquebusiers qu'il commandait en 1594 (source : Nobiliaire Universel de France, par Nicolas de SAINT-ALLAIS, tome XV, page 219). Il devient co-seigneur de Mortesagne après la mort de son frère Pierre. Il assiste au mariage de son neveu César le 15 mai 1589. Il fut tué à la tête de cent arquebusiers à la Porte Saint-Gilles au Puy. Il faisait partie des rangs royalistes massacrés dans ce guet-apens, et dont son neveu César réchappa. Un autre membre non identifié de cette famille meurt est aussi tué dans cette lutte (source Les SAGNARD de CHOUMOUROUX, par Jérôme SAGNARD, page 7).].
  3. François, Prêtre, légataire en 1533.
  4. Jeanne [Note : Quatrième enfant du couple. Légataire en 1533, et non mariée (source : Nobiliaire Universel de France, par Nicolas de SAINT-ALLAIS, tome XV, page 212).].

1 506 Amblard de BONNISSOLLE,  

... marié avec...

1 507 ? ?, ... dont:

  1. Suzanne de BONNISSOLLE ou BONNISSOL Voir 753.

1 510 Annet de BLEYNIER, marié (2) avec Françoise de FAY de GERLANDE,  

... marié (1) avec...

1 511 Maguerite de LA ROCHENÉGLY, ... dont:

  1. Claude (Alias Clauda de Blainier) de BLEYNIER ou de BONNIER ou de BLAYNIER Voir 755.

1 512 Jehan ALLIER, Seigneur de la Fressange , Munas, etc., décédé vers 1557 [Note : Il constitue à sa soeur Marguerite 600 livres de dot, plus 100 pour ses vêtements nuptiaux. Selon l'Armorial du Vivarais, page 11, en 1537, noble Jean d'ALLIER, seigneur de Fressange et paroisse de Saint-Didier, afferma le bien de Munas pour le prix de 285 livres. Il traite avec son frère Charles, le 2 avril 1539. Il paraît dans des actes dès 1511, au moins jusqu'en 1544. Il vivait encore avec son épouse en 1551. En 1556, des cartes terrestres furent établies (Ms Chaleyer, liasse 1276). En 1523, les rentes de La Fressange sur le faubourg de Lyon sont établies (Terrier DEVILLE n° 5, Ms Chaleyer, liasse 1276), ainsi d'ailleurs que celles sur le faubourg de La ... (N) 1 et 2 terrier DEVILLE, Fonds Chaleyer, liasse 1276). Une copie de ces reconnaissances se trouve d'autre ... (Fonds Chaleyer, liasse 1285). Leur deuxième fils, Jean, succéda au premier, Gabriel, à la tête de la seigneurie. (cf d'Azur au Lion d'Argent, par Paul RONIN, tome III, page 71). Nous avons trouvé un Bénévis par Jean ALLIER à Jean FERRON, "d'une place requise du susdit messire Charles de Joyeuse, à titre d'hommage, sise au-desus de la place de Saint-Didier appelée de Vienne "alias de Four" confrontant de matin ; avec les murailles de ladite ville, du vent, la muraille de la maison forte du dict Allier, du couchant à Grégoire Claude et, de bise, la rue publique, sur le cens de 15 deniers et intagres de 70 livres (an 1515)." (source : D'azur au Lion d'Argent, par Paul Ronin, tome I, page 197). Testament : 1er decembre 1556.],  

... marié en 1521 julien avec...

1 513 Blanche DU PONT, ... dont:

  1. David Christophe, Chevalier de Malte en 1566.
  2. Gabriel Voir 756.
  3. Jacques, décédé après 27 avril 1583 [Note : Etait tuteur, le 27 avril 1583, des enfants de son frère Gabriel III].
  4. Nicolas, dit Frère Jean [Note : Se fixa à Anneyron, de 1612 à 1621].
  5. Robert, Seigneur de La fressange , né en 1576, décédé en 1609 (à l'âge de 33 ans)
  6. Isabeau ALLIER de LA FRESSANGE, Religieuse à La Séauve.
  7. Jeanne ALLIER de LA FRESSANGE, mariée le 15 mars 1547, avec Guillaume de JAR ou de JAX.

1 514 Roderic, ou Claude de THIOLLENT, Seigneur du thiollent et de La Roderie , décédé en 1580 [Note : De THIOLENT. Convoquée au ban (1543). Un chanoine-comte de Brioude (1597) (source : Dictionnaire des Anciennes Famille de l'Auvergne, par Ambroise TARDIEU, tome III, page 387). Du THIOLAND alias du THIOLAN ou du THIOLENT, cosgrs du Thioland, de Vergezac, de La Bauche, de La Rodarie, de La Vernède, de Brechignac, de Beyssac près Monlet, etc. (Velay). Noblesse chevaleresque dont le nom patronymique était de FAYET et qui a la même origine que les de VERGEZAC. Raymond du THIOLAND était commandeur des Templiers du Puy en 1208. Noble Armand de FAYET (frère de Robert, sgr de Vergezac) possédait des rentes nobles au Thioland en 1246. Pierre de FAYET avait épousé Alde de LA BAUCHE veuve en 1308, laquelle fit donation en 1315 à noble Robert son fils, d'un moulin au ruisseau de Saille et de terres à La Bauche et au Thioland. Celui-ci, sgr du Thioland en 1308, rendit hommage en 1348 au baron de St-Vidal et à Béatrix de SEREYS son épouse, seigneurs haut-justiciers du Thioland. Il fit donation en 1357, à son neveu noble Pierre de FAYET, sgr du Thioland (1374 + en 1385), époux de Marguerite du SAUNIER, dame de Monteil près Chapteuil. Leur fils Guigon II du THIOLAND, surnommé SAUNIER à cause de sa mère, sgr du Thioland (1385-1408), laissa : Pierre du THIOLAND (1414). Isabeau de SAINT-HAON, sa veuve, était tutrice en 1433 de guigon II (dit SAUNIER dans quelques actes), patron d'une vicairie dans l'église de Sanssac, qui eut permission en 1445, de Dragonnet de LA TOUR SAINT-VIDAL, sgr suzerain du Thioland, de reconstruire et fortifier avec tours et fossés le château du Thioland. Viennent ensuite : Jean du THIOLAND, écuyer, sgr du Thioland (1489-1517), père de Claude 1506-1562); Christophe, sgr du Thioland et de La Rodarie, marié le 1er janvier 1561 à Delphine ITHIER de GéORAND; Jacues-Louis, sgr du Thioland et de La Vernède (1591-1611). Il épousa Charlotte d'AUREILLE d'ALLERET, veuve en premières noces de François de BERTRAND, baron de Prades, Pradel, Pomperan, dont elle avait un fils : Gabriel de BERTRAND. Elle eut de son second mariage : Dauphine du THIOLAND, héritière de sa maison, morte jeune et dont tous les biens passèrent à son frère utérin Gabriel de BERTRAND, sgr du Thioland, etc., qui épousa Marguerite de GINESTOUX de LA TOURETTE dont pas de postérité. Cette dernière prit alors une seconde alliance, la 4 novembre 1645, avec Pierre-Antoine de ROCHEFORT, vicomte d'Ally, aron de La Tour Saint-vidal, auquel elle apporta le Thioland. Un chanoine-comte de Brioude (1597); des chanoines de N.-D. du Puy et de St-Georges de St-Paulien; des chevaliers et hommes d'armes; un chevalier de St-Jean de Jérusalem, maître de la maladrerie de Brives en 1481. Convoquée au ban de la noblesse d'Auvergne (1543). Armes : d'or, à trois annelets d'azur 2 et 1, au lambel de gueules en chef, l'écu bordé de même. Alde de LA BAUCHE est appelée en 1281 Aude de GAVARET, épouse de Pierre de FAYET, sgr de Vergezac et possessionnée à La Bauche et au Thioland. (Armorial Général du Velay, par Georges PAUL, Marseille Reprints, 1975, pages 449 et 507). De THIOLENT.-- Claude de THIOLENT, fut convoqué au ban de 1543, et autre Claude de THIOLENT était chanoine-comte de Brioude en 1597, Cette famille pouvait avoir pris son nom du lieu de Thiolent, commune de Vergezac, près des limites du Velay. Armoiries : inconnues. (source : Nobiliaire d'Auvergne, par J.B. BOUILLET, tome VI, Clermont-Ferand, 1851, page 315).],

... marié avec...

1 515 ? ?, ... dont:

  1. Marguerite Voir 757.

1 516 Jean BRUNIER, Seigneur de Larnage , décédé avant 26 février 1573, Chevalier [Note : Testament : 7 septembre 1659. La date doit plutôt être 1559],  

... marié en 1540 julien avec...

1 517 Anne de LA CHAPELLE, ... dont:

  1. Jean Voir 758.
  2. Suzanne, Sacristaine au monastère de Soyons [Note : Le 31 août 1556, Catherine de GALBERT de ROCOULES, sacristaine au monastère de Soyons, résigne son office en faveur de Suzanne BRUNIER (MARTINEAU, notaire à Tournon)].
  3. Geoffroy de BRUNIER de LARNAGE, Chevalier, marié (1) avec Isabeau de BEAUJEU, marié (2) avec Diane d'ALLEMAN, marié (3) en 1581, avec Anne de BERNARD.

 Génération 12

2 896 Pierre GÉRENTÈS, né vers 1490, Marchand du Puy-en-Velay [Note : Il fit une reconnaissance à Claude de FLAGHAC, le 3 mars 1549],  

... marié avec...

2 897 Catherine ESENT, ... dont:

  1. Jacques Voir 1448.
  2. Catherine.
  3. Ysabeau, mariée avec Pierre CHABANNES.

3 008 Jean de SANHARD, Ecuyer du Roi [Note : Il servit le roi avec distinction. Jean de SAIGNARD étoit qualifié d'écuyer, par une honorable lettre du roi Charles VIII de 1481, à lui adressée. Cette maison du Velay, qui a fourni des chefs au temps des guerres de religion, est maintenant divisée en trois branches qui sont celles de La Fressange, de Sasselanges & de Choumouroux. MM. de LA FRESSANGE possédoient le fief de la Malfolie, près Firminy, & ont de nos jours honorablement marqué leur place dans le militaire, la législature & la diplomatie. Jean-Dominique de SAIGNARD, chevalier, seigneur de Sasselanges, prêtoit l'hommage de Mons & de Tréméolles en Forez, à la date de 1751. Ses successeurs, établis maintenant au château de Veauchette, anciennement aux ROSTAING, nous appartiennent depuis lors tout à fait de résidence. La branhce de Choumouroux, dont le siège est à Yssengeaux, s'est aussi liée à notre province par le mariage de Mlle de CHOUMOUROUX, avec le vicomte du TREYVE-ROCHEFORT, résidant à Bonlieu près Boën. La maison de SAIGNARD porte qualification titrée dans ses trois branches; elle a fourni des pages & des chevaliers de St-Louis. Armes : taillé d'azur, à l'aigle éployée d'or & d'azur, au sautoir aussi d'or. (Source : L'assemblée bailliagère de la Province de Forez en 1789, par Mr d'ASSIER de VALENCHES, page 89).],

... marié le 18 février 1481 avec...

