Fiches individuelles


FOURNEYRON Anne
Père : FOURNEYRON Claude ( ? - ? )
Mère : FRACHON Claire ( ~ 1662 - 1707 )

Union : VACHIER Guillaume ( ? - ? )
FOURNEYRON Anne
FOURNEYRON Claude
FOURNEYRON Mathieu
PENEL Anne
FRACHON Claire
FRACHON Jean
BERGER Anne




FOURNEYRON Benoit
Ingénieur civil, inventeur et industriel, député

Naissance : 10 brumaire an XI à Saint-Etienne 42
(Source : voir dossier 30 ans de l'A.G.L.).
Testament : 6 juin 1867
(Source : Notices Biographiques Stéphanoise, par M. DESCREUX, Saint-Etienne, Librairie Constantin, 1868, pages 45-46).
Décès : 8 juillet 1867 à Paris 75
(Source : voir dossier 30 ans de l'A.G.L.).

Père : FOURNEYRON Jean-François ( 1768 - 1824 )
Mère : SEYVE Catherine ( 1771 - 1821 )

Note individuelle : Il inventa la turbine hydraulique et la conduite forcée.
(Source : voir fichier Geneanet d'Isabelle Baudoux).
Benoît Fourneyron (1er novembre 1802, à Saint-Étienne - 8 juillet 1867, à Paris) est un inventeur et un industriel français dont la renommée est associée à l'invention de la turbine hydraulique et de la conduite forcée.
Fils d'un géomètre stéphanois, ses camarades d'études disaient de lui qu'il «était né dans une boussole et savait lever les plans en venant au monde». Élève à neuf ans du collège de Saint-Étienne, il y montre déjà une préférence pour les sciences exactes. Admis à l'école des Mineurs (actuelle École nationale supérieure des mines de Saint-Étienne), avant d'avoir atteint l'âge légal de 15 ans en raison de ses capacités, il supplée le professeur de mathématiques, Claude Burdin, en son absence et emmène ses camarades lorsque son père le charge de lever des plans de mines. Il a comme professeurs Pierre Michel Moisson-Desroches, Louis-Antoine Beaunier et Louis de Gallois. Il participe aux essais sur modèle réduit de la ligne Saint-Étienne-Andrézieux. Il sort en 1819, second de la première promotion de l'école. Le directeur de l'école, Louis-Antoine Beaunier, l'envoie faire ses classes d'ingénieur aux mines du Creusot, puis dans le bassin d'Alès (1820).
(Source : Wikipedia).
Admis à l'Ecole des Mineurs de cette ville en vertu d'une dispense d'âge, il se distingua de telle sorte dans le cours de ses études, qu'il fut jugé digne de suppléer son professeur de mathématiques. A sa sortie, en 1819, il fut attaché à l'exploitation des mines du Creusot. Au nombre de ses travaux les plus remarquables, nous devons citer en première ligne es turbines auxquelles il a donné son nom, et dont un essai en grand fut tenté avec un plein succès, en 1834, à Javal, dans la manufacture de MM. Davillier et Cie. Les résultats de l'expérience ont été consignés dans les comptes-rendus de l'Académie des Sciences, en 1856. Ce corps savant lui avait décerné, dès 1834, le prix de 6,000 francs vainement mis au concours depuis 1825. Il obtint en outre une médaille d'or à l'exposition industrielle de 1839 et une médaille d'honneur à celle de 1855. Nous rappellerons ensuite de cet habile mécanicien, ses études sur l'établissement des forges d'Alais, la construction d'importants établissements métallurgiques, ses expériences sur l'emploi de la vapeur d'eau pour étouffer les incendies.
Délégué à Paris par sa ville natale vers la fin du dernier règne, M. FOURNEYRON lutta avec talent contre la Compagnie des Mines de la Loire, et ruina dans plusieurs Mémoires ses prétentions à convertir en monopole l'exploitation des bassins de Saint-Etienne et de Rive-de-Gier. En 1847, il fut porté par l'opposition sur la liste des candidats aux fonctions de maire du 2me arrondissement de Paris. Après la révolution de février, il fut envoyé à l'Assemblée constituante, comme représentant de la Loire, par 41,833 suffrages. Membre du Comité du travail, il vota en général avec la droite. Il a été nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1839.
On a de ce savant ingénieur : Mémoire sur les turbines hydrauliques et leur application en grand (Liége, 1841, in-8), et Table pour faciliter les calculs des formules relatives au mouvement des eaux dans les tuyaux de conduite (1814, in-8).
