Fiches individuelles


TARDY de MONTRAVEL Louis Antoine Fleury
Brigadier des Chevau-légers de la Garde du Roi, maire de Joyeuse - Comte de Tardy de Montravel de Labrossy

Baptême : 24 septembre 1781 à Joyeuse 07 ( Source )
Né la veille, il eut pour parrain messire Jean Fleury TARDY de La BROSSY, écuyer, seigneur de Saint-Lager et des Motets, son grand-père, et pour marraine dame Anne Dorothée PELLIER de COMBES, sa grand-mère.
Décès : 21 octobre 1861 à Peaugres 07 au château de la Mure ( Source )

Père : TARDY Jean Louis Damien ( 1750 - 1840 )
Mère : PELLIER de SAMPZON Marie Rosalie Dorothée ( 1763 - 1832 )

Union : LA ROCHETTE (de ) Marie Antoinette Christophe ( an VI - 1865 )
Mariage : 13 mai 1817 à Lyon 69 mairie unique ( Source )
Enfants : TARDY (de ) Cécile Marie Hélène Victorine ( 1819 - 1871 )
TARDY (de ) Jeanne Marie Antonine (Ou Ambrosine) ( 1822 - 1878 )
TARDY de MONTRAVEL de LA BROSSY (de ) Joseph Maurice René ( 1825 - 1893 )
TARDY de MONTRAVEL Léonce Marie Philippe ( 1827 - 1876 )
TARDY (de ) Gordienne Marie Clémentine Léopoldine ( 1829 - 1897 )
TARDY (de ) Octavie Marie Victorine ( 1833 - ? )
TARDY (de ) Ludovic ( ? - ? )
Note familiale : Ce couple eut 9 enfants (Source : voir base Roglo).
Note individuelle : Brigadier aux chevau-légers du roi Louis XVIII.
Employé comme capitaine à la négociation de la reddition des places de Longwy et de Thionville en Lorraine. puis maire de Joyeuse pendant quelques temps.
Il épousa à Lyon le 13 avril 1817, Dlle Marie-Christophe-Antoinette de la Rochette, fille aînée de Noble Claude-Victor de la Rochette, Seigneur de Bobigneux, Bonneville, Montgillier, officier au régiment de Monsieur-infanterie, chevalier de Saint-Louis, et de Dame Jeanne-Françoise Véron de la Borie.
Il habita à Lyon pendant les premières années de son mariage, puis en 1831, chez sa belle-mère, au château du Plantier dans la paroisse de saint-Romain-d'Ay. Enfin il acheta la terre de la Mure dans la paroisse de Peaugres et restaura le château où il s'établit et où il mourut le 21 octobre 1861. Il fut inhumé à la chapelle de N-D d'Ay, restaurée par Mme de la Rochette sur les plans de M. de Montravel.
(Source : http://www.beauzons.fr).
Capitaine à la négociation de la reddition des places de Longwy et de Thionville en Lorraine. Il habita Lyon pendant les premières années de son mariage ; puis à Saint-Romain-d'Ay chez sa belle-mère. Il acheta la terre de la Mure, à Peaugres, en restaura le château où il mourut. Il fut inhumé à la chapelle de Notre-Dame d'Ay.
(Source : http://medarus.org/Ardeche/07celebr/07celTex/montravel.htm#).

TARDY de MONTRAVEL Louis Antoine Fleury
TARDY Jean Louis Damien
TARDY de LA BROSSY Jean Fleury
CHANTEREAU Marie Hélène
PELLIER de SAMPZON Marie Rosalie Dorothée
 
 




TARDY de MONTRAVEL Louis François Théodore dit Théodore
Ancien zouave pontifical, puis captiane au 1er bataillon de la Garde Mobile de l'Ardèche - Comte romain, chevalier de la Légion d'honneur et de Pie IX

Naissance : 9 mars 1837 à Joyeuse 07
(Source : http://www.beauzons.fr).
Décès : 1923
(Source : http://gw.geneanet.org/massiliensis).