3 009 Jeanne, ou Catherine de LA TOUREILLE, ou de THORILLE, ou de THORELLE [Note : La Toureille était un fief situé dans la paroisse de Glavenas, qui donna son nom à cette famille. Philippe de LA TOUREILLE, chanoine du Puy, vivait en 1328. En 1313, Vitale, femme de Jean de LA TOUREILLE et Artaud de BRONAC, damoiseau, reconnaissent à l'évêque du Puy, le mas de La Toureille. Cet hommage est renouvelé en 1343 par Guigon de LA TOUREILLE et en 1362 par noble Isabelle de LA TOUREILLE. Louis de LA TOUREILLE se maria en 1513 0 Marie Julienne du PELOUX. Marguerite de LA TOUREILLE épousa Jean de BAILLARD, écuyer. Noble Isaac Outin de LA TOUREILLE assistait au mariage de sa cousine Claude DELOUCHE avec noble Clément de RETOURNAGUET le 25 octobre 1588. (Sources : La Famille BARRAL de BARRAL en Velay et ses Alliances, par Louis PEYROCHE, page 185).  TOUREILLE (de LA) (Velay) : La Toureille (Turricula), en la paroisse de Saint-Julien-du-Pinet, pourrait avoir donné son nom à une famille, dont nous ne connaissons que quelques membres. Philippe de LA TOUREILLE (de TURRICULA), chanoine du Puy, fut témoin d'un acte passé entre Guillaume IV de CHALENCON, doyen du Chapitre du Puy, et Pierre de BULHON, sgr de Cereis (4-30 avril 1238). En 1319, Vitale, femme de Jean de LA TOUREILLE, et Artaud de BRONAC, damoiseau, reconnurent à l'Evêque du Puy, le mas de la Toureille et ce que celle-ci avait à Retournac et à Retournaguet; hommage renouvelé en 1343, par Guigon de LA TOUREILLE, et, en 1362, par noble Isabelle de LA TOUREILLE. Catherine de LA TOUREILLE épousa, le 18 février 1481, Jean II de SANHARD, fils de Jehan, écuyer du Roi. En 1513, Louis de LA TOUREILLE épousa Marie Julienne du PELOUX, fille de Bernardin et de Gabrielle de BRUNIER [corr. "de BRENIER"] de LARNAGE. Marguerite de LA TOUREILLE épousa Jean de BAILLARD, écuyer, capitaine-châtelain du bourg et du fort de Sainte-Sigolène. Il était fils de Jean 1er et de Marguerite de ROIRAUD. (source : Nobiliaire du Velay et de l'Ancien diocèse du Puy, par Gaston de JOURDA de VAUX, tome VII, page 102). Noble Jean BAILLARD I du nom, Ecuyer, fut fait Capitaine Châtelain de Sainte Sigolène dans la Sénéchaussée du Puy par Lettres du 19 Novembre 1540; & étoit Homme d'Armes de la Compagnie de Gilbert de LéVIS Comte de VENTADOUR, aux termes d'un certificat que ce Comte lui en donna le premier août 1571. Il fit son testament le 29 novembre 1585, par lequel il voulut être enterré au tombeau de ses prédécesseurs, & nomma son exécuteur testamentaire haut & puissant Seigneur Claude de ROIRAUD, Seigneur du Villard & de Boucherolles. De son mariage avec noble Marguerite de LA TORREILLE ou de LA TOUREILLE il eut entr'autres enfants Jacques BAILLARD, qui suit. Noble Jacques BAILLARD épousa par contrat du 18 octobre 1600 Claude de GRANDCHAMP, soeur de noble Antoine de GRADCHAMP, l'un & l'autre enfants de noble Jean de GRANDCHAMP, Ecuyer, Maître d'Hôtel du Duc de VENTADOUR, & de Demoiselle Fleurye CHAPELON. De cette alliance il eut pour fils Jean BAILLARD, qui suit. Noble Jean BAILLARD II du nom, Ecuyer, Sieur des Combaux, épousa par contrat du 26 janvier 1644 Demoiselle Florence PINOT, fille de noble Pierre PINOT, & de Demoiselle Catherine DU PONT; testa le 2 août 1686; & eut pour fils Marcelin BAILLARD. (source : Armorial Général de France ou Registre de la Noblesse de France, par d'HOZIER, registre III, 1ere partie, 1752, page 101).], ... dont:

  1. Antoine Voir 1504.

3 024 Gabriel ALLIER, Seigneur de La Fressange , décédé entre le 20 mars 1508 et 1509 [Note : Etait dit de Saint-Didier, au diocèse du Puy, en 11/1532. Il rendit hommage de ses biens au baron de Saint-Didier. Dans un autre hommage rendu en 1506, il est appelé nobilis domicielius Sanctus Desiderius. Il vivait encore le 15 mars 1508, mais le 20 mars 1509, sa veuve payait le restant de la dot d'Anastasie ALLIER.],

... marié en 1488 avec...

3 025 Florence RODILHON, ... dont:

  1. Charles [Note : Partagea avec son frère Jean le 2 avril 1539, les biens provenant de leur père].
  2. Claude, Prêtre à Saint-Didier-la-Séauve en 1532.
  3. Jehan Voir 1512.
  4. François, Religieux de l'ordre de Saint-Antoine en 1515.
  5. Guillaume, Seigneur de Monteil et co-seigneur de Saint-Agrève , décédé après 1536, Ecuyer [Note : Fut légataire de son père].
  6. Anne ALLIER de LA FRESSANGE, mariée le 6 janvier 1518, avec Jehan de SOLAS dit de RIVEYROLLES, Seigneur des Hyvernaux .
  7. Françoise ALLIER de LA FRESSANGE, mariée en 1539, avec Jean DESCHAMPS, Seigneur du Cortial (ou Courtial).
  8. Jeanne ALLIER de LA FRESSANGE, mariée vers 1537, avec Claude MARTIN.
  9. Marguerite ALLIER de LA FRESSANGE, mariée le 13 novembre 1532, avec Jean de TRUCHET, Co-seigneur de Saint-Agrève [Note : Son oncle Guillaume, seigneur de Monteil et co-seigneur de Saint-Agrève et de la Batie d'Andaure, lui donne la moitié de tous ses biens en s'en réservant l'usufruit, ainsi que tous ses droits seigneuriaux sur les mas de Truchet, Fonatanel, Armandon, Trémole et Chaillans qu'il donne à noble Thomas de TRUCHET, seigneur de Truchet et de Chambarlhac et co-seigneur de Saint-Agrève. En même temps, noble Jean d'ALLIER, fils et héritier de noble Gabriel, constitue à sa soeur Marguerite 600 livres de dot, plus 100 pour ses vêtements nuptiaux. Enfin, noble Thomas de TRUCHET, fils et héritier de noble Guillaume de TRUCHET, constitue à son frère Jean, pour tous ses droits paternels et maternels, toute la part et portion lui appartenant, à savoir un quart sur la terre de Saint-Agrève, que ledit Thomas possédait par échange avec Pierre de ROMIGERES, seigneur de Montgiraud, sauf néanmoins tous droits sur les terres de Truchet, Monteillet, Armandon, Trémole, Fontanel et Chaillans, qu'il se réserve, et lui constitue en sus une somme de 1 000 livres payables en divers termes. Cet acte fut passé au Monteil, dans la maison de noble Guillaume d'ALLIER. Cet acte nous apprend que la terre de la Batie d'Andaure appartenait alors pour moitié au seigneur de Tournon, pour un quart au seigneur de Saint-Romain, et pour le dernier quart seulement au seigneur de Monteil.(source : Revue du Vivarais, tome IX, page 157).].

3 026 Claude, ou Charles DU PONT, Seigneur de Munas [Note : PONT (du) Famille fort ancienne du Vivarais, maintenue en 1669 par M. de BEZONS, intendant de Languedoc, & dont la généalogie, qui se trouve dans LA CHESNAYE-DESBOIS, t. XI, p. 414, remonte, d'après cet auteur, à Raymond, comte du Pont, qualifié haut & puissant seigneur, vivant en 1150, vaillant homme de guerre, mort en Terre-Sainte. Deux de ses branches se sont établies dans le Valentinois & les Baronnies. Jean du PONT était Trésorier de France en Dauphiné; Claude du PONT, de Soyons, vivait en 1603, & fut le trisaïeul de Nicolas du PONT, qui ne laissa pas d'enfants de Catherine de BARJAC. En lui s'éteignit le premier rameau dauphinois. Il vivait en 1670. Ange, dit "le chevalier du Pont", fils cadet de Mathieu-Louis du PONT, chevalier, seigneur du Pont & de Jonchères, & de Jeanne Du POYET, fut le chef de la seconde branche fixée en Dauphiné. Il fut officier au régiment de Navarre, assista au dernier siège de Philisbourg en 1744, & laissa de Louise JAQUIER-VAULOUIS de MONTBRUNET, qu'il avait épousée le 11 mai 1742 : 1° Louis-Henri du PONT, chevalier, qui fit les campagnes d'Allemagne dans le régiment de Champagne, & ne laissa de sa cousine germaine, Marie de BELLIDENTIS, qu'une fille, nommée Julie, vivant en 1776;
2° Louis-Alexandre, qui suit. Louis-Alexandre du PONT, dit, du vivant de son frère, le "chevalier du Pont", était en 1776 officier au régiment de Champagne, depuis l'an 1679. C'est, sans doute, le même personnage que le comte du Pont, officier au régiment de Lyonnais-infanterie, détenu pendant la Terreur à la maison d'arrêt de Sainte-Marie de Valence. Il avait eu de N. de LAURENCIN : Ernest, comte du Pont, mort le jour de son mariage civil avec Melle Marie-Julie de GLOS, remariée depuis avec M. Jules GARAMPEL de BRESSIEUX. Armes : De gueules, au sautoir d'or, cantonné de 2 étoiles d'argent, un croissant d'or en chef, un créquier en pointe, aussi d'or. La première branche, fixée en Dauphiné, portait : D'azur, au sautoir d'or, cantonné en chef d'un croissant montant d'argent, en flancs de 2 étoiles d'or, & en pointe d'un trèfle, alias une feuille de vigne, d'or. Cimier : Un casque d'argent, bordé d'or, posé moitié de front, surmonté d'une couronne de comte, avec deux bannières aux mêmes armes, passées en sautoir derrière d'écu. (Source : Armorial de Dauphiné, par Gaston de RIVOIRE de LA BATIE, 1867, pages 540-541). Du PONT.-- D. COLL cite Raymond du PONT, vivant en 1196 et Jean du PONT, seigneur de Gagnac en 1470. Ce dernier était vraisemblablement au nombre des vassaux de la vicomté de Carlat qui prêtèrent serment au roi Louis XI, entre les mains de DRAGUINET de LASTIC, et dès lors on peut supposer qu'il appartenait à une famille de même nom, possessionnée en Quercy et en Rouergue depuis au moins 1271. Elle a été maintenue noble dans la généralité de Montauban le 22 août 1669. Trois autres l'ont été à Nîmes et à Viviers en 1669, 1670 et 1671. Armoiries : inconnues. (source : Nobiliaire d'Auvergne, par J.B. BOUILLET, tome V, Clermont-Ferrand, 1851, page 158-9).],

... marié avec...

