Note individuelle
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Chevalier de la Légion d'honneur par décret du 21 juin 1865, en qualité d'ingénieur de la Marine française, en mission à Yokohama (Japon).
(Source : LH/2695/4).
Polytechnicien de la promotion 1856, ingénieur de la Marine française, créateur de la première école de Génie maritime au Japon, chevalier de la Légion d'honneur en 1865.
(Source : voir fichier Geneanet de Catherine Chapelle).
Il est issu des manufacturiers Goudard et Ruelle. Il est élève à Polytechnique (promotion 1856), ainsi qu'à l'École du Génie maritime à Brest. Après deux années passées à Ning-Po en chine, il réalise, en 1864-65 à la demande du Shogun, qui cherche l’appui de la France, un grand arsenal à Yokosuka, dans la baie de Yokohama et de Edo (Tokyo), les premiers chantiers navals modernes du Japon. Le souvenir de Verny a perduré : sa statue existe toujours sur le port de Yokosuka et la ville commémore chaque année sa mémoire en novembre.
Arrivés au Japon dans les années 1860, les entrepreneurs français (commerçants, artisans et industriels de la première heure) s'établissent, entre autres, dans la concession étrangère de Yokohama, justifiant bientôt l'installation d'une Légation de France.
Ainsi, pour éviter le chômage technique par manque de matières premières, les soyeux lyonnais ont trouvé au Japon de nouvelles sources d'approvisionnement en soie grège et reconstitué la population des vers à soie en France, en important une variété de vers résistant aux maladies qui venaient de mettre en péril l'industrie séricole française. Une nouvelle route de la soie, de Lyon à Yokohama, s'est ainsi ouverte au milieu du XIXe siècle, permettant à l'industrie lyonnaise de maintenir sa première place mondiale.
Le premier modèle de chantier de réparations et de construction navales proposé au Japon est un modèle français. Il est dû à un ingénieur du génie maritime, âgé de 28 ans, François Léonce VERNY et son équipe de 45 personnes (ingénieurs, médecins, contre-maîtres et ouvriers) venus à Yokosuka encadrer des travaux qui devaient durer sept ans. VERNY rédige en quelques semaines un avant-projet d’une dizaine de pages, définissant les grandes lignes du futur arsenal. Nommé au service du gouvernement japonais, il sera chargé en 1866 de recruter des ouvriers dans les arsenaux de Brest et de Toulon, et dirigera lui-même l’arsenal de Yokosuka de 1866 à 1875. À l’époque de cette collaboration, les techniques de la construction navale française connaissent des innovations considérables (introduction du métal dans la construction des carènes, propulsion à hélice actionnée par une turbine à vapeur).
Dans les années 1860/1870, les Français ont également contribué à l'introduction des techniques minières dans le sud du Japon (préfectures de Hyogo, Kyushu ou Ile de Shikoku).
Peu après son retour du Japon, Léonce VERNY prend la direction des "Mines de Roche-la-Molière & Firminy" en janvier 1877 et devait y rester jusqu’en septembre 1895 avant d’en devenir administrateur. Il en fait la première compagnie du bassin de la Loire et développe une politique paternaliste. Il siège à la chambre de commerce de Saint-Étienne (1881-1900) dont il est longtemps le secrétaire (1883-1896) et reçoit la Légion d’honneur.
(Source https://www.medarus.org/Ardeche/07celebr/07celTex/verny_leonce.htm).
Ingénieur et industriel français qui dirigea la construction de l'arsenal naval de Yokosuka, permettant ainsi au Japon de commencer sa modernisation. Élève à Polytechnique (promotion 1856), il devient ingénieur de Génie maritime à Brest.
Il est envoyé à Ningbo et Shanghai en Chine, de 1862 à 1864, pour superviser la construction de quatre canonnières de la marine chinoise et d'un nouveau chantier naval. Période durant laquelle il sera également vice-consul de France à Ningbo.
En 1864, il réalise, à la demande du Shogun, qui cherche l'appui de la France, le grand arsenal naval de Yokosuka, premiers chantiers navals modernes du Japon. Il dirige cet arsenal de 1866 à 1875. Il crée, également, une école d'ingénieurs et une école d'architecture navale puis conduit un large programme de construction de phares, notamment ceux de Kannonzaki et de Jogashima. Le souvenir de Verny dure encore : sa statue existe toujours sur le port de Yokosuka et la ville célèbre chaque année sa mémoire en novembre (D’ornellas, Marie 150 ans après, le polytechnicien star au Japon sort de l’ombre, Le Parisien, 22 septembre 2015). Il avait fait venir au Japon, comme secrétaire, son cousin germain, Emile de MONTGOLFIER, qui deviendra le comptable en chef de l'Arsenal de Yokosuka et qui sera chargé de photographier notamment l'évolution des travaux.