Père : TARDY de MONTRAVEL Antoine Maurice ( 1784 - 1856 )
Mère : CHAZOTTE-CARRIÈRE (de ) Marie Suzanne Françoise ( an VIII - 1857 )

Union : LÉAUTAUD de MABLAN (de ) Marie Elisabeth Clémentine ( 1846 - 1934 )
Mariage : 26 août 1879 à Tarascon 13
(Source : http://www.beauzons.fr).
Enfants : TARDY de MONTRAVEL Marie Joseph Pie Françoise Armande Mathilde ( 1880 - ? )
TARDY de MONTRAVEL Joseph Marie Pie Régis Louis Maurice Théodore Athanase Philippe ( 1882 - 1958 )
TARDY de MONTRAVEL Marie Josèphe Anna Eugénie Hélène Amélie ( 1884 - ? )
TARDY de MONTRAVEL Emmanuel Marie Joseph Gordien Louis Maurice Théodore ( 1886 - ? )
TARDY de MONTRAVEL Marie Joseph Régis Pie Louis Maurice Théodore Athanase Philippe ( 1889 - ? )
Note familiale : Ce couple eut deux autres filles, toutes deux religieuses.
Note individuelle : Chevalier de l'ordre pontifical de PIE IX, comte romain.
Il fit ses études à l'assomption de Nîmes et chez les Pères Jésuite de Saint-Etienne, puis il alla à Paris où il s'occupa chez un agent de change jusqu'à la mort de son frère Félix, tué le 18 septembre 1860, à Catelfidardo, dans les rangs des tirailleurs pontificaux.
Il abandonna aussitôt sa position pour s'engager comme volontaire à la place de son frère au bataillon des tirailleurs franco-belges, au service de Pie IX, le 18 décembre 1860. Le 11 mars 1861, il fut nommé caporal et prit part aux combats de Passo di Correse, le 25 janvier 1861 et avril 1862. Il continua à servir comme sous-officier jusqu'au 12 septembre 1866.
Le 28 septembre 1866, il fut créé par Sa Sainteté, chevalier de l'ordre de Pie IX. Il rentra ensuite à Joyeuse, dans sa famille, où il demeura jusqu'à la déclaration de la guerre de 1870 entre la France et la Prusse. Par décision du ministre de la guerre du 9 avril 1870, il avait été nommé capitaine-commandant au 1er bataillon du 41e régiment l'Infanterie des mobiles de l'Ardèche et prit part aux combats qui sen livrèrent en Normandie.
Le 4 janvier 1871, il fut fait prisonnier avec sa compagnie au château de Robert-le-Diable, en Normandie, enfermé dans l'église de Grand-Couronne, puis conduit le lendemain à Rouen, d'où il fut expédié en Prusse par wagon découvert avec un froid terrible. il n'arriva à Stettin que le 12 janvier.
La paix conclue, il rentra à Joyeuse le 6 avril 1871 après 3 mois de mauvais traitements en Poméranie.
Le 5 mai 1871 il avait été décoré de la croix de chevalier de la Légion d'Honneur.
Par bref du 23 juillet 1879, Le pape Léon XIII lui a décerné le titre héréditaire de Comte romain, avec un privilège pour la chapelle de Saint Louis en l'église de Joyeuse.
Il avait été nommé le 2 mars 1873, membre de la société des agriculteurs de France.
Le 22 janvier 1882 il a été élu président du conseil de fabrique de la paroisse de Vers (Gard). Enfin Sa Sainteté Léon XIII lui a accordé en 1891, la médaille « Bene merenti » (La Médaille Benemerenti est une décoration instituée par le pape Grégoire XVI en 1832, destinée à être remise aux personnes qui ont rendu de longs et éminents services à l'Église catholique) pour les services qu'il a rendu au Saint-Siège.
Auteur du rameau de MONTRAVEL-LEAUTAUD.
(Source : http://www.beauzons.fr).
Ancien zouave pontifical, après son frère Félix, tué à Castelfidardo, puis capitaine au premier bataillon de la Garde Mobile de l'Ardèche, chevalier des ordres de Pie IX, en septembre 1866, et de la Légion d'honneur en mai 1871, a été créé comte par bref du pape Léon XIII, en juillet 1879.
Armes : Ecartelé : aux 1 et 4, contre-écartelé d'or et d'azur, qui est de MONTRAVEL ; aux 2 et 3, d'argent; à trois cyprès arrachés de sinople, rangés en pal; au chef de gueules chargé de trois besants d'or qui est de TARDY.
Devises : In eo aut cumeo, pour MONTRAVEL; et Sanguine nobilis, virtute nobilior, pour TARDY.
(Source : http://jean.gallian.free.fr/comm2/noblesse-comtat/titrespontificaux.html).