3 027 ? ?, ... dont:

  1. Blanche Voir 1513.

3 032 Jacques BRUNIER, Seigneur de Larnage baron d'Aps, Chevalier [Note : D'azur, à une bande d'or; au chef du même (Armorial de 1696). Ancienne maison du Viennois, seigneur de Larnage et Bonlieu. Jacques BRUNIER, chancelier du dauphin Humbert II, fut un des plus habiles et des plus fidèles serviteurs de ce prince. Son frère Guillaume BRUNIER, chevalier, docteur en droit, combattit à Crécy, en 1346 et continua la famille. Etienne BRUNIER, seigneur de Larnage, en Viennois, vivait en 1438. Jean de BRUNIER, petit-fils d'Etienne eut deux fils qui firent branche : Henry et geoffroy. C'est d'Henri qu'est venu Jacques de BRUNIER, seigneur de Larnage qui se qualifia seigneur et baron d'Aps, par suite de son mariage, du 9 juillet 1508 avec Catherine d'ADHéMAR, fille de Bertrand ADHéMAR, seigneur d'Aps et de Béatrix ALLEMAN. En 1613, Jean de BRUNIER-ADHéMAR de MONTEIL se qualifie, seigneur de Marsanne, Larnage et baron d'Aps. Le 21 février 1670 Jean-Louis de BRUNIER renonce, moyennant 4000 livres à tous ses droits et prétentions sur Aps. Cette renonciation fut faite par transaction intervenue devant PRIVAT notaire, entre ledit BRUNIER et François de CASTELLANE-ADHéMAR, archevêque d'Arles; Melchior de POLIGNAC, abbé et baron de MONTEBOURG, agissant en son nom et en celui du vicomte de POLIGNAC, son frère; François de LA BAUME, comte de SUZE, et Louis-François de MONTAGUT, vicomte de BEAUME. Les derniers représentants de cette maison sont : M. Charles-César de BRUNIER d'ADHéMAR de MONTEIL, marquis de Larnage, 28, rue Saint-Lazare à Paris, marié à Mme Vve LESCèNE, sans enfants. Mme Hippolyte de BRUNIER, Faubourg Chartrain à Vendôme (Loir et Cher). M. de BRUNIER, château du Petit-Ours-Camp Noyon (Oise). (source : Armorial du Vivarais, par Florentin BENOÎT-d'ENTREVAUX, Marseille Reprints, 1979, page 107). Le 3 décembre 1765, nous voyons Messire Jean-Baptiste-Louis-Benoit de BRUNIER de LARNAGE, seigneur de Morzellas et autres lieux, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, ancien major au Rt de Rohan-Rochefort-Infanterie, résidant ordinairement à Vienne, paroisse de Saint-Georges, réclamer à Benoit CARRE et Estienne-Antoine CARRE, garde du corps de S.M., fils de sieur Vincent CARRE et de Louise PUPIL, résidant dans leur maison de Volant, paroisse de Maleval, une redevance de trois bichets et demi pour une terre à la croisette de Grataloup, mentionnée au terrier de la rente des anniversaires acquise par le seigneur de FOURNIER, précédent seigneur de Morzellas, du seigneur de Villars. Les armes de cette famille sont : d'azur à la bande d'or; au chef du même. Jacques BRUNIER, chancelier du dauphin Humbert II, fut un des plus habiles et valeureux serviteurs de ce prince. Son frère Guillaume BRUNIER, chevalier, docteur en droit, combattit à Crécy en 1436. De lui descendait Etienne BRUNIER, seigneur de Larnage, en Viennois, en 1438, dont le petit-fils Jean eut deux fils qui firent branche : Geoffroy, dont descendait Reynaud de BRUNIER, Sr de Larnage, en 1670, et Henry, dont Jacques BRUNIER, Sr de Larnage, baron d'Aps, marié à Catherine d'ADHéMAR de MONTEIL (...). En 1836, M. de BRUNIER de LARNAGE épousait Melle de LANDRIèRES, de Tours. A la fin du dix-neuvième siècle la famille était représentée par Charles-César de BRUNIER d'ADHéMAR de MONTEIL marquis de Larnage, marié à Mme Vve LESCèNE et habitant Paris; Hippolyte de BRUNIER, résidant à Vendôme et M. de BRUNIER, à Noyon. (Source : Les Châteaux Historiques du Forez, par Emile SALOMON, tome III, page 187).],

... marié le 9 juillet 1508 julien avec...

3 033 Catherine ADHEMAR DU MONTEIL, Dame d'Aps et de Marsanne [Note : Pour son ascendance, voir courrier de Christiane MAURY du 21 février 2007], ... dont:

  1. Jean Voir 1516.

 Génération 13

5 792 N... GÉRENTÈS, né vers 1458 [Note : Originaire de Bournac. Seigneurs de Saint-Quintin, Mons (près le Puy), Chadrac, Riou, Rioux (près Rosières), Saint-Marsal (par. Saint-Julien-Chapteuil), la Chapelle (ibid.), etc. (Velay). Armes : d'azur, au cerf courant d'argent. Le nom "GéRENTES" est vieux en Velay : en 1130, comme le prouve un inventaire analytique concernant les droits seigneuriaux sur le lieu d'Aleyrac, Etienne GéRENTES concédait à la Collégiale de Saint-Georges du Puy les droits de dîmes sur Aleyrac. De cette famille, originaire de Bournac (par. de Saint-Front), furent plusieurs consuls de la ville du Puy : Gaspard GéRENTES (1597); Jean "de GéRENTES", ancien capitaine-général du Puy, élu en 1634; Mathieu GéRENTES, notaire, nommé consul en 1637 et 1642, puis 2e consul en 1650; Gaspard GéRENTES, sgr de Chadrac et de Saint-Quintin, élu 1er consul en 1638; Gaspard GéRENTES, nommé en 1605, 1618 et 1625; Antoine GéRENTES (1626); Jean GéRENTES, sgr de la Chapelle (1628); Claude-Nicolas GéRENTES, notaire (1681). En 1547, Claude GéRENTES était "hoste" du Puy. Gaspard GéRENTES, greffier de Foix, Commines et Rieux, au Présidial de Toulouse, afferma, le 3 mars 1624, moyennant une redevance annuelle de 65 livres et 25 setiers de blé, la totalité des revenus de la Collégiale de Saint-Agrève du Puy. Gaspard GéRENTES, sgr de Chadrac, bailli pour l'Evêque du Puy en la cour commune de cette ville, reçut de ce dernier l'investiture pour la terre et seigneurie de Mons, qu'il avait acquises de Pierre-Antoine de ROCHEFORT d'ALLY , baron de Saint-Vidal (27 février 1635). Il avait épousé Philippe CHAROAS, dite veuve en 1642. Le 5 févr. 1646, Gaspard GéRENTES, praticien du Puy, reçut de la Collégiale de Saint-Agrève, l'investiture pour divers biens immeubles sis à Rioux, que lui avait vendus François COLOMB, chanoine de la Cathédrale du Puy. En 1673, François-Ignace GéRENTES, fils d'autre François, était comme lui, seigneur de Chadrac. Clauda GéRENTES épousa Pierre "de GIRARD de RULHIER", chirurgien apothicaire du Puy (remarié à Clauda CHILHAC, dont un fils, marié en 1733), fils de Louis, sgr de Suc-Eyraud, et de Vidale SABOURIN, du Puy. En vertu de reconnaissances féodales, dont la plus ancienne remontait à l'an 1309, le Séminaire du Puy assigna successivement en paiement de censives, Marie-Françoise BRUNEL de SAINT-MARCEL, veuve de Gabrielle GéRENTèS (1703), Pierre GâeRENTèS de RIOU, son fils (1734). (source : Nobiliaire du Velay et de l'Ancien Diocèse du Puy, par Gaston de JOURDA de VAUX, tome III, page 87). GéRENTES alias GéRENTèS, sgrs de Chadrac près Le Puy, de Rioux près Rosières, de La Chapelle et de St-Marsal paroisse de St-Julien-Chapteuil, de St-Quentin, de Mons près Le Puy, etc. (Velay). Famille consulaire du Puy. Un Etienne GéRENTES concéda l'an 1130, des droits de dîmes en la paroisse d'Alleyrac, à la collégiale de St-Georges du Puy. Branche en Dauphiné (1440), éteinte au XVIIe siècle. Antoine et Jacques GéRENTES, marchands du Puy, vivaient en 1592. Nombreux consuls de cette ville dont : Gaspard GéRENTèS, sgr de Rioux (1597-1605-1618). Antoine GéRENTèS(1619-1626); autre Gaspard, 2e consul (1625); Jean Barthélemy GéRENTèS, sgr de La Chapelle et de St-Marsal près Chapteuil (1628); Mathieu GéRENTèS, notaire, 2e consul (1650); Jean de GéRENTèS, ancien capitaine général de la ville du Puy, 2e consul (1634). Gaspard, sgr de Chadrac, son frère, marié à Philippe CHARROAS, bailli de la cour commune du Puy, 1er consul en 1638 et 1645, avait acquis le 7 octobre 1634 de Pierre-Antoine de ROCHEFORT d'ALLY, baron de St-Vidal, les terres et seigneuries de Mons, St-Quentin et leurs dépendances. François-Ignace GéRENTèS était en 1673, sgr de Chadrac, terre que Béatrix, sa descendante, apporta à son mari Marc-Antoine de SIGAUD, sieur de Loudes (1694). Françoise BRUNEL de ST-MARCEL est dite veuve en 1703 de Gabriel GéRENTèS, sgr de Rioux, avocat du Puy, d'où : Pierre GéRENTèS, sgr de Rioux. Des chanoines de N.-D. du Puy; plusieurs greffiers de la sénéchaussée du Velay (1616-1659); un greffier du présidial de Toulouse (1623); Probablement éteinte. Armes : d'azur, au cerf courant d'argent. (Armorial Général du Velay, par Georges PAUL, Marseille Reprints, 1975, pages 204-205).],

... marié avec...

5 793 ? ?, ... dont:

  1. Mathieu, né vers 1508 julien, décédé après 28 septembre 1540, marié avec Colombe ARNAUD [Note : S'est marié deux fois].
  2. Jean, décédé après 1540 julien.
  3. Pierre Voir 2896.

