Fiches individuelles


MERLEY Antoine
Forgeur de Curnieux

Père : MERLEY André ( ? - > 1729 )
Mère : BASSON N... ( ? - > 1729 )

Union : BADINAND Elisabeth ( 1708 - ? )
Mariage religieux : 25 octobre 1729 à Villars 42
MERLEY Antoine
MERLEY André
 
 
BASSON N...
 
 




MERLEY Antoinette
ourdisseuse - Célibataire

Naissance : vers 1800
Décès : 19 juillet 1862 à Saint-Etienne 42 dans son domicile, 25 rue Mulatière ( Source )
Déclaration faite le lendemain par Jean-Baptiste MERLEY, âgé de 59 ans, armurier 21 reu de la Mulatière, son frère, et Joseph MERLEY, 32 ans, passementier 110 rue de la Mulatière, son neveu, qui signent.
Témoins : MERLEY Joseph ( ~ 1830 - ? )
/ MERLEY Jean-Baptiste ( ~ 1803 - ? )


Père : MERLEY Augustin ( ? - ? )
Mère : GERBAUD Catherine ( ? - ? )

MERLEY Antoinette
MERLEY Augustin
 
 
GERBAUD Catherine
 
 




MERLEY Antoinette
Naissance : 6 mai 1814 ( Source )

Père : MERLEY Augustin ( ? - ? )
Mère : CANONIER Suzanne ( ? - < 1829 )

MERLEY Antoinette
MERLEY Augustin
 
 
CANONIER Suzanne
 
 




MERLEY Augustin
Canonier, éprouveur des armes de commerce

Naissance : 27 octobre 1789
Décès : 7 mai 1855 à Saint-Etienne 42

Père : MERLEY Antoine ( 1762 - 1835 )
Mère : DUON Laurence ( ? - ? )

Note individuelle : Saint-Etienne (Loire), XIXe siècle. Fils et élève d'Antoine MERLEY-DUON, son père, il introduisit à Saint-Etienne la fabrication du canon damas frisé et inventa le canon "serpent".
(Source : Dictionnaire des Artistes et Ouvriers d'Art du Lyonnais, par Marius AUDIN et Eugène VIAL, 1919, tome II, page 33).
En 1817, sur les indications de M. CESSIER, arquebusier d'un grand mérite, il entreprit d'introduire à Saint-Etienne la fabrication du canaon damas frisé, qui avait déjà lieu à Liège, à la vérité d'une manière incomplète, et y réussit. L'année suivante, ce genre de canon s'exécutait assez bien, mais il laissait encore à désirer. Le Conseil Général de la Loire, persuadé que cette fabrication serait, pour l'industrie des armes et pour le ommerce de la localité, une nouvelle ère de prospérité, s'empressa, sur la demende de M. du ROSIER, sous-préfet et de M. Royet, maire et président de la Chambre consultative des arts et métiers de Saint-Etienne, d'allouer, dans le budget départemental, une somme destinée à des primes d'encouragement qui furent décernées en 1819 et 1821. Dès ce moment, les chefs d'atelier les plus intelligents furent stimulés par les avantages que présentaient ces nouveaux et beaux produits, puisque les canons doubles se payaient alors de 180 à 200 francs.
Au concours ouvert de 1819, les produits exposés étaient biens confectionnés et l'on remarquait déjà un progrès sensible. M. MERLEY remporta le premier prix qui était de 300 francs (le second fut donné à MERLEY-FRAISSE, dit LONDON).
Au second concours (A ce concours, Jean LALLIER-FORETTE obtint le premier prix et Antoine MERLAY-CHOMETTON le second) qui eut lieu en 1821, Augustin MERLEY en fut exclus à cause de sa supériorité. Appelé à faire partie du jury, il se récusa, son frère Antoine MERLEY-CHOMETTON, étant dans l'intention de prendre part au concours. Les produits soumis à l'examen du jury étaient nombreux, d'un fini irréprochable et d'une exécution parfaite : C'est ce que le jury, qui était composé d'hommes capables et consciencieux, reconnut et déclara dans son rapport du 12 novembre 1821; "La fabrication du conon damassé, disait-il, est arrivée à une perfection qui permet de lutteer avantageusement avec les fabriques étrangères pour les canons de ce genre, tant sous le rapport du fini que sous celui du prix".
Le produit le plus original, le plus beau et celui qui mit le sceau à la réputation d'Augustin MERLEY, est son canon simple, appelé canon serpent, qui fut regardé comme un tour de force à l'époque où il parut. C'était un damas anglais et le serpent un damas frisé.
En récompense de ses services, il fut nommé le 21 septembre 1832, éprouveur des armes de commerce, en remplacement d'Augustin MERLEY, son oncle, fonction qu'il remplit, à la satisfaction du commerce, jusqu'à son décès.
(Source : Notices Biographiques Stéphanoises, par M. DESCREUX, page 241).
En 1855, MERLEY-DUON étant venu à décéder, ses héritiers firent vendre judiciairement le bâtiment de l'épreuve. A ce moment, les syndics et un groupe de fabricants demandèrent que le service fut régi par la ville et non pour le compte de l'éprouveur, afin d'avoir plus de garanties. Le maire estima que la Chambre de Commerce était mieux désignée que la ville pour se charger de l'épreuve.Comme la Chambre, privée de ressources, hésitait, la municipalité renouvela son invitation et promit de voter des fonds. Plusieurs délégations d'ouvriers joignirent leurs instances à celle du maire. Enfin, un décret du 30 août 1856 chargea la Chambre de la gestion de l'épreuve.
Ce décret n'autorisait pas l'acquisition des bâtiments. Or, plusieurs acquéreurs s'étaient présentés et il était à craindre qu'ils n'eussent l'intention de refuser de louer le local. L'épreuve était isolée de toute habitation et placée dans le quartier où résidaitent les fabricants de canons. Elle réunissait tous les avantages désirables. Son transfert était, sinon impossible, du moins très difficile même avec une dépense considérable.
La Chambre de Commerce, qui s'était abstenue de prendre part à l'adjudication, se porta acquéreur au moment de la surenchère. L'adjudication lui fut donnée, le 14 mai 1856, à l'audience des criées du tribunal civil, moyennant le prix principal de 15.200 francs. La Chambre était représentée par Me PéTé, avoué. Son président, M. Camille de ROCHETAILLé, s'engagea lui-même à acquitter le prix et les autres charges accessoires. Il se rendit acquéreur de l'outillage au prix de 2.130 francs, le 5 août 1856, par devant ME COUCHET-PROSPERET, commissaire-priseur.
Le conseil municipal, qui avait promis d'intervenir pour désintéresser les héritiers MERLEY, et pour permettre d'effectuer les réparations nécessaires, au besoine en demandant l'autorisation d'augmenter le tarif de la Condition des soies, vota, le 19 août, une subvention de 25.000 francs.
(Source : Histoire de l'Armurerie Stéphanoise, par Louis-Joseph GRAS, Saint-Etienne, 1905, page 152).
Agé de 45 ans, 3ème éprouveur d'armes bourgeoises, demeurant place Chavanelle, à Saint-Etienne, en 4/1835.

MERLEY Augustin
MERLEY Antoine
MERLEY Jean-Baptiste
CARTERON Antoinette
DUON Laurence
 
 




MERLEY Augustin
Armurier

Naissance : vers 1790

Union : BERT Marie ( ? - ? )
Enfant : MERLEY Antoine ( 1826 - 1832 )
Note individuelle : Agé de 42 ans, armurier place Chavanelle à Saint-Etienne, en 1/1832.



                     


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