TARDY de MONTRAVEL Louis François Théodore
TARDY de MONTRAVEL Antoine Maurice
TARDY Jean Louis Damien
PELLIER de SAMPZON Marie Rosalie Dorothée
CHAZOTTE-CARRIÈRE (de ) Marie Suzanne Françoise
DU ROUCHET de CHAZOTTE-CARRIÈRE Jean Joseph Athanase
CLAVIÈRES (de ) Marie Anne Françoise Thérèse




TARDY de MONTRAVEL Louis Henri César André
Ancien sous-préfet

Naissance : 11 janvier 1845 à Vif 38
(Source : http://www.beauzons.fr). Ou le 14 juin selon les sources.
Décès : 5 mars 1895 à Lyon 69

Père : TARDY de MONTRAVEL Louis Victor Eugène ( 1790 - 1856 )
Mère : CHALÉON de CHAMBRIER (de ) Anna Jacqueline Laurence ( 1803 - 1890 )

Union : BOREL Marie Virginie ( ? - ? )
Mariage : 23 avril 1870
Enfant : TARDY de MONTRAVEL Marie Joseph Eugène Marc ( 1871 - 1950 )
Note individuelle : Sous-préfet du Blanc (36) le 16 octobre 1873, sous-préfet d'Embrun (05) le 6 janvier 1874, sou-préfet de Saint-Amand (18) le 28 août 1874, sous-préfet de Saint-Pons (34) le 1er mars 1875, sous-préfet de Bonneville (74) le 7 juillet 1877, remplacé le 20 juin 1877, secrétaire-général de la Haute-Loire le 3 juillet 1877, remplacé le 3 décembre 1877, sous-préfet de Bonneville (74) le 30 décembre 1877, sous-préfet de Compiègne (60) le 2 février 1887, remplacé le 24 mai 1889. (Source : F1b1/367 Archives Nationales).

TARDY de MONTRAVEL Louis Henri César André
TARDY de MONTRAVEL Louis Victor Eugène
TARDY Jean Louis Damien
PELLIER de SAMPZON Marie Rosalie Dorothée
CHALÉON de CHAMBRIER (de ) Anna Jacqueline Laurence
 
 




TARDY de MONTRAVEL Louis Marie François
Contre-amiral, navigateur, explorateur et administrateur colonial, gourverneur de la Nouvelle-Calédonie en 1854, gourverneur de la Guyane de 1859 à 1864 - Commandeur de la Légion d'honneur

Naissance : 28 septembre 1811 à Vincennes 94 ( Source )
Décès : 4 octobre 1864 à Elbeuf 76 chez sa belle-soeur, Madame IMHAUS
(Source : http://gw.geneanet.org/massiliensis).

Père : TARDY de MONTRAVEL Auguste Marie Alexandre ( 1776 - 1863 )
Mère : BOHON (de ) Albertine Constance Julienne ( 1789 - 1856 )