6 016 Jean de SANHARD, ou SAIGNARD, Seigneur de Saignard , Premier écuyer d'écurie du roi Charles VII, capitaine de cinquante hommes d'armes [Note : Seigneur de Saignard, paroisse de Saint-Voy, en Velay. Premier écuyer du roi Charles VII, anobli par lettres patentes que ce roi lui adressa le 29 avril 1439, suivant brevet donné au Puy, "pour nous avoir offert les premiers drapeaux pris sur nos ennemis dans le Velay, et pour les bons services qu'il nous a faits le temps passé au fait de nos guerres". Capitaine de deux cents hommes de guerre en 1590, il commandait une compagnie de cent arquebusiers à pied en 1594. Certaines traditions font descendre cette maison des comtes souverains de Privas. Elle est très distinguée par ses alliances et ses services militaires. Elle fut maintenue dans sa noblesse par jugement de M. de BEZONS, intendant de Languedoc, en date du 20 décembre 1668. Cette famille possédait les fiefs du Vernet, de Marminhac (la baronnie de Queyrières), Maumeyres, Glavenas, etc... Elle s'est divisée en plusieurs branches dites de Choumouroux, de Sasselange, La Fressange, du Vernet, des Granges du Vernet (sources : La Famille BARRAL de BARRAL en Velay et ses Alliances, par Louis PEYROCHE, page 185). La maison de SAIGNARD, alias SEIGNARD et SANHARD est originaire de la province de Velay, où elle possédait les fiefs de Vernet, Marmignac, Maumeires, et les baronnies de Mortesaigne et Queyrières. Elle s'est divisée depuis la maintenue de monsieur de BEZONS en plusieurs branches dites de CHOUMOUROUX, de SASSELANGE, et de LA FRESSANGE (cf Armorial de la Noblesse de Languedoc, tome I, généralité de Montpellier, par Louis de LA ROQUE, pages 459 à 461). Parmi les nombreuses branches de la maison de SAIGNARD, il en est deux qui appartiennent à la province de Vivarais : La branche des SAIGNARD de CHOUMOUROUX, qui hérita au XVIIème siècle de la seigneurie et château d'Etables. La branche des seigneurs de Maumignac (ou Marmignac), qui posséda dans la Vaucance le fief de Maumeyres, et dont un rameau posséda et habita le fief de Canson, sis aussi dans la Vaucance. Cette famille fut représentée à l'Assemblée de la noblesse réunie à Villeneuve-de-Berg en 1789 pour la nomination des Etats-Généraux. Armes : D'azur au sautoir d'or (armes portées par la branche de Sasselange). Alias : Ecartelé aux 1 et 4 d'azur, au sautoir d'or; aux 2 et 3 d'azur à l'aigle éployé d'argent (qui est d'ALLIER de LA FRESSANGE) (armes portées par la branche de La Fressange). Alias : Ecartelé : aux 1 et 4 d'azur au sautoir d'or; aux 2 et 3 d'azur, à trois chevrons d'or (armes portées par la branche de Choumouroux). Joseph de Canson fit enregistrer ses armes à l'armorial de 1696 : D'azur, à la bande d'or accompagnée de deux croissants d'argent. (cf Armorial du Vivarais, par Florentin BENOIT d'ENTREVAUX, page 435). Seigneurs de Sanhard (par. de Saint-Voÿ); seigneur et marquis de Choumouroux, la Fressange, Sasselange; seigneurs et barons de Queyrières et des Etats du Velay; seigneurs de Chazeaux, la Gardette, le Vernet, Marminhac, Mortesaigne, Montméa, Glavenas, Mons, Montchamp, Vialeron, le Besset, etc. (Velay), Canson, les Estables, la Rivoire, Maumeyres, etc. (Vivarais), Saint-Paul-en-Jarez, Trémolles, etc. (Forez), Pompéranc, les Quaires (près Vic-le-Comte), et (en parerie avec le Roi), de la Besseyre-Saint-Mary, etc. Auvergne). Armes différentes selon les branches. Branche aînée : d'azur au sautoir d'or. Noble Jehan de SAIGNARD, écuyer du Roi, commandant 50 hommes d'armes. En 1439, il fut promu écuyer du roi Charles VII, pour avoir offert à ce Prince, lorsqu'il n'était que Dauphin, les premiers drapeaux enlevés aux ennemis, en Velay. Il fut créé chevalier, par le même Roi, dans la cathédrale du Puy, en récompense des services qu'il avait rendus, au cours de la guerre, Charles VII y ajouta un "don magnifique", dûment enregistré, le 29 avr. 1439, au bailliage de Montfaucon-en-Velay. (source : Nobiliaire du Velay et de l'Ancien Diocèse du Puy, par Gaston de JOURDA de VAUX, tome VI, pages 113 à 121). SAIGNARD ou SAGNARD, famille des plus ancienne du Languedoc, et distinguée par ses alliances et ses services militaires, divisée en plusieurs branches : 1° celle de SAIGNARD de LA FRESSANGE, barons de Queyrières et des Etats du Velay, dans laquelle ,s'est fondue la maison d'ALLIER de LA FRESSANGE, dont elle a porté le nom; 2° celles des SAGNARD de CHOUMOUROUX La maison de CHOUMOUROUX est ancienne et a contracté de belles alliances. Elle prouve une filiation suivie depuis : Gabriel, seigneur de Choumouroux...), qui, s'étant alliée avec la dernière héritière de Choumouroux, en porte le nom; 3° celle des marquis de Sasselange, issus de la seconde branche, laquelle est représentée de nos jours, par M. le marquis de Sasselanges, ancien premier page du Roi, ancien colonel de cavalerie. Cette famille possède des lettres autographes des rois Charles VI et Henri IV. Jean de SAIGNARD est qualifié écuyer, dans les lettres du roi Charles VII, de l'an 1481. (source : Nobiliaire Universel de France, par Nicolas de SAINT-ALLAIS, tome XIII, pages 400 à 404). De SAIGNARD, SAGNARD, SANIARD, ou SANHARD, famille des plus anciennes du Languedoc, distinguée par ses alliances et ses services militaires, ayant donné nombre de capitaines de mérite et plusieurs officiers-généraux. Il est peu de familles, qui, aussi peu nombreuses que celle de SAIGNARD, puissent fournir autant de preuves de service. Presque tous les membres de cette maison ont embrassé la carrière des armes depuis le treizième siècle, et ont acquis des grades honorables. En 1760, à la seule bataille de Rhinberg, trois gentilshommes de cette famille furent blessés, et un quatrième tué. Il est à remarquer que tous les membres de cette famille ont été décorés de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, depuis l'institution de cet ordre. Elle s'est divisée en plusieurs branches, 1° celle des SAIGNARD de LA FRESSANGE, barons de Queyrières et des Etats du Velay, laquelle s'est alliée avec la dernière héritière de la maison d'ALLIER de LA FRESSANGE, et a joint à son nom celui de cette maison, ainsi que les armes; 2° celle de CHOUMOUROUX, qui, issue des SAIGNARD de LA FRESSANGE, s'allia avec la dernière héritière de Choumouroux (La maison de CHOUMOUROUX, dont le nom est écrit quelquefois de CHAMARROUX dans les anciens actes, est distinguée par ses alliances et son ancienneté. Elle prouve sa filiation depuis : Gabriel, seigneur de Choumouroux...), dont elle joignit également le nom au sien, ainsi que les armes; 3° celle des SAIGNARD de SASSELANGE. D'anciennes traditions font descendre cette famille des comtes-souverains de Privas, mais comme dans une matière aussi sérieuse, il faut apporter des titres indiscutables à l'appui des origines, nous faisons seulement mention ici des traditions, pour qu'elles ne soient point perdues pour cette famille, et sans y apporter d'autre importance. Jean de SAIGNARD, 1er du nom, est le premier que l'histoire nous montre; il est fait mention de lui en 1439, comme commandant de cinquante hommes, et comme ayant été promu en la qualité de premier écuyer de Charles VII, pour avoir offert à ce prince, lorsqu'il était dauphin, les premiers drapeaux qui furent pris sur ses ennemis, dans le velay. Armes : La branche de La FRESSANGE porte : écartelé : aux premier et quatrième, d'azur, au sautoir d'or; aux 2 et 3, d'azur à l'aigle éployée d'argent, qui est d'ALLIER de LA FRESSANGE; la branche de CHOUMOUROUX porte : écartelé, d'azur au sautoir d'or, et d'azur à trois chevron d'or; celle de Sasselanges, d'azur au sautoir d'or. (source : Nobiliaire Universel de France, par Nicolas de SAINT-ALLAIS, tome XV, pages 209 à 223). De SAIGNARD, très ancienne famille du Languedoc, connue par filiation depuis Jean de SAIGNARD, 1er du nom, pourvu de l'office de premier écuyer du roi Charles VII, le 29 avril 1439. Elle a formé plusieurs branches : 1° les seigneurs de la Fressange, barons de Queyrières et des Etats du Velay; 2° les seigneurs de Glavenas; 3° les seigneurs de Choumouroux; 4° les seigneurs et marquis de Sasselanges. Services : Un capitaine de deux cents hommes de guerre en 1590, commandant une compagnie de cent arquebusiers à pied en 1594; deux autres capitaines de cent arquebusiers; deux lieutenants aux régiments de Navarre et Dauphin; deux brigadiers des armées du roi; cinq capitaines , et plusieurs officiers au régiment d'Auvergne; un major au régiment des grenadiers royaux du Quercy; un lieutenant-colonel de cavalerie; un chef d'escadron, adjudant-major au 1er régiment des grenadiers à cheval de la garde royale; des gouverneurs de places; la plupart de ces officiers décorés de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis. Armes : Branche de La Fressange : écartelé, aux 1 et 4 d'azur, au sautoir d'or, qui est de SAIGNARD; aux 2 et 3 d'azur, à l'aigle éployée d'argent, qui est d'ALLIER de LA FRESSANGE.
Branche de Choumouroux : écartelé, aux 1 et 4 d'azur, au sautoir d'or, qui est de SAIGNARD; aux 2 et 3, à trois chevrons d'or, qui est de CHOUMOUROUX.
Branche de Sasselanges : d'azur, au sautoir d'or. (source : Dictionnaire Véridique des Origines des Maisons Nobles ou Anoblies du Royaume de France, par M. LAINé, tome II, pages 379-380). Selon une légende familiale rapportée par les descendants de la famille de LA FRESSANGE, son grand-père aurait été emprisonné dans la Tour de Londres après une bataille de la guerre de Cent Ans. Il aurait alors gravé son nom sur les murs de sa geôle dans cette célèbre prison, et ce nom pourrait encore être lu aujourd'hui (source Les SAGNARD de CHOUMOUROUX, par Jérôme SAGNARD, page 3). L'origine géographique de cette famille se situe au pied du pic de Lisieux. L'ancien château de Bonas se situait sur le côté sud (Saint-Voy-en-Velay). Le castrum est signalé dès 957 et fut détruit vers 1290. Ce château, apparemment très vaste aurait occupé une superficie au sol de plus de 2000 m², et aux abords, sept châtelets auraient défendu l'approche de Bonas ou Bonnas : Chastel, Vueilh, Bronac, Montgiraud, La Chièze, Les Hermens, La Batie, Sagnard. Ce dernier lieu existe toujours, et une ferme y a été construite entre 1850 et 1875, en réutilisant les pierres de la construction précédente. Ce lieu s'orthographie Sagnard. Ce nom proviendrait du mot Sanhard, formé du patois Sanha et du suffixe augmentatif ou péjoratif Hard. Une sagne est une plante marécageuse, mais aussi une terre marécageuse ou humide. Sanhard pourrait donc être l'homme habitant une terre humide, ce qui semble être vérifié par la géographie physique du lieu. L'idée d'une motte castrale située au-dessus de cette plaine marécageuse n'est pas à exclure car celle-ci aurait pu servir de défense militaire en cas d'attaque. Cette famille porte d'azur au sautoir d'or. La couleur azur est une couleur royale, et le sautoir une pièce marquant la combinaison entre une bande et une barre, synonyme de croix de Saint-André. En tenant compte de la symbolique médiévale, on pourrait donner comme explication à ce blason : Jean de SAIGNARD est fait écuyer dans la cathédrale Notre-Dame du Puy, où il existe une chapelle Saint-André. De plus, Saint-André est l'un des premiers apôtres à avoir suivi le Christ et Jean de SAIGNARD l'un des premiers à avoir soutenu Charles VII, alors dauphin malmené. La croix de Saint-André représente la croix où fut crucifié l'apôtre Saint-André. Ce blason est peu représenté en France (familles SAINT-ANDRé, de NOBLET de LA CLAYETTE et MESSEY), et l'équivalent en écosse est Saint-Andrews. (source Les SAGNARD de CHOUMOUROUX, par Jérôme SAGNARD, pages 5-6). De SAIGNARD, alias SAGNARD ou SANIARD et SANHARD, sgrs de Saignard paroisse de St-Voy, marquis de Sasselenge (1777), de La Fressange, comtes de Choumouroux, barons de Queyrières et des Etats du Velay, sgrs de Vernet, de Marminhac, de Mortesaigne, de Maumeyre, de Préaux, de Chazeaux, de Montméa, de Glavenas, de Rioufreyt, d'Estables, de Canson, du Besset, cosgrs de Glavenas, sgrs de Tremeolles, de Montagnac, de Taillefer, de Mons, etc. (Velay-Vivarais-Forez). Noblesse du Velay, très distinguées par ses services militaires. Sa filiation suivie remonte à Jean de SANHARD sgr dudit lieu, créé par lettres patentes du 29 avril 1439, premier écuyer du roi Charles VII, en récompense de ses services pendant la guerre des Anglais et "pour lui avoir offert les premiers drapeaux pris sur les ennemis dans le Velay"...... Très beaux services militaires; un mousquetaire du Roi (1662), de nombreux capitaines au régiment d'Auvergne-Infanterie, chevaliers de St-Louis; des gendarmes et gardes du corps du Roi; des officiers supérieurs; deux brigadiers des armées du Roi (1734-1756); une demoiselle de St-Cyr (28 mars 1777), chanoinesse de Joursey; deux pages de la petite écurie du Roi (1733-1762); un page des rois Louis XV et louis XVI, lieutenant-colonel de cavalerie, commandant des Gardes Nationales de la Haute-Loire (1816); un député au grand collège de la Haute-Loire (1815), etc. Convoquée au ban et arrière-ban de la noblesse du Velay et en 1789, aux assemblées de la sénéchaussée du Puy. Belles alliances. Armes : d'azur, au sautoir d'or. La branche de La Fressange écartelait : d'azur, à l'aigle essorante d'argent (qui est d'ALLIER). Celle de Choumouroux : d'azur, à trois chevrons d'or (qui est de Choumouroux). (Armorial Général du Velay, par Georges PAUL, Marseille Reprints, 1975, page 409). evenement: Lettres patentes 29 avril 1439 julien Le Puy-en-Velay,43,Haute-Loire,Auvergne,FRANCE (source: Transcription - Lettres Patentes de Charles VII - Nobiliaire Universel de France, par Nicolas de SAINT-ALLAIS; -Tome XV, pages 211-212; -photocopie. Maître de notre hôtel, et vous maître et contrôleur de notre chambre aux deniers, savoir faisons que pour le bon rapport qui fait nous a été des sens, loyauté et bonne diligence de notre bien-amé l'écuyer Jean de SAIGNARD, et pour considérations des bons services qu'il nous a faits le temps passé, au fait de nos guerres, si comme il nous a été remontré, et espérons que plus il fasse icelui Jean de SAIGNARD; pour ces causes et autres à celle mouvans, avons aujourd'hui retenu et retenons, par ces présentes, notre premier écuyer d'écurie, pour nous servir dorénavant audit office, aux honneurs, prérogatives, franchises, libertés, gages, hôtellages, lucraizons, droits, profits et émolumens accoutumés, et qui y appartiennent, si vous mandons et expressément en joignons et à chacun de vous si comme à lui appartiendra, que pris en reçu dudit Jean de SAIGNARD le serment sûr et accoutumé; et notre présente retenue, enregistrée ès registres papiers et écrits de notre dite chambre aux deniers, avec celle de nos autres officiers, de semblable retenue, étant du même office, ensemble des honneurs, prérogatives, franchises, libertés, gages, hôtellages, lucraizons, droits, profits et émoluments des sudites faites, soufrés et laissés jouir et user pleinement et paisiblement, en lui comptant et payant iceux gages et hôtellages, aux termes et en la manière accoutumé et par rapportant ces présentes au vidinus d'icelles fait sous le scel royal, pour une fois seulement, nous voulons tpout ce que compté et payé lui en sera être alloué de compte et rabattu de la recette de vous maître de notre chambre aux deniers, par nos amés et féaux gens de nos comptes, auxquels mandons ainsi la faire sans difficultés, nonobstant quelconques ordonnances, restrictions, mandemens ou déffences à ce contraire. Donné au Puy, le vingt-neuvième jour d'avril l'an de grâce 1439. Par le Roi, Messire GASTONET (GASTE), et autres pré- sens, CHALIGAUD.).],

... marié avec...