Nous extrayons de l'Histoire des Turbines, insérée dans le Bulletin de la Société industrielle et agricole de Saint-Etienne (année 1837, tome 14, page 175), le passage suivant :
La forme adoptée par M. FOURNEYRON est tellement bonne, qu'il parvient par le simple secours de la variation de ses courbes, de leurs dimensions, de leur nombre, etc., à faire des roues pour les plus petites comme pour les plus grandes chutes, pour les plus petites comme pour les plus grandes forces.
Qui aurait pu croire qu'avec 35 livres (17 kil. 1/2) de matière fonte et fer, il serait possible de faire un jour une roue hydraulique de 60 chevaux de force.
Enfin, ce qui paraissait incroyable à tout le monde, M. FOURNEYRON l'a fait sans tâtonnement, sans hésitation, et le succès inouï qu'il a obtenu à Saint-Blaise, dans la Forêt Noire, est là pour convaincre les plus incrédules.
Dans la filature de M. d'EICHTHAL, une turbine d'un poids de 35 livres, non compris l'arbre, mais qui fait deux mille trois cent tours par minute, utilise une chute de 108 mètres ; 32 litres d'eau par seconde suffisent pour le travail de l'établissement, qui équivaut, d'après des expériences exactement faites au frein de Prony, à 42 chevaux. La turbine peut recevoir plus d'eau et donner 60 chevaux.
Qu'on se figure l'étonnement du chef d'un établissement qui exige la force de 60 chevaux pour marcher, lorsqu'il voit arriver chez lui un homme porteur d'une rondelle de fer d'un pied de diamètre et d'à peine sept lignes de hauteur. « Voilà votre puissance! dit cet homme. Et cette tige de fer qui traverse ce disque, et qui n'a pas 20 lignes de diamètre, c'est l'arbre qui conduira vos centaines de broches, vos métiers et vos machines. »
Les ingénieurs, les mécaniciens, les industriels, se groupèrent pour examiner cette étrange machine; tous à l'envi la condamnèrent : Réaliser 60 chevaux avec un tel joujou, c'était une folie... et cette folie cependant a réussi complètement : l'arbre, mû avec une vitesse de 2,300 tours par minute, s'est trouvé assez fort pour la tâche qui lui était imposée.
Ce qui est pour quelques-uns l'objet du plus grand étonnement, c'est que des engrenages capables de mener 60 chevaux de force avec une telle vitesse, puissent résister, non pas un mois, mais quelques jours seulement, à une destruction complète. C'est là ce qui cause surtout leur admiration, car les tracés connus ne permettent pas de tenter un tel résultat. Dans les engrenages actuels, une seule dent mène à la fois, et à chaque changement il y a choc; dans ceux des turbines, toutes les dents en contact mènent ensemble, sans choc, sans soubresauts. Aussi, pour une force de 60 chevaux, les engrenages sont-ils à peu près de la force de ceux d'une horloge de village.
La turbine Fourneyron a été adoptée dans l'Europe entière, en Allemagne, en Italie , en Prusse, en Suède, en Russie et en Amérique, etc.
La mort a surpris M, FOURNEYRON dans ses fonctions de membre du jury international pour la distribution des récompenses à l'Exposition de 1867. Il est décédé à Paris le 8 juillet de cette même année.
L'administration des hospices vient d'être informée officiellement (août 1867) que notre compatriote n'a pas oublié dans ses dernières dispositions, les pauvres de sa ville natale. Par son testament du 6 juin 1867, il a légué aux hospices de Saint-Etienne la nue-propriété d'une rente annuelle de 1,000 francs à 3% sur l'Etat, dont ils auront la jouissance après le décès d'un usufruitier. M. FOURNEYRON a en outre affranchi ce legs charitable de la charge des droits de mutation.
De plus, M. Benoît FOURNEYRON a légué à la ville de Saint-Etienne une somme de 20,000 fr. Suivant les intentions du généreux testateur, elle doit être placée en rentes sur l'Etat, et les arrérages serviront à la fondation de bourses d'externes au lycée.
(Source : Notices Biographiques Stéphanoise, par M. DESCREUX, Saint-Etienne, Librairie Constantin, 1868, pages 45-46).
Nommé chevalier de la Légion d'honneur, par décret du 26 juillet 1839, en qualité de d'ingenieur mécanicien à Paris.
(Souce : LH/1014/22).