Union : ALBERT Marie Louise Adèle Herminie ( 1825 - 1873 )
Mariage : 6 septembre 1843 Guyane Française
Furent témoins Jean-François VIDAL de LINGENDES, Marie Joseph Alfred de SAINT-QUENTIN, Bernard BERNARD (Source : http://gw.geneanet.org/massiliensis).
Enfants : TARDY de MONTRAVEL Auguste Marie ( 1845 - 1869 )
TARDY de MONTRAVEL Louise Blanche Marie Thérèse ( 1848 - ? )
TARDY de MONTRAVEL Raoul Marie Auguste ( 1852 - 1869 )
Note individuelle : Gouverneur de la Nouvelle-Calédonie, en 1852, il fit le voyage autour du monde sur les corvettes l'Astrolabe et la Zélée, sous les ordres des amiraux DUMONT-d'URVILLE et DUCAMP de ROSAMEL, et fut à l'origine, en 1854, de la colonisation dans le port naturel de Nouméa, bien protégé et qu'une passe ouvrait aux grandes routes maritimes du Pacifique.
Gouverneur de la Nouvelle-Calédonie en 1854, gouverneur de la Guyane de 1859 à 1864, contre-amiral.
(Source : voir base Roglo).
Le 4 octobre 1864, mort du Contre-Amiral Louis-Marie-François Tardy de Montravel alors 41ème Gouverneur de la Guyane. Il occupa cette fonction de 1859 à 1864.
Tardy de Montravel prit ses fonctions en Guyane le 15 mai 1859.
Il s'empressa dès son arrivée de rétablir la libre circulation sur le Maroni rendue impossible par la rivalité qui existait entre les Boni et les Djuka.
Tardy de Montravel s'attacha surtout au problème de l'eau potable de la ville de Cayenne. En effet, à la saison sèche, les puits de la partie basse de la ville débitaient une eau saumâtre non potable. Avec Lalouette, arrivé en Guyane en tant que Directeur des Ponts et Chaussées il s'attaqua à ce problème. Lalouette arrêta son choix sur le Rorota situé à 12 km de Cayenne et les lages cuvettes naturelles furent agrandies, rendues étanches, et l'eau ainsi captée fut conduite quelques années plus tard par une canalisation au bassin construit sur le Fort Cépérou.
Tardy de Montravel fit construire également le Phare de l'Enfant Perdu.
Fatigué par un long voyage sur le Maroni, Tardy de Montravel quitta Cayenne le 1er mai 1964. Il mourut quelques mois plus tard dans sa ville natale à Elbeuf le 4 octobre.
Le souvenir de Tardy de Montravel reste attaché en Guyane à la fontaine de la Place Léopold Héder à Cayenne.
Située face à l'ancien palais des Jésuites, cette fontaine a été inaugurée le 28 avril 1867 et baptisée du nom du Gouverneur Tardy de Montravel. Cette fontaine représente l'arrivée de l'eau potable à Cayenne captée dans les lacs du Rorota de la commune de Montjoly. Cette eau potable arrivait à Cayenne dans quatre fontaines : La fontaine Dunez, qui se trouvait à l'Angle de l'avenue De Gaulle et de la rue du 14 juillet, la fontaine Merlet qui occupait la place de la statue de Félix Eboué, la fontaine qui se trouve toujours à l'angle du boulevard Jubelin et de l'avenue de Gaulle, et bien sûr la Fontaine de Montravel.
Tardy de Montravel fut, avant sa venue en Guyane, Gouverneur de la Nouvelle Calédonie du 1er janvier 1854 au 31 octobre 1854.
Tardy de Montravel, capitaine de vaisseau dans la marine française, a fait accoster un navire, "La Constantine" dans la baie de Nou-Méa, en 1854. Il y découvre un site idéal pour la sécurité de sa flotte et pour la défense contre une attaque ennemie. Il le nomme Port-de-France (Parution au Bulletin officiel de Nouvelle-Calédonie du 8 juillet 1854). C'est seulement en 1866 que Port-de-France deviendra Nouméa, dans le but essentiel de ne plus être confondue par les services postaux avec Fort-de-France en Martinique.
Le souvenir de Tardy de Montravel est désormais immortalisé à Nouméa par une stèle située rue James Cook, en face du musée de l'Histoire maritime. Sur cette stèle en granit clair on peut lire : "Hommage au contre-amiral Louis TARDY DE MONTRAVEL 1811-1864 Capitaine de vaisseau, commandant de la corvette "la CONSTANTINE", assisté du Lieutenant de vaisseau "JOSEPH DE CASTELLANE", choisit le 23 juin 1854 la rade de Nouméa pour installer Port-de-France, chef lieu de la NOUVELLE CALEDONIE, qui prendra le nom de Nouméa en 1866".
(Source : redris.pagespro-orange.fr/HTML/montravel_tardy.html).