6 017 ? ?, ... dont:

  1. Jean de SANHARD Voir 3008.

6 048 Jehan ALLIER, Seigneur de La Fressange [Note : Un de ses enfants semble être aller se fixer en Vivarais (le 4 mars 1552 testait noble Philibert ALLIER, seigneur de Monteil, de Valence et de la Bastide d'Andaure......), du moins c'est à Saint-Agrève qu'il passa une convention avec son neveu, Jean ALLIER (chez le notaire de Mars, de Saint-Agrève). Il maintint la donation faite par son père de la chapelle de l'église de Saint-Didier (cette donation fut faite chez le notaire Barthélemy CORDOAN le 6 août 1579, f° 4 manuscrit de Jean PIQUET, Fonds Chaleyer, l. 1278, n°...). (cf d'Azur au Lion d'Argent, par Paul RONIN, tome III, page 70). Il hérita en 1420 de noble Jacques de RIS ou de RIX et qui vivait encore en 1479 (source : Le Nobiliaire du Velay, par Gaston de JOURDA de VAUX, tome I, page 35).],

... marié en 1434 julien avec...

6 049 Marguerite de SAINT-JEURE, ... dont:

  1. ? Randon, Seigneur de Jussac en 1465.
  2. Gabriel Voir 3024.
  3. Guillaume, Seigneur de Monteils et co-seigneur de Saint-Agrève et de la Batie d'Andaure  [Note : Il donne à sa nièce Marguerite la moitié de tous ses biens en s'en réservant l'usufruit, ainsi que tous ses droits seigneuriaux sur les mas de Truchet, Fonatanel, Armandon, Trémole et Chaillans qu'il donne à noble Thomas de TRUCHET, seigneur de Truchet et de Chambarlhac et co-seigneur de Saint-Agrève.].
  4. Anastasie ALLIER de LA FRESSANGE, mariée avec N... GINOT-BRUN, Honnête marchand de Saint-Didier.
  5. Catherine ALLIER de LA FRESSANGE, mariée en 1450 à Saint-Didier-en-Velay, avec André DU PELOUX, Coseigneur de Saint-Romain-Lachalm , décédé après 1485, Damoiseau, capitaine du château de Chantelle pour les ducs de Bourbon.
  6. Gabrielle ALLIER de LA FRESSANGE, mariée en 1513, avec Guillaume de MONTAGNON, Licencié ès droit, juge à la Cour du puy en 1512.

6 050 Pons RODILHON, Seigneur de Combraux (ou Combriol) [Note : RODILHON, sgrs de Pouzols près St-Just-de-Chomelix (Auvergne).
Noblesse possessionnée à St-Privat-d'Allier. Nobles Claude et Antoine RODILHON étaient sgrs de Pouzols en 1508 et 1512. Antoinette de RODILHON de MONTGEORGE devint coadjutrice et peut-être abbesse du monastère de Ste-Claire de Clermont en 1548. (Armorial Général du Velay, par Georges PAUL, Marseille Reprints, 1975, page 397).],

... marié avec...

6 051 ? ?, ... dont:

  1. Florence Voir 3025.

6 064 Didier BRUNIER, Seigneur de Larnage [Note : Cité en 1448 et 1475],  

... marié avec...

6 065 Isabeau de THEYS, ... dont:

  1. Jacques Voir 3032.

6 066 Bertrand d'ADHÉMAR, Baron d'Apt ,seigneur de Marsanne, d'Aps,

... marié avec...

6 067 Béatrix ALLEMAN, ... dont:

  1. Catherine ADHEMAR DU MONTEIL Voir 3033.

 Génération 14

12 096 Gabriel ALLIER, Seigneur de La Fressange , décédé après 3 août 1436, Ecuyer, licencié ès droits, juge au Puy en 1408 [Note : Paraît avec son père dès 1403. Le 20 octobre 1420, est appelé "licencié ez-lois", " pour la remise de son âme et de celle de ses parents", Jean ALLIER, son père et Aelis de CHAZELLE, sa mère, des nobles Jeanne et Cécile, ses soeurs et de noble Jacques de RIO( Fonds Chaleyer, liasse 631, f° 38). Le 30 avril 1408, il était juge au Puy ( Arch. Haute-Loire série G 441). Il fait une fondation dans l'église de Saint-Didier. Nous avons trouvé, établies le 6 octobre 1421, une autorisation donnée à Gabriel 1er d'élever des fourches patibulaires à Chaumont (Ms Chaleyer, reg. 1556, pl. A, n° 92, p 178) et, à la même date, une transaction avec Armande de POLIGNAC, concernant Jacques de RIO (Ms Chaleyer, liasse 1556, pl. A, n° 92, p 178).Le 3 août 1436, dans un acte, il est appelé "vénérable et circonspect homme". Il fit son testament, dont on ne possède qu'un court extrait. Il ne parle que de son fils aîné, mais il semble qu'il eut plusieurs enfants, et qu'il substitua successivement les uns aux autres. Il aida particulièrement l'Université Saint-May... au Puy, et lui confia la charge d'élever des clercs pris de préférence dans les paroisses de Saint-Didier, Dunières, Lapte, Saint-Pal-de-Mons et Retournac, où il avait, sans doute, des propriétés (Fonds Chaleyer, l. 1556, Pl. An° 92, p 178). (cf d'Azur au Lion d'Argent, par Paul RONIN, pages 69-70).
Juge de la cour commune du Puy, le 30 avril 1408 (source : Les Châteaux Historiques de la Haute-Loire, par Gaston de JOURDA de VAUX, tome II, page 86). Testament : 3 aout 1436 au Puy-en-Velay.],

... marié avec...

12 097 ? ?, ... dont:

  1. Jehan Voir 6048.

12 098 Antoine de SAINT-JEURE, Seigneur de la Bastie d'Andaure,

... marié avec...

12 099 ? ?, ... dont:

  1. Marguerite Voir 6049.

12 128 Etienne BRUNIER, Seigneur de Larnage , décédé avant 25 août 1446, Chevalier [Note : Cité en 1413 et 1438. Dit petit-fils de Guillaume. Armes : d'azur à la bande d'or, au chef de même (Armorial de 1696). Selon le Grand Armorial de France, par Henri JOUGLA de MORENAS, tome II, page 284, ces armoiries figurent à la salle des Croisades du palais de Versailles. BRUNIER. Larnage, Bonlieu. Jacques BRUNIER, chancelier du dauphin Humbert II, fut un des plus habiles et des plus fidèles serviteurs de ce prince; mais sa mort, arrivée en 1348, livra Humbert à des influences opposées qui ne tardèrent point à amener son abdication, et, avec elle, la cession du Dauphiné à la France. Son frère, Guillaume BRUNIER, chevalier, docteur en droit, combattit à Crécy, en 1346, et continua la famille. Etienne BRUNIER, seigneur de Larnage, vivait en 1438; Jean de BRUNIER, petit-fils d'Etienne, eut deux fils qui firent branche : Henry et Geoffroy. D'Henri est venu Henri de BRUNIER-ADHéMAR de MONTEIL, seigneur de Marsanne, Larnage, Bonlieu et baron d'Aps, vivant en 1671. Il joignait le nom d'ADHéMAR au sien en raison du mariage contracté en 1508 par Jacques de BRUNIER, seigneur de Larnage, son trisaïeul, avec Catherine ADhéMAR, dame d'Aps et de Marsanne. Hauts et puissants seigneurs messire Alexandre ADHéMAR de MONTEIL de BRUNIER, comte de Marsanne, premier gentilhomme de la chambre de feu le roi de Pologne, grand bailly de Nomény, chevalier de Saint-Louis, etc, demeurant à Neuville, près de Nancy, et Jean-Charles-Alexandre de BRUNIER-d'ADHéMAR de MONTEIL, marquis d'Heudicourt, seigneur de Lenoncourt et autres lieux, capitaine de cavalerie, résidant à Nancy, vendirent, le 20 décembre 1784, les terres de Marsanne, la Laupie et Bonlieu à noble Julien Martin DELAPORTE, receveur des finances en l'élection de Montélimar. Cette branche des BRUNIER resta en Lorraine. De Geoffroy de BRUNIER descendait Reynaud de BRUNIER, sieur de Larnage, en 1670. Il fut l'auteur de la branche des seigneurs de Larnage, terre qui par la suite passa successivement aux familles d'URRE, de LA FOREST de DIVONNE, et fut acquise, en 1758, par noble Claude-François MURE, secrétaire au parlement de Grenoble, dont les descendants la possèdent encore. La branche des ADHéMAR de MONTEIL de BRUNIER de LARNAGE, est représenté par M. BRUNIER de LARNAGE, ancien officier supérieur, qui a épousé, en 1836, Mlle de LANDRIèRES, de Tours, où il réside. Armes : D'azur à la bande et au chef d'or. (source : Armorial de Dauphiné, par Gaston de RIVOIRE de LA BATIE, page 114).],

... marié avec...

12 129 ? ?, ... dont:

  1. Didier Voir 6064.

12 132 Giraud VII d'ADHÉMAR, Baron de Grignan,

... marié le 14 août 1422 avec...