En 1867, il avait épousé Marie BRENIER de MONTMORAND, la fille du vicomte Edmond BRENIER de MONTMORAND, consul plénipotentiaire à Shanghaï, et petite-fille du général Antoine François BRENIER de MONTMORAND. Ils eurent un fils et quatre filles, dont l'une entrera dans les ordres.
Peu après son retour du Japon, il prend la direction des mines de Roche-la-Molière et Firminy en janvier 1877 et y reste jusqu'en septembre 1895 avant d'en devenir administrateur. Il en fait la première compagnie du bassin houiller de la Loire et développe une politique paternaliste. Il siège à la Chambre de commerce de Saint-Étienne (1881-1900) dont il est longtemps le secrétaire (1883-1896) et reçoit la Légion d'honneur. Il est en outre grand officier de l’Ordre du Soleil Levant (Japon), et chevalier de l’Ordre de François-Joseph (Autriche).
(Source : Encyclopédie en ligne Wikipédia).
Description physique : Cheveux châtain clair, front moyen, nez moyen, yeux bleus, bouche moyenne, menton rond, visage ovale, taille 1m73.
Ingénieur français qui dirigea la construction de l'arsenal de Yokosuka, permettant ainsi au Japon de commencer sa modernisation.
Élève à Polytechnique (promotion 1856), ingénieur de Génie maritime à Brest, il réalise, en 1864-65 à la demande du Shogun, qui cherche l’appui de la France, un grand arsenal à Yokosuka, premiers chantiers navals modernes du Japon. Le souvenir de VERNY a perduré : sa statue existe toujours sur le port de Yokosuka et la ville commémore chaque année sa mémoire en novembre.
Arrivés au Japon dans les années 1860, les entrepreneurs français (commerçants, artisans et industriels de la première heure) s'établissent, entre autres, dans la concession étrangère de Yokohama, justifiant bientôt l'installation d'une Légation de France.
Pour éviter le chômage technique par manque de matières premières, les soyeux lyonnais ont trouvé au Japon de nouvelles sources d'approvisionnement en soie grège et reconstitué la population des vers à soie en France en important une variété de vers résistant aux maladies qui venaient de mettre en péril l'industrie séricole française. Une nouvelle route de la soie, de Lyon à Yokohama, s'est ainsi ouverte au milieu du XIXe siècle, permettant à l'industrie lyonnaise de maintenir sa première place mondiale.
Le premier modèle de chantier de réparations et de construction navales proposé au Japon est un modèle français. Il est dû à un ingénieur du Génie maritime, âgé de 28 ans, François Léonce VERNY et son équipe de 45 personnes (ingénieurs, médecins, contre-maîtres et ouvriers) venus à Yokosuka encadrer des travaux qui devaient durer sept ans. VERNY rédige en quelques semaines un avant-projet d’une dizaine de pages, définissant les grandes lignes du futur arsenal. Nommé au service du gouvernement japonais, il sera chargé en 1866 de recruter des ouvriers dans les arsenaux de Brest et de Toulon, et dirigera lui-même l’arsenal de Yokosuka de 1866 à 1875. À l’époque de cette collaboration, les techniques de la construction navale française connaissent des innovations considérables (introduction du métal dans la construction des carènes, propulsion à hélice actionnée par une turbine à vapeur).
Dans les années 1860/1870, les Français ont également contribué à l'introduction des techniques minières dans le sud du Japon (préfectures de Hyogo, Kyushu ou Ile de Shikoku).
Peu après son retour du Japon, Léonce Verny prend la direction des "Mines de Roche-la-Molière & Firminy" en janvier 1877 et devait y rester jusqu’en septembre 1895 avant d’en devenir administrateur. Il en fait la première compagnie du bassin de la Loire et développe une politique paternaliste. Il siège à la chambre de commerce de Saint-Étienne (1881-1900) dont il est longtemps le secrétaire (1883-1896) et reçoit la Légion d’honneur.
(Source : voir fichier Geneanet famille Etienne).
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