Fils d'un colonel d'artillerie, il est admis à l'École navale comme élève de 2e classe en 1827 et passe élève de 1e classe en 1829. Promu lieutenant de frégate le 1er janvier 1833, il se porte volontaire pour l'expédition dans l'Antarctique dirigée par l'amiral Dumont d'Urville. Ses travaux d'astronomie, de géographie et d'hydrographie furent une des sources majeures de la rédaction de l'atlas de cette expédition. Il contribue également de façon significative à la collection entomologique qui est constituée au profit du Muséum national d'histoire naturelle (Voyage au Pôle Sud et dans l'Océanie sur les corvettes l'Astrolabe et la Zélée, 1846, tome 1, p.36 et 48). La qualité de ses services durant ce voyage est récompensée par le grade de lieutenant de vaisseau en 1839 et la Légion d'honneur en 1842.
À son retour en Europe, il obtient le commandement du brick-canonnière la Boulonnaise. Affecté à la station du Brésil, ce bâtiment est chargé d'effectuer le relevé hydrographique de la côte nord du Brésil, de celle de Guyane, et de l'embouchure et du cours de l'Amazone, qu'il remonte sur 1000 km. Ces travaux de cartographie, menés de 1842 à 1845, aboutirent à l'élaboration d'un atlas de quatorze cartes et à la rédaction de deux documents nautiques. La publication de cette somme hydrographique valut à son auteur d'être promu au grade de capitaine de corvette en 1846. Ces pièces devaient constituer un élément de documentation majeur lors des négociations de délimitation de la frontière entre la Guyane française et le Brésil conclues en 1856 (Protocoles de la conférence sur la délimitation des Guyanes française et brésilienne, Secretaria de Estado dos Negócios Estrangeiros do Brasil, 1857, p.163).
En 1847, le capitaine de Montravel est nommé commandant de la corvette L'Astrolabe, qui rejoint la station navale des côtes de l'Argentine durant la Guerre de la Plata. Il est chargé de ramener en métropole le traité conclu avec ce pays le 31 août 1850. Promu capitaine de vaisseau le 2 février 1852, il embarque sur la corvette La Constantine et rejoint la Nouvelle-Calédonie dont le contre-amiral Febvrier-Despointes venait de prendre possession. Montravel effectue le relevé des côtes du territoire et gère la nouvelle colonie. Il y fonde la ville de Port-de-France, rebaptisée Nouméa en 1866, et construit le Fort Constantine pour la protéger. Les rapports qu'il envoie sur les ressources de la contrée sont insérés par le gouvernement dans Le Moniteur universel. Un quartier de Nouméa porte d'ailleurs le nom de Montravel.
Durant la Guerre de Crimée, La Constantine croise à la tête d'une division navale dans les mers de Chine et du Japon, en mer d'Okhotsk et à l'embouchure du fleuve Amour. Créé officier de la Légion d'honneur en 1855, Montravel regagne la France l'année suivante. Il publie le résultat scientifique de ses navigations sur La Constantine en 1857. Ses observations sur la mer d'Okhotsk, qui était connue auparavant seulement par les relations des baleiniers, sont reprises comme source de référence par le Bureau des longitudes. Le capitaine de Montravel siège en qualité de membre-adjoint au sein du Conseil d'Amirauté jusqu'à sa nomination en février 1859 comme 41e gouverneur de la Guyane (Où il avait séjourné à plusieurs reprises lors de ses missions en Amérique du Sud et avait contracté des liens de famille en s'y mariant en 1843). Dans cette fonction, il s'emploie à améliorer la salubrité des Bagne de la Guyane française et à valoriser le potentiel économique constitué par la force de travail agricole et forestière des forçats. Nommé commandeur de la Légion d'honneur en 1860, il est élevé au grade de contre-amiral le 27 février 1864. Affecté par le climat tropical, il meurt durant un congé de convalescence en métropole.
(Source : http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Louis-Marie-François_Tardy_de_Montravel&oldid=93383840).
Attribué à Louis-Marie-François TARDY de MONTRAVEL (1811-1864) Village canaque Lavis d'encre et crayon. Inscrit au dos "Village Kanaque(...) vallée de St Vincent, Nouvelle Calédonie". 17 x 22,5 cm à vue Navigateur, explorateur, astronome, géographe, hydrographe et administrateur colonial, compagnon de Dumont- Durville en Antarctique, il voyagea aussi au Brésil. Promu capitaine de vaisseau le 2 février 1852, il embarque sur la corvette La Constantine et rejoint la Nouvelle-Calédonie. Tardy de Montravel effectua le relevé des côtes, dont la Baie de Saint-Vincent. Il fonda ensuite la ville de Port-de- France, rebaptisée Nouméa en 1866. (Source : www.lotprive.com).