12 133 Blanche de PIERREFORT, Dames de Granges, ... dont:

  1. Bertrand Voir 6066.

 Génération 15

24 192 Jehan ALLIER, Seigneur de La Fressange , décédé après 20 octobre 1420, Notaire à Saint-Didier [Note : Etait notaire à Saint-Didier-la-Séauve. Anobli en 1375, il reçut ses lettres de noblesse du roi Charles V, lors du passage de ce dernier au Puy, en 1378. A la mort de Plotard de ROCHEBARON, son cousin et héritier, Guigon de ROCHEBARON, vend le Mas Ploto (plus tard le Malploton), ainsi que le domaine et bâtiment de La Fressange, le 22 août 1372 à Jehan ALLIER. Ce dernier en reçu l'investiture au château de Polignac, le 22 août 1372, de noble Armand vicomte de POLIGNAC. Il rend hommage le 7 août 1385, pour le Mas Ploto, à Louis de JOYEUSE, époux de Thiburge de SAINT-DIDIER, et peut-être suite au délabrement de cette demeure, il s'installe tout près de Saint-Didier-en-Velay, à La Fressange, dont il prend le nom. Armes : D'azur à l'aigle éployée d'argent (STEYERT). Alias : D'azur à l'aigle essorante d'argent (sculpté dans l'escalier du château de Saint-Romain-Lachalm). Le baron Jausserand de SAINT-DIDIER aliéna le Masploton, ainsi que les terres de la Fressange en faveur de Briand de ROCHEBARON qui les rétrocéda en 1352 (le 22 juillet 1352), à noble ALLIER qui prit dès lors le nom de LAFRESSANGE (D'azur au Lion d'Argent, par Paul Ronin, tome I, page 148).
Jausserand de SAINT-DIDIER fit son testament (reçu par Jean ALLIER, et Jehan de CHAMPAVERE, notaires à Saint-Didier), le 23 janvier 1367 au château de la Mastre (sourec : D'azur au Lion d'Argent, par Paul Ronin, tome I, page 149). Le 28 septembre 1372, le vicomte Armand de POLIGNAC, comme administrateur de noble Jean de POLIGNAC, son fils et de Thiburge de SAINT-DIDIER, femme dudit Jean, donnait "exemption aux habitants de la ville et du mandement de Saint-Didier, du paiement des droits de leyde pour les denrées et marchandises qu'ils vendraient en leurs maisons ou bans", acte reçu par Jehan ALLIER, notaire royal à Saint-Didier (source : D'azur au Lion d'Argent, par Paul Ronin, tome I, page 164). En 1378, le 17 février, appelée haute et puissante demoiselle, Thiburge, dame de Saint-Didier et de la Mastre, donna procuration à Jean ALLIER de poursuivre et soutenir ses droits sur les biens de noble et religieux homme "frère Guichard de SAINT-DIDIER, de l'ordre de Saint-Antoine de Vienne" (source : D'azur au Lion d'Argent, par Paul Ronin, tome I, page 166). -- D'après l'Armorial Général du Velay de Georges PAUL : D'ALLIER, seigneurs de La Fressange près Saint-Didier-la-Séauve, de Jussac, etc, coseigneurs de Mons près Retournac (Velay). Noblesse des confins du Velay et du Forez, éteinte dans les de SAIGNARD. Noble Pierre d'ALLIER rend hommage en 1285, à l'évêque du Puy de divers fiefs dans le mandement de Mons près Aurec. Adhémar d'ALLIER, damoiseau, est cité dès 1347. Jean d'ALLIER, de Saint-Didier, rend hommage en 1381, de rentes sises à Saint-Pal-de-Mons et à Retournac. Jean Randon d'ALLIER est qualifié seigneur de Jussac en 1462. Un juge de la Cour commune du Puy (1408). Noble Gabriel d'ALLIER, seigneur de la Fressange près Saint-Didier, vivait en 1594. -- Dans Preuves de la Maison de POLIGNAC (tome II, page 181) : N° 288 : Le Puy le 14 mai 1399, foi-hommage de noble Jean ALLIER à Randon-Armand, vicomte de Polignac. -- D'après l'Armorial du Vivarais, par Florentin BENOIT d'ENTREVAUX, page 11, la famille ALLIER est connue en Velay sous le nom de FRESSANGE, où elle prend la qualité de noble au XVIème siècle... Dame Marie d'ALLIER, femme de M. de LEYRIS, vivait au commencement du XVIIème siècle... Nous trouvons en Vivarais la seigneurie d'Allier, paroisse de Saint-Martin-le-Supérieur, qui fut cédée au XIIIème siècle par les POITIERS à la maison de QUINT, et vendue en 1289, 14 mars, par Pierre QUINT damoiseau, seigneur de Saint-Michel-de-Barbières en Dauphiné, à Pons de MIRABEL. Mais rien ne nous indique que la seigneurie d'Allier ait appartenu à la famille de ce nom dont il est question dans cette notice. -- D'après Paul RONIN, dans D'Azur au Lion d'Argent, tome III, pages 68 à 80 : Parallèlement aux seigneurs de Saint-Didier, une famille originaire du Languedoc, vint s'installer au chef-lieu de la baronnie et s'y distingua bientôt par ses alliances et ses services militaires. Toutefois, on ne saurait trouver aucun titre où elle soit mentionnée avant 1250. D'anciennes traditions la font descendre des comtes souverains de Privas. Plusieurs membres de cette famille auraient été au service des rois de Jérusalem, du nom de LUSIGNAN. (Ms Chaleyer, registre 1556, planche A, n° 92, p 177). Le château de La Fressange fut construit, non pas vers la fin du XVIIème siècle, ainsi que l'affirme Francisque MANDET, mais bien vers la fin du XVIème. Ce domaine, une vaste ferme avec maison d'habitation percée de meurtrières entourée de vastes champs et peuplée d'un nombreux bétail, qui subsiste encore, appartenait depuis 1372 aux ALLIER. Cette famille se rattachait-elle à celle du notaire Jean ALLIER, qui, le 29 novembre 1338, signait la reconnaissance faite par les home de Saigues les Saint-Just-en-Velay à noble Guillaume TAILLEFER, 1er du nom, et seigneur du Chabon ? Le 6 juin 1361, le domaine de La Fressange fut délimité (Ms Chaleyer, liasse 1285, parchemin in-f° n° 17). Pierre d'ALLIER, fils de Guillaume, marié en 1346 (n. st.), à Catherine MALOERT (Arch. Haute-Loire, série G 10). Pierre d'ALLIER était possesseur, le 25 août 1355 d'une maison sise au Puy, rue de l'Ouche-des-Farges, qu'il avait acquise de Guillaume CHANDORAT (Arch. Haute-Loire, G 409). Jean d'ALIER, bourgeois du Puy, propriétaire, le 29 juin 1327, d'une vigne au terroir de Reillac, et qui testa le 3 juillet 1361(Arch. Haute-Loire G 381). Le 22 août 1372, Jean d'ALLIER 1er, avait reçu, au château de Solignac, des mains de noble Armand de Polignac, comme administrateur de son fils Jean, marie de Thiburge de SAINT-DIDIER, "l'investition" de la terre de Lafressange, acquise de Briand de ROCHEBARON, qui l'avait acquise lui-même du baron Jausserand de SAINT-DIDIER. En 1385, il rend hommage à Louis de JOYEUSE, baron de Saint-Didier, et 4ème mari de Thiburge (acte reçu chez Gro..., notaire). Le 17 juin 1376, noble Jehan ALLIER et Didier COPIER échangèrent un pré appelé de la Murette avec un autre pré appelé Sagnelonge (Ms Chaleyer, liasse 1256, parchemin in-f°, n° 26). Le 11 septembre 1379 "achept pour noble Jehan ALLIER par noble Mathieu SALENOMEN contre les rentes qu'il prend à Saint-Didier et Auriec (Ms Chaleyer, liasse 1287, in-f° parchemin n° 30). En 1383 (A. LASCOMBES : Répertoire de Hommages Rendus aux Evêques du Puy) Jean d'ALLIER fait reconnaissance de ce qu'il a à Artios et Artiles. En 1396, on cite deux reconnaissances reçues par Jean ALLIER, pour des terres situées à Vaunac (Terrier de Balthazar de BEAU, sieur de Laval). En un autre endroit, appelé noble Jean d'ALLIER de SAINT-DIDIER (...) il reçoit reconnaissance pour une terre située à Sarlex. En 1398, un terrier fut établi par noble Jean ALLIER. Y est mentionnée la vente de Celleyres, contenant reconnaissance à lui passée par Jacques NEYRAN et GOURMAND, du tènement de La Corte, du Breuil et de Pralong, du Chambonnat et du Bosc (Ms Chaleyer, liasse 1289, in-f°, n° 12). Jean Allier parait encore dans un acte de 1403, avec son fils Gabriel. Il eut plusieurs enfants, qui sont désignés dans un acte de leur père passé, le 20 octobre 1420. -- D'après le nobiliaire du Velay, par Gaston de JOURDA de VAUX, tome I, pages 34 à 36 : Seigneurs de la fressange, Jussac, Malploton, Mandaroux, Chazaux, etc. (Velay), Munas, le Monteils, etc. (Vivarais); coseigneurs de la Rivoire, les Crozes, Malhac, Retournac, Puy-Régnier, etc. (Velay), Saint-Agrève, la Bâtie-d'Andaure, etc. (Vivarais). Armes : d'azur, à l'aigle éployée d'argent. En 1285, noble Pierre ALLIER reconnut à l'Evêque du Puy, ce qu'il avait aux Crozes, à la Rivoire, au mas de Malhac et à Puy-Régnier (mandement de Saint-Pal-de-Mons) : hommage qu'il renouvela en 1308, en y ajoutant le village de Terrière, et que firent à leur tour, Hugon ALLIER, dit de LA ROCHE, damoiseau, son fils émancipé (1343), et Adhémar ALLIER, damoiseau (1347). Catherine de LA ROCHE, reconnut en 1319 et 1343, les mas de Chazaux (mandement d'Yssingeaux) et de Mandaroux. Pierre ALLIER de LA ROCHE, clerc du Puy, se reconnut vassal de l'Evêque (1327). En 1383, Jean ALLIER, notaire royal à Saint-Didier-la-Séauve, reconnut à l'Evêque, une rente avait acquise à Retournac de noble Mathieu SALOMON, de Combres. Magdeleine ALLIER épousa, le 29 novembre 1548, Antoine de LA BASTIDE, fils de Claude. Le 8 septembre 1567, Anne ALLIER se maria avec Maurice de LA BASTIDE, fils des précédents. Les preuves de maintenue de noblesse de cette maison remontaient à : Jean II ALLIER, seigneur de la Fressange (fief acquis des ROCHEBARON, et pour lequel il reçut l'investiture le 22 août 1372); se reconnut vassal du seigneur de JOYEUSE, baron de Saint-Didier-en-Velay (1385). Il vivait encore en 1403. De son mariage avec Aëlis de CHAZELLES, les trois filles qui naquirent sont citées dans un acte en date du 20 octobre 1420. Dans ce même acte, leur fils Gabriel est qualifié de licencié ès droits. -- Noble Jean ALIER, de Saint-Didier-en-Velay, reconnut, en 1405 "l'affar" de la Fressange et de Chantegreille, ainsi qu'autres fonds sis au mas de la Murette. Noble Philibert Alier, sgr de Monteil (D. de Valence) et de la Bastide-d'Andaure, testa, le 14 mars 1552, ayant épousé : 1° N. de CHOUMOUROUX; 2° Catherine de LA GéROTIèRE; -- du 2me lit, naquirent : Jean, qui semble avoir été d'église, et Clauda, à quétant héritière universelle de son père, fut substituée Catherine, sa demie-soeur (Il est à noter que, dans le testament de Philibert, précité, Jean ALLIER, son fils ne se trouve pas cité). Gabriel ALLIER testa le 25 septembre 1580, en faveur de noble Jean ALLIER, qualifié "noble", ainsi que le testataire. Ledit Jean (le produisant), "qui fait le septième des descendants dudict Jean annobli, a esté maryé avec dame Izabeau de Larnaye". -- "Desdictz actes et une infinité d'autres, résulte que la maison de LA FRESSANGE et ses devanciers sont en possession de ceste qualité de nobles depuis sept générations qui font trois siècles, que dans leurs alliances ils ont bien encore le soing de contracter avec personnes de pareile condition, qu'ils n'ont jamais faict aucung acte derrogeant à ceste qualité...". Certificat signé "BRIZET", commis aux francs fiefs. (source : Nobiliaire du Velay et de l'Ancien diocèse du Puy, par Gaston de JOURDA de VAUX, tome VII, pages 178-179). --Saint-Victor-Malescours : Le château de Malploton est situé sur la route du Chambon à Saint-Agrève.