FOURNEYRON Benoit
FOURNEYRON Jean-François
FOURNEYRON Mathieu
GEORJON Françoise
SEYVE Catherine
SEYVE Pierre Jean Claude
TOURS Marie




FOURNEYRON Benoîte
Naissance : 20 décembre 1657 à Saint-Just-lès-Velay 43
(Source : voir fichier Geneanet d'Olivier Terra).
Décès : 5 juin 1693 à Saint-Victor-sur-Loire 42
(Source : voir fichier Geneanet d'Olivier Terra).

Père : FOURNEYRON André ( 1610 - 1668 )
Mère : FERRIOL Michelle ( ~ 1634 - 1704 )

Union : BERTHOLET Estienne ( 1645 - 1692 )
Mariage religieux : 4 octobre 1676 à Saint-Victor-sur-Loire 42
(Source : voir fichier Geneanet d'Olivier Terra).
Enfant : BERTHOLET Jean ( 1688 - ? )
FOURNEYRON Benoîte
FOURNEYRON André
 
 
FERRIOL Michelle
FERRIOL Laurent
TAMET Claudine




FOURNEYRON Cécile
Naissance : 30 mars 1686 à Saint-Just-lès-Velay 43 la Chaise
(Source : voir fichier Geneanet de Claude Royon).

Père : FOURNEYRON Louis ( ~ 1649 - 1689 )
Mère : MASSARDIER Benoîte ( 1652 - > 1717 )

Union : JURINE Antoine ( 1662 - < 1734 )
Mariage religieux : 13 janvier 1706 à Saint-Just-lès-Velay 43
(Source : voir fichier Geneanet de Claude Royon).
Enfants : JURINE Pierre ( 1707 - ? )
JURINE Denis ( 1709 - ? )
JURINE Mathieu ( 1711 - ? )
JURINE Catherine ( 1720 - ? )
JURINE Cécile ( ? - ? )
FOURNEYRON Cécile
FOURNEYRON Louis
 
 
MASSARDIER Benoîte
MASSARDIER Laurent
BRUNET Anne




FOURNEYRON Charlotte - 359
Décès : avant 1761
(Source : voir fichier Geneanet de Charles Neyret).

Père : FOURNEYRON Claude ( ? - ? )
Mère : FRACHON Claire ( ~ 1662 - 1707 )

Union : DUPUY Jacques ( 1715 - > 1764 )
Mariage religieux : 25 novembre 1735 à Saint-Just-lès-Velay 43
(Source : voir fichier Geneanet de Charles Neyret).
Enfants : DUPUY Marie ( ? - < 1803 )
DUPUY Benoîte ( ? - > an IX )
FOURNEYRON Charlotte
FOURNEYRON Claude
FOURNEYRON Mathieu
PENEL Anne
FRACHON Claire
FRACHON Jean
BERGER Anne


                     


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