Après avoir été successivement nommé aux grades d'aspirant de 2ème classe le 12 octobre 1828, aspirant de 1ère classe le 16 juillet 1830, enseigne de vaisseau le 1er janvier 1833, lieutenant de vaisseau le 21 août 1839, capitaine de frégate le 8 septembre 1846, capitaine de vaisseau le 3 février 1852, il compte 27 ans de services, dont 23 à la mer. Il est nommé gouveneur de la Guyane Française à compter du 15 mai 1859. Il avait embarqué sur le pocket anglais pour se rendre à la Guyane le 16 avril précédent et avait été placé en expectative de départ à terre en France depuis le 16 février 1859.
Il est nommé Chavalier de la Légion d'honneur par décret du 28 avril 1842, alors qu'il est lieutenant de vaisseau. Il est promu officier par décret du 2 octobre 1855, alors qu'il est capitaine de vaisseau, commandant la corvette la Constantine. Il est promu commandeur par décret impérail du 14 août 1860, alors qu'il est capitaine de vaisseau, gouverneur de la Guyae Française.
(Source : LH/2568/100).
Le 4 octobre 1864, mort du Contre-Amiral Louis-Marie-François TARDY de MONTRAVEL alors 41ème Gouverneur de la Guyane. Il occupa cette fonction de 1859 à 1864.
TARDY de MONTRAVEL prit ses fonctions en Guyane le 15 mai 1959. Il s'empressa dès son arrivée de rétablir la libre circulation sur le Maroni rendue impossible par la rivalité qui existait entre les Boni et les Djuka. TARDY de MONTRAVEL s'attacha surtout au problème de l'eau potable de la ville de Cayenne.
En effet, à la saison sèche, les puits de la partie basse de la ville débitaient une eau saumâtre non potable. Avec LALOUETTE, arrivé en Guyane en tant que Directeur des Ponts et Chaussées il s'attaqua à ce problème. LALOUETTE arrêta son choix sur le Rorota situé à 12 km de Cayenne et les larges cuvettes naturelles furent agrandies, rendues étanches, et l'eau ainsi captée fut conduite quelques années plus tard par une canalisation au bassin construit sur le Fort Cépérou. TARDY de MONTRAVEL fit construire également le Phare de l'Enfant Perdu (inauguration le 2 décembre 1863). Fatigué par un long voyage sur le Maroni, TARDY de MONTRAVEL quitta Cayenne le 1er mai 1864. Il mourut quelques mois plus tard dans sa ville natale à Elbeuf le 4 octobre.
Le souvenir de TARDY de MONTRAVEL reste attaché en Guyane à la fontaine de la Place Léopold Héder à Cayenne. Située face à l'ancien palais des Jésuites, cette fontaine a été inaugurée le 28 avril 1867 et baptisée du nom du Gouverneur TARDY de MONTRAVEL. Cette fontaine représente l'arrivée de l'eau potable à Cayenne captée dans les lacs du Rorota de la commune de Montjoly. Cette eau potable arrivait à Cayenne dans quatre fontaines : La fontaine Dunez, qui se trouvait à l'Angle de l'avenue De Gaulle et de la rue du 14 juillet, la fontaine Merlet qui occupait la place de la statue de Félix Eboué, la fontaine qui se trouve toujours à l'angle du boulevard Jubelin et de l'avenue de Gaulle, et bien sûr la Fontaine de Montravel.
TARDY de MONTRAVEL fut, avant sa venue en Guyane, Gouverneur de la Nouvelle Calédonie du 1er janvier 1854 au 31 octobre 1854. TARDY de MONTRAVEL, capitaine de vaisseau dans la marine française, a fait accoster un navire, "La Constantine" dans la baie de Nou-Méa, en 1854. Il y découvre un site idéal pour la sécurité de sa flotte et pour la défense contre une attaque ennemie. Il le nomme Port-de-France (Parution au Bulletin officiel de Nouvelle-Calédonie du 8 juillet 1854). C'est seulement en 1866 que Port-de-France deviendra Nouméa, dans le but essentiel de ne plus être confondue par les services postaux avec Fort-de-France en Martinique. Le souvenir de TARDY de MONTRAVEL est désormais immortalisé à Nouméa par une stèle située rue James Cook, en face du musée de l'Histoire maritime. Sur cette stèle en granit clair on peut lire : "Hommage au contre-amiral Louis TARDY DE MONTRAVEL 1811-1864 Capitaine de vaisseau, commandant de la corvette "la CONSTANTINE", assisté du Lieutenant de vaisseau "JOSEPH DE CASTELLANE", choisit le 23 juin 1854 la rade de Nouméa pour installer Port-de-France, chef lieu de la NOUVELLE CALEDONIE, qui prendra le nom de Nouméa en 1866".
(Source : http://perso.wanadoo.fr/beasi/Images/tardy_montravel.htm).