Du manoir primitif, il reste une tour ajourée, une porte assez remarquable, trois fenêtres à meneaux et autant de meurtrières pour la tir rasant (G. de JOURDA de VAUX, les châteaux historiques du Velay, tome II, p 86). La date de construction de ce castel est inconnue, mais la maison forte du Maz fut aliénée, ainsi que les terres de La Fressange, par le baron Jausserand de SAINT-DIDIER, en faveur de Briand de ROCHEBARON qui les rétrocéda, en 1352 (22 juillet 1352), à noble ALLIER qui prit, dès lors, le nom de LAFRESSANGE (G. JOURDA de VAUX : op cité, tome II p86). L'un de ses descendants, noble Jean ALLIER, seigneur de la Fressange, céda à Pierre LAFAYOLLE (sans doute fils de Laurent et de Catherine de MANS, dont postérité), tout ce qu'il possédait au village de Malploton (4 juillet 1615). Le 9 juin 1625, l'acquéreur testa en faveur de Marguerite de BRUNIER, sa femme. Celle-ci s'alliait, un an après (le 21 septembre 1626) à Jacques de SOUBEYRAN (G. JOURDA de VAUX : op cité, tome II, p 86), seigneur de Montgiraud, fils d'Innocent et d'Isabeau FARNIER (la famille de SOUBEYRAN fut maintenue noble le 16 décembre 1670). Innocent, né de ce mariage, institua son héritière, Françoise, sa soeur, mariée au comte de LA FORET de DIVONNE (1707). En 1733 Malploton et ses dépendances furent acquis de Gilbert de LA FORET-DIVONNE par Gabriel du PELOUX de SAINT-ROMAIN (F. MANDET : op cité, tome VI, p 391). Le 21 novembre 1782, louis du PELOUX de SAINT-ROMAIN les cédait à son tour, au chevalier d'HAUTERIVE (G. JOURDA de VAUX : op cité, tome II p 86). En juin de la même année, Jean SOUVIGNET (Denis SOUVIGNET, acquéreur de Malploton, et maire de Saint-Didier, en 1790, fut père de Jean, maire comme lui, mort en 1832, laissant Denis, célibataire, qui légua le Malploton à son neveu, Augustin SOUVIGNET, maire de Saint-Didier, décédé en 1878) y était déjà établi (ce lieu était peu sûr. En 1697, le jour de Saint-Pierre et Saint-Paul un garçon fut tué et volé. Quelques jours après l'assassin fut arrêté. Il mourut en prison. Le mercredi 11 février 1699, à 7heures du soir, on a fait mourir Etienne VACHEIER, qui fut enterré au bois de Mathieu LHERBRET de CELLIEREU. On l'a trouvé le 24 février. Le 23 avril 1699, Claude-Gabriel, son fils, berger de Soleymet, fut pendu; le granger de VERON fut roué de coups et son frère, pendu). Enfin, en 1889, Théodora VERON de LA COMBE se rendait acquéreur de ce château qui appartient, à l'heure actuelle, à M. Norbert VERON de LA COMBE. (source : D'azur au Lion d'Argent, par Paul RONIN, tome III, page 150). Mons (commune de Saint-Pal-de-Mons) : 1285, hommage par noble Pierre d'ALLIER, de la maison de Roche, de ce qu'il a au village de Crozes, à Puy-Régnier, mandement de Mons, de ce qu'il a au village de la Rivoire, au mas de Malhac et de Coloniachac (sic), à l'exception de la moitié du pêcher supérieur de la Roche qu'il tient du seigneur de Saint-Didier et l'autre moitié de l'évêché.
1347, hommage par Adémar d'ALLIER, damoiseau, semblable à celui d'Héliète d'ALLIER. 1381, hommage par Jean d'ALLIER de Saint-Didier, de rentes à Saint-Pal-de-Mons. Retournac et Retournaguet : 1383, hommage par messire Jean ALLIER de Saint-Didier, d'une rente annuelle à Retournac, acquise par permutation de noble Mathieu SALEMON de COMBRèS. Retournac et Retournaguet : 1383, hommage par messire Jean ALLIER, notaire royal, de 14 deniers de censive et de 6 deniers qu'il perçoit annuellement sur Jean MARLY, de Jussac, sur une pièce appelée Cote-Peyrouse, sous l'estrade, du coté de Retournac. (source : Répertoire Général des Hommages de l'Evêché du Puy, par Adrien LASCOMBE, pages 328, 333, 334, 384 et 385). Malploton (le), ou : Mas Ploton. canton de Saint-Didier-la-Séauve. A trois mètres environ de la route reliant Le Chambon à Saint-Agrève, s'élève sur le versant d'une colline très boisée et baignée par la Sémène le château du Malploton complètement restauré. Du manoir primitif, il reste une tour ajourée d'une porte assez remarquable, de trois fenêtres à meneaux et d'autant de meurtrières pour le tir rasant. Si la date de la construction de Malploton est inconnue, nous savons du moins que la maison-forte "du Maz" fut aliénée, ainsi que les terres de la Fressange, par Jausserand de SAINT-DIDIER, en faveur de Briand de ROCHEBARON qui les rétrocâeda, le 22 juillet 1352, à noble ALLIER qui prit dès lors le nom de "LAFRESSANGE". L'un de ses descendants, noble Jean ALIER, seigneur de la Fressange, céda à Pierre de "LAFAYOLLE" (que nous présumons être fils de Laurent et de Catherine de MANS, et père de Benoit, né en avril 1764, et marié le 13 janvier 1806, à Marie Marguerite QUIOC, dont postérité) tout ce qu'il possédait au village de Malploton (4 juillet 1615). Le 9 juin 1625, l'acquéreur testa en faveur de Marguerite de BRUNIER, sa femme. Celle-ci s'alliait, un an après, le 21 septembre, à Jacques de SOUBEYRAN, seigneur de Montgiraud, fils d'Innocent et d'Isabeau FARNIER. Innoncent, né de ce mariage, institua son héritière Françoise, sa soeur, mariée au comte de la FORÊT DIVONNE (1707). En 1733, Malploton et ses dépendances furent acquis de GILBERT DE LA FORÊT-DIVONNE par Gabriel du PELOUX, seigneur de Saint-Romain. Le 21 novembre 1782, Louis de PELOUX de Saint-Romain les cédait à son tour au chevalier d'HAUTERIVE. En juin de la même année, Jean SOUVIGNET (Denis SOUVIGNET, acquéreur du Malploton, et maire de Saint-Victor en 1790, fut père de Jean, maire comme lui, mort en 1832, laissant Denis, célibataire, qui légua le Malploton à son neveu Augustin SOVIGNET, maire de Saint-Victor, décédé en 1878) y était établit. Enfin, en 1889, M. Théodore VéRON de LA COMBE se rendait acquéreur de ce château.  Armes : d'azur, à l'aigle éployée d'argent. Aux d'ALLIER ont appartenu : Pierre d'ALLIER (fils de Guillaume), marié par contrat du 12 janvier 1346 (n. st.) à Catherine MALOERT, soeur de Jean MALOERT, chanoine du Puy. Pierre d'ALLIER, possesseur, le 25 août 1355, d'une maison sise au Puy, rue de l'Ouche des Farges, qu'il avait acquise de Guillaume CHANDORAT, chevalier. Jean d'ALLIER, bourgeois du Puy, propriétaire, le 29 juin 1327, d'une vigne au terroir de Reillac, et qui testa le 3 juillet 1361 (Archives Départementales de la Haute-Loire, G, 10, 469, 381, 514, 441). Les d'ALLIER avaient possédé également le fief de Jussac. Jean-Randon ALLIER en fut maître en 1462, et Randon ALLIER, le 20 octobre 1465 (Archives Départementales de la Haute-Loire, G, 78, 61). (source : Les Châteaux Historiques de la Haute-Loire, par Gaston de JOURDA de VAUX, tome II, pages 86 à 88). Adossé au flanc d'une colline que couronne la forêt de Bramard, le château du Malploton domine les belles prairies vallonnées baignées par la Sémène, au-delà desquelles se profile dans le lointain, la chaîne pittoresque des Cévennes. Situé à la limite extrême du Forez, il dépendait pour le spirituel du diocèse du Puy. Il a depuis été rattaché au département de la Haute-Loire, comme faisant partie de la paroisse, puis de la commune de Saint-Victor-Malescours. A une date très ancienne, un château-fort y fut construit, il se composait d'un vaste corps de logis aux murs épais, flanqué de quatre tours massives garnies de canardières et de meurtrières au tir rasant, entouré d'une enceinte elle-même protégée, avec son puits intérieur, son silo ou cave souterraine, retrouvé en 1892, et les longs souterrains que la tradition lui attribue et dont les vestiges ont été découverts en 1856. Il offrait à ses défenseurs des ressources sérieuses, aussi dut-il remplir un rôle efficace lors des invasions puis des guerres entre seigneurs si fréquentes à cette époque troublée du moyen-âge et dont, à peu de distance, le champ dolent conserve le douloureux souvenir. Ses premiers possesseurs paraissent être les seigneurs de Saint-Didier, qui durent l'établir pour la protection de leur baronnie (...).Isabelle, fille d'Alexandre de SAINT-DIDIER et d'Agnès du CHAYLA, veuve d'Hugues de HAULTERIVE de VALS, épousa en seconde noces, vers 1335, Henri dit Ploton de ROCHEBARON (...). C'est depuis cette époque qu'on voit les Mas prendre le nom de son nouveau propriétaire, Mas Ploto, Mas Plotoni, Mansum Plotoni, puis Malla Plotoni et finalement Malploton. A la mort de Plotard de ROCHENARON, fils des précédents, son cousin et héritier Guigon de ROCHEBARON, assisté de ses oncles Armande de LA TOUR et Albert de ROCHEBARON, prieur de Saint-Trivier, exécuteurs testamentaires, vendit le Mas ainsi que le domaine et bâtiment de La Fressange, à Jehan ALLIER, le 22 juillet 1372. Ce fut au château de Polignac que Jehan ALLIER en reçut l'investiture, le 22 août 1372, de noble Armand, vicomte de POLIGNAC, administrateur des biens de son fils Jean, marie d'Isabeau, dite Bellonde de SAINT-DIDIER. Jehan ALLIER était notaire à Saint-Didier et fut anobli en 1375. Il reçut ses lettres de noblesse du roi Charles V, lors de son passage au Puy, en 1378. Le 7 août 1385, il rendit hommage pour le Mas Ploto, à Louise de JOYEUSE, époux de Thiburge de SAINT-DIDIER, mai sans doute en raison de l'état de délabrement de la vieille demeure, il préféra s'installer aux portes de Saint-Didier, à La Fressange, dont il prit le nom. (source : Les Châteaux Historiques du Forez, par Emile SALOMON, tome III, pages 148 à 156). -- d'ALLIER.--La famille d'ALLIER dut jouer autrefois un rôle considérable dans le pays, si l'on en juge par les grandes alliances qu'elle eut à son début, et par le somptueux écusson armorié dont elle a orné la petite chapelle du clocher de Saint-Didier-en-Velay. Peut-être fut-elle, comme tant d'autres, ruinée par les guerres civiles? On la retrouve, en effet, beaucoup moins opulente aux siècles suivants. Elle a même donné au Puy une branche d'orfèvres, établie dans la rue de la Traverse dès 1296. En 1313, Raymond d'ALLIER, orfèvre du Puy, fit une reconnaissance à l'évêque Bernard de CASTANET. Le 5 avril 1359, Jean BAUDOYN, dit Monéda, orfèvre du Puy, y possède plusieurs maisons hors la Porte Pannessac, "joignant celle de dame Reyne, femme de Reynaud d'ALLIER, orfèvre". Un premier d'ALLIER, Pierre, probablement un cadet, avait quitté Saint-Didier vers 1295, pour se fixer au Puy, où il est qualifié de "bourgeois" dans une reconnaissance qu'il passe aux POLIGNAC en 1313. Son fils Pierre était aussi "bourgeois du Puy" en 1357; son petit-fils Jean l'était encore les 11 avril 1387 et 13 mai 1399; il était père de Gabriel, majeur en 1399, 'licencié ès droit du Puy". Une branche avait passé successivement au Port de Retournac, à Vaunac, Artias, Chomelix, La Valette de Saint Paulien. En 1383, Jean d'ALLIER de Saint-Didier rend hommage à l'évêque pour ses biens d'Artites et Artias; il est notaire royal à Retournac, son fils Jean est seigneur de Pieyres le 20 décembre 1395. Jordanet d'ALLIER, alias d'ALHIET (car en changeant de pays l'orthographe du nom s'altère) rend hommage aux du BOYS en 1399 pour ses biens de Chomelix ainsi que Jean d'ALLIER, époux de Philippa de JUSSAC, de Retournac. En 1428, Pierre d'ALHIET est à La Valette. Il épouse Alix de VISSAGUET. (Archives du Marquis des ROYS. Archives de Don Joa de MELLO, à Lisbonne). (source : Les Orfèvres du Puy-Notre-Dame, par Noël THIOLLIER, notes généalogiques par A. BOUDON-LASHERMES, Saint-Félicien, 1943, page 74).],  

