Fiches individuelles


SONYER DU LAC dit de CHANTELOUBE Jean-Claude
Prêtre sociétaire de Saint-Didier, curé des Olmes en Lyonnais

Décès : 13 octobre 1706 à Les Olmes 69490
(Source : voir fichier Geneanet de Bruno François Rougier).

Père : SONYER Claude ( ? - 1694 )
Mère : CHAVANON Catherine ( ~ 1632 - 1690 )

Note individuelle : En 1680, il est élève au collège du Puy. Prêtre sociétaire à St-Didier (43) de 1691 à 1695 puis on le retrouve curé des Olmes (69) de 1701 à 1706.
(Source : voir fichier Geneanet de Bruno François Rougier).

SONYER DU LAC Jean-Claude
SONYER Claude
SAUNIER Alexandre
BARRYS Françoise
CHAVANON Catherine
 
 




SONYER DU LAC Jean-François
Docteur en médecine de la ville de Saint-Didier, et à la Faculté de Paris - Noble, seigneur de la Tour-des-Sauvages, Marnas, Pralong et Chanteloube

Naissance : vers 1670
(Source : voir fichier Geneanet de Bruno François Rougier).
Testament : 12 décembre 1731 à Saint-Didier-la-Séauve 43 dans sa maison, devant maître (non cité)
En 1731, Jean-François est malade et préfère tester au cas où il ne survivrait pas. Mais heureusement, l'alerte ne lui fut pas fatale et il vécut encore près de 20 ans.
L'an 1731 et le 12° jour du mois de décembre après midy, par devant le notaire royal soubsigné et en la présance des témoins cy après nommés, fut présent Monsieur Me Jean François SONYER DULAC, docteur médecin de cette vile de Saint-Didier, lequel indisposé de sa personne, jouissant néantmoins d'une parfaite liberté de tous ses sens comme nous dits notaire et témoins en demeurant convaincus, craignant de décéder sans avoir disposé du bien qu'il a plu à la Divine Providence lui départir, a volontairement fait son testament nuncupatif* et ordonnance de dernière volonté ainsi qu'il souscrit.
Et premier comme chrétien apostolique et romain il a fait le signe de la sainte croix, à la manière accoutumée a recommandé son âme à Dieu son créateur et rédempteur en supliant par les mérites infinys de Notre Seigneur Jésus Christ en intercession de sa Très Sainte Mère de lui accorder le pardon de ses fautes;
Elizant la sépulture de son corps dans l'église paroissiale de cette ville et tombeau de ses prédécesseurs, s'y remettant et confiant ledit Sieur testateur à la discression de son héritière cy après nommée pour ce qui regarde les frais de son enterrement, convaincu qu'il est qu'elle s'en acquittera parfaitement bien, voulant néantmoins qu'il soit dit et célébré incontinent un annuel de messes à basse voix par tels prêtres et où bon semblera à la dite héritière soubs la rétribution accoutumée, lesquelles dittes messes seront payées à mesure qu'elles seront célébrées.
Item ledit sieur testateur donne, lègue, et par droit d'institution et héréditaire portion laisse à Demoiselle Marguerite DULAC sa fille épouse de Me François SONYER, advocat en parlement habitant de cette dite ville la somme de 300 livres que sa dite héritière sera tenue de payer à la dame veufve FOURNET de la ville de Montfalcon en tant moins de ce que le dit sieur SONYER, son beau-fils, peut lui devoir, voulant qu'autre chose ladite demoiselle sa fille ne puisse prétendre sur ses biens comme ayant esté suffisamment dottée sur son contract de mariage avec ledit sieur SONYER.
Item le dit sieur SONYER DULAC, testateur donne laisse et délaisse à Monsieur Me Jean-Baptiste ALLOUES, sieur de la FAYETTE, aussi advocat en parlement, son nepveu tout ce qui peut lui estre deû de parties ou de vacations de médecin exposés par ledit sieur DULAC, testateur tant pour feu Monsieur son père que sa famille jusques à ce jourd'huy, de même que la somme de 100 livres avancée par ledit sieur testateur audict deffunct sieur de la FAYETTE et employée à l'achapt d'une écuelle d'argent pour présent fait à feue Madame DUPRAT DESCORNETS, abbesse de la Séauve, pour raison du dom de la judicature de la justice de la Séauve audit deffunct sieur la FAYETTE père, à la charge par ledit sieur Jean-Baptiste de la FAYETTE fils de faire tenir quitte son hoirie de la somme de 100 livres léguée par deffunct Messire Jean-Claude SONYER, sieur de CHANTELOUBE, prêtre, curé des Olmes en Lyonnais à Demoiselle Catherine SONYER sa soeur, veufve dudict deffunct sieur de la FAYETTE, et duquel sieur de CHANTELOUBE, ledit sieur testateur est héritier, à la charge aussy par ledit sieur Jean-Baptiste ALLOUES de la FAYETTE de ne pouvoir faire aucune demande à sadite hoirie d'une petite parcelle de pré dont les fruits furent perçus une année par ledit sieur testateur;
Item ledit sieur SONYER DULAC testateur donne, lègue, et par droit d'institution et héréditaire portion délaisse à Denis-Augustin, Jean, Pierre-Raphaël et Marie Véronique SONYER ses quatre enfants et de Demoiselle Catherine LAURENSON sa chère épouse, et à chacun d'eux la somme de 3000 livres et ce pour leur tenir lieu de tous leurs droits légtimaires paternels, lequel léguat ledit sieur testateur veut être payé à ses dits quatre enfants par sadite héritière lorsqu'ils seront d'aage ou se colloqueront en mariage à tels payements qui seront arbitrés par leurs parents et amys communs;
Item ledit sieur testateur donne, lègue et par même droit que dessus délaisse aux postums ou postumes à naistre de son mariage avec ladite demoiselle LAURENSON la somme de 2000 livres payables comme dessus et à chacun desdits postuns et postumes;
Item ledit sieur testateur donne comme dessus à tous ses autres parents, amys et prétendants droits sur ses biens et à chacun d'eux trois livres en justiffiant par un préalable qu'il leur sont deubs et non autrement;
Et comme le fondement de tout bon et valable testament conciste en l'institution d'un ou plusieurs héritiers, à ces causes ledit sieur SONYER DULAC testateur a fait, créé, nommé et institué d'une voix ferme entendue de nous dits notaires et tesmoins, pour son héritière universelle scavoir est laditte demoiselle LAURENSON, sa très chère épouze, à laquelle il veut que tous ses biens présants et advenir, meubles, immeubles, droits, raisons et actions apartiennent deplain droit sans forme ny figure de procès à la charge pour elle de payer les susdits léguats légitimes de leurs enfants et debtes si aucunes il en a et de remettre le fidéicomis à elle defferé par exprès audit Augustain son fils aisné lorsqu'il aura atteint l'aage de 26 années et par la mort dudit Denis