Fils d'un colonel d'artillerie, il est admis à l'École Navale comme élève de 2e classe en 1827 et passe élève de 1e classe en 1829.
Promu lieutenant de vaisseau le 1er janvier 1833, il se porte volontaire pour l'expédition dans l'Antarctique dirigée par l'amiral DUMONT d'URVILLE.
Ses travaux d'astronomie, de géographie et d'hydrographie furent une des sources majeures de la rédaction de l'atlas de cette expédition. Il contribue également de façon significative à la collection entomologique qui est constituée au profit du Muséum national d'histoire naturelle.
La qualité de ses services durant ce voyage est récompensée par le grade de lieutenant de vaisseau en 1839 et la Légion d'honneur en 1842.
A son retour en Europe, il obtient le commandement du brick-canonnière la Boulonnaise.
Affecté à la station du Brésil, ce bâtiment est chargé d'effectuer le relevé hydrographique de la côte nord du Brésil, de celle de Guyane, et de l'embouchure et du cours de l'Amazone, qu'il remonte sur 1000 km.
Ces travaux de cartographie, menés de 1842 à 1845, aboutirent à l'élaboration d'un atlas de quatorze cartes et à la rédaction de deux documents nautiques.
La publication de cette somme hydrographique valut à son auteur d'être promu au grade de capitaine de corvette en 1846.
Ces pièces devaient constituer un élément de documentation majeur lors des négociations de délimitation de la frontière entre la Guyane Française et le Brésil conclues en 1856.
En 1847, le capitaine de MONTRAVEL est nommé commandant de la corvette L'Astrolabe, qui rejoint la station navale des côtes de l'Argentine durant la Guerre de la Plata.
Il est chargé de ramener en métropole le traité conclu avec ce pays le 31 août 1850.
Promu capitaine de vaisseau le 2 février 1852, il embarque sur la corvette La Constantine et rejoint la Nouvelle-Calédonie dont le contre-amiral FEBVRIER-DESPOINTES venait de prendre possession.
MONTRAVEL effectue le relevé des côtes du territoire et gère la nouvelle colonie. Il y fonde la ville de Port-de-France, rebaptisée Nouméa en 1866, et construit le Fort Constantine pour la protéger. Les rapports qu'il envoie sur les ressources de la contrée sont insérés par le gouvernement dans Le Moniteur Universel.
Un quartier de Nouméa porte d'ailleurs le nom de Montravel.
Durant la Guerre de Crimée, La Constantine croise à la tête d'une division navale dans les mers de Chine et du Japon, en mer d'Okhotsk et à l'embouchure du fleuve Amour.
Créé officier de la Légion d'honneur en 1855, MONTRAVEL regagne la France l'année suivante.
Il publie le résultat scientifique de ses navigations sur La Constantine en 1857.
Ses observations sur la mer d'Okhotsk, qui était connue auparavant seulement par les relations des baleiniers, sont reprises comme source de référence par le Bureau des Longitudes.
Le capitaine de MONTRAVEL siège en qualité de membre-adjoint au sein du Conseil de l'Amirauté jusqu'à sa nomination en février 1859 comme 41e gouverneur de la Guyane.
Dans cette fonction, il s'emploie à améliorer la salubrité des Bagnes de la Guyane française et à valoriser le potentiel économique constitué par la force de travail agricole et forestière des forçats.
Nommé commandeur de la Légion d'honneur en 1860, il est élevé au grade de contre-amiral le 27 février 1864.
Affecté par le climat tropical, il meurt durant un congé de convalescence en métropole.
(Source : http://ecole.nav.traditions.free.fr)

TARDY de MONTRAVEL Louis Marie François
TARDY de MONTRAVEL Auguste Marie Alexandre
TARDY de MONTRAVEL Jean-François Damien
RIOUFFOL d'AUTEVILLE Claude Jeanne Eléonore
BOHON (de ) Albertine Constance Julienne
 
 




TARDY de MONTRAVEL Louis Marie Joseph Eugène
Naissance : 1 septembre 1897 à Uzès 30
(Source : http://www.beauzons.fr).
Baptême : 5 décembre 1897 à Uzès 30
Il avait été ondoyé le lendemain de sa naissance (Source : http://www.beauzons.fr).

Père : TARDY de MONTRAVEL Emmanuel Marie Louis Eugène ( 1866 - 1946 )
Mère : AMOREUX (d') Marie Louise Amélie ( ? - 1907 )

TARDY de MONTRAVEL Louis Marie Joseph Eugène
TARDY de MONTRAVEL Emmanuel Marie Louis Eugène
TARDY de MONTRAVEL Antoine Jean Louis
VÉTILLART DU RIBERT Marie Amélie Henriette
AMOREUX (d') Marie Louise Amélie
 
 


                     


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