... marié avec...

24 193 Aëlis de CHAZELLE [Note : De CHAZELLES, seigneurs de Chazelles près Pinols, de Védrines-Saint-Loup, d'Alliet, de Beauregard, de Courdes, du Suc, de Pouzols, de Roche-Salesse, de Montirat, du Rieux, etc... (Auvergne). Noblesse connue depuis Géraud de CHAZELLES (1266). Pons de CHAZELLES, chevalier (1285). Trois chanoines-comtes de Brioude (1323-1472). Maintenue le 6 octobre 1666. Branche en Languedoc. Belles alliances. Armes : D'azur, à une tête de léopard d'or, lampassée de gueules, au chef cousu de même, chargé d'une étoile et d'un croissant d'argent. (cf : Armorial Général du Velay, par Georges PAUL, page 125). De CHAZELLES.-- Il a existé plusieurs fiefs de ce nom en Auvergne et provinces voisines; entre autres, Chazelles aux frontières du Bourbonnais, possédé en 1286 pas Pons de CHAZELLES, lequel assista au testament que Bertrand III, sire de La Tour, fit à Toulouse en 1285, et qui sans doute était parent de Hugues de CHAZELLES, commandeur de Saint-Jean de Ségur, de Montferrand, en 1245, et de Pierre de CHAZELLES, abbé de Mauzac, à la même époque. On trouve ensuite Pons et Aymeric de CHAZELLES, possessionnés en Forez, de 1273 à 1333, et enfin Guillaume de CHAZELLES, sur lequel le vicomte de Thiers et le comte de Forez prétendaient à la fois avoir droit de suzeraineté, droit qui fut l'objet de plusieurs traités, de 1292 à 1309. On ignore le sort de ces familles, postérieurement aux actes précités; mais il y a lieu de supposer qu'elles n'ont eu rien de commun que le nom avec celle dont la notice va suivre. Armoiries : inconnues. De CHAZELLES.-- Seigneurs de Saint-Loup, de Margeride, du Suc ou du Luc, de Baguet, de Pouzols, de Beauregard, d'Oeillet, de Roche-Salesse, de Courdes, de Montirat et du Rieux, élections de Saint-Flour et de Mauriac.-- Nous connaissons, dans la haute Auvergne, deux fiefs de Chazelles : l'un dans la paroisse d'Auriac, entre Blesle et Massiac, possédé, de temps immémorial, par la maison de CHAVAGNAC qui en rendit hommage à Beraud, sire de Mercoeur en 1291; l'autre Chazelles est un chef-lieu de commune du canton de Ruines, près de Saint-Flour, et c'est vraisemblablement celui-ci qui a donné son nom à une famille d'ancienne extraction, connue de puis Géraud de CHAZELLES, vivant en 1266,et Pierre de CHAZELLES, damoiseau, en 1333. Vers le même temps, c'est-à-dire en 1323 et 1325, Bertrand et Jacques de CHAZELLES étaient chanoines-comtes de Brioude; Philippe de CHAZELLES le fut en 1472.-- Pierre de CHAZELLES, écuyer, marié le 24 avril 1488 à Isabelle de BONNAMY, fut le cinquième aïeul de Gilbert de CHAZELLES, de Paul Tristan de CHAZELLES et autres parents, domiciliés à Lieutadès, Ussel-en-Planèze, à Vedrines-Saint-Loup, maintenus dans leur noblesse en 1666. Eux et leurs descendants firent foi-hommage au Roi en 1669, 1683, 1699 et 1723. MM. de CHAZELLES de Courdes et de Roche-Salesse assistèrent à l'Assemblée de la noblesse à Saint-Flour en 1789. Ce dernier rameau est représenté, de nos jours, par M. de CHAZELLES de ROCHE-SALESSE, longtemps maire de la Commune de Saint-Hippolyte et électeur du canton de Riom-èz-Montagnes, avant 1830.-- MM. LAINé et de SAINT-ALLAIS ont avancé qu'une autre branche de la même famille existe en Languedoc; nous ne sommes à même ni de contredire, ni d'affirmer leur témoignage; nous ferons observer seulement que la généalogie de six degrés, publiée par M. se SAINT-ALLAIS, dans le premier volume du Nobiliaire Universel, et dans laquelle on ne rapporte pas une seule date, ne nous paraît pas suffisamment justifiée. A cette dernière appartient le comte de CHAZELLES-LUNAC, né à Nîmes en 1778, sous-préfet de Murat et baron de l'Empire en 1812, transféré à la sous-préfecture de l'Orient en 1817, et appelé, le 12 août 1818, à la préfecture du Morbihan, qu'il conserve jusqu'à la révolution de 1830.66 Il y a encore une famille de CHAZELLES en Provence.-- Celles d'Auvergne s'est alliée aux maisons de BONNAMY, de MEYNADON, de CHAMBEUIL, de LA ROQUE, de LIZET, de l'ESTRADE, de LAURICHESSE, de SARTIGES, de DIENNE, de LA MAJORIE-SOURSAC, etc., etc. Armoiries : d'azur, à une tête de léopard d'or lampassé de gueules; au chef cousu de même, chargé d'une étoile et d'un croissant d'argent (voyez pl. 10, fig. 5). (source : Nobiliaire d'Auvergne, par J.B. BOUILLET, tome II, Clermont-Ferrand, 1847, pages 186 à 188 et pl. 10). CHAZELLES (de) : Preuves de noblesse reçues par d'HOZIER pour les écoles royales militaires en 1790 (B.N, fr. 32099, dossier n° 103). CHAZELLES, Sgr de Beauregard (de) (Rouergue) : Famille maintenue noble lors de la recherche de noblesse par l'intendant FORTIA dans la généralité d'Auvergne le 15.10.1666, par l'intendant LE GENDRE dans la généralité de Montauban le 15.07.1700 (cf LAINé, Archives de la noblesse de France, tome 10) - Armes : d'azur à la tête de léopard d'or, lampasssée de gueules; au chef cousu du même chargé d'une étoile et d'un croissant d'argent. CHAZELLES, Sgr d'Oeillet (de) (Auvergne) : Famille maintenue noble lors de la recherche de noblesse par Bernard de FORTIA dans la généralité d'Auvergne le 06.10.1666 (Bibliothèque Municipale de Clermont-Ferrand, Ms. 550) (cf Louis de RIBIER, Preuves de noblesse d'Auvergne tome 1, qui donne ces preuves) Armes : d'azur à 1 tête de léopard d'or, lampasée de gueules; au chef cousu du même chargé, à dextre d'une étoile d'argent, à senestre d'un croissant du même. (Source : Nouveau Nobiliaire de France, par Louis d'IZARNY-GARGAS, tome 1, page 420). De CHAZELLES, seigneurs d'Oeillet, Vedrines-Saint-LOup, Beauregard, Courdes, etc. (BOUILLET, t. II, p.187). D'azur, à une tête de léopard d'or, lampassée de gueules; au chef cousu de même, chargé à dextre d'une étoile d'argent et à senestre d'un croissant de même. Gilbert de CHAZELLES, seigneur d'Oeillet, paroisse d'Ussel, élection de Saing-Flour, fils à Louis, marié avec demoiselle Jeanne de LESTRADE, prouvé par le contrat de mariage du 11 août 1651, reçu LABOURD, Nre. Au moment des productions, il était âgé de 40 ans, et faisait sa demeure au village de La Vayssières, paroisse de Trizac, élection de Mauriac. Louis de CHAZELLES, fils à Guillaume, marié avec demoiselle Louise LIZET, dame de Courdes, prouvé par le contrat de mariage du 17 décembre 1613, reçu DUCLAUX, Nre. Guillaume de CHAZELLES, fils à Antoine, marié 1° avec demoiselle Antoinette de CHAMBEUIL, suivant contrat reçu DUMAS, Nre, le 21 mars 1680, et 2° avec demoiselle Jeanne de LA ROQUE, suivant contrat reçu ROUX, Nre, le 10 janvier 1585. Antoine de CHAZELLLES, fils à Antoine, marié avec demoiselle Vaence de LAIRE, prouvé par le contrat de mariage du 19 janvier 1541, reçu BARRIER, Nre. Antoine de CHAZELLES, fils à Guillaume, marié en 1507 avec demoiselle Françoise de MEYNADON, prouvé par le traité intervenu entre cette dernière, comme tutrice d'Antoine, Alips et Marguerite, leurs enfants mineurs, et Louis de CHAZELLES, son beau-frère, le 10 décembre 1528 devant LAFARGE et BOYER, Nres. Guillaume de CHAZELLES, fils à Pierre, marié en 1475 avec demoiselle Ponchette ou Ponsette CLANCHE, prouvé par une transaction faite avec Antoine, son frère, le 14 mars 1507, devant BODIN, Nre. Pierre de CHAZELLES, écuyer, marié en 1441 avec demoiselle Isabelle de BONNAMY, prouvé par le testament de ladite BONNAMY, passé devant BARRIER, Nre, le 24 avril 1588.
Dans cette généalogie entrent :  1° Paul-Tristan de CHAZELLES, sieur de Saint-Loup, frère du produisant, marié le 13 août 1652 avec demoiselle Catherine de LAURICHESSE, demeurant à Montirat, paroisse de Méallet, élection de Mauriac; 2° Jacques de CHAZELLES, sieur de Bagnes, Guillaume de CHAZELLES, deuxième du nom, sieur du Suc, et Louis de CHAZELLES, sieur de Pouzols, fils de feu Guillaume, premier du nom, et d'Antoinette DANJOLIE : lesdits Guillaume 1er, Jacques et Guillaume IIe, frère de Louis et comme lui fils de Guillaume et de Jeanne de La ROQUE, 3° enfin Jean de CHAZELLES, sieur de Beauregard, fils de Claude, et de Jeanne de GORCE et petit-fils d'Antoine et de Valence de LAIRE. Maintenue, sous forme de restitution de titres, du 6 octobre 1666. (Source : Preuves de la Noblesse d'Auvergne, par Louis de RIBIER, tome I, pages 163-164). CHAZELLES, Colombette, Lijay, XVIIe S. : D'argent semé de trèfles de sable. CHAZELLES, à St-Thurin, XVIIe S. : D'azur à un chat accroupi d'or, ailé du même, au chef cousu de gueules, chargé de trois étoiles d'argent (AG). de CHAZELLES, à St-Etienne et Lyon, XVIIe S. : D'azur au chevron d'or, accompagné en chef de trois trèfles d'argent et en pointe d'un croissant du même (AG). CHAZELLES, Vilette, Mirable, la Brosse, Talière, Versanne, à Cervières, XVIIe & XVIIIs S. : D'azur à la fasce d'or, accompagnée en chef d'un vol & en pointe d'un demi-vol d'argent. Panneaux du XVIIIe S. sculptés et peints à Boën; cachets du XVIIIe S. (source : Répertoire Héraldique ou Armorial Général du Forez, par Louis-Pierre GRAS, Paris, 1874, pages 70-71).], ... dont:

  1. Anne.
  2. Cécile.
  3. Gabriel Voir 12096.
  4. Jeanne.

24 264 Guyot I d'ADHÉMAR, décédé le 1er mai 1419, Chambellan [Note : Etait le 6ème enfant de sa famille (source : courrier de Christiane MAURY du 21 février 2007).]

... marié le 16 avril 1400 julien avec...

24 265 Miracle de COMBRET, Dame de Broquiès, ... dont:

  1. Giraud VII Voir 12132.

 Génération 16

48 528 Giraud V d'ADHÉMAR, Seigneur de Grignan,

... marié avec...

48 529 Jeanne de PROHINS, ... dont:

  1. Guyot I Voir 24264.

 Génération 17

97 056 Giraud IV d'ADHÉMAR, décédé en 1381,

... marié en juin 1344 julien avec...

97 057 Jeanne de JOYEUSE, ... dont:

  1. Giraud V Voir 48528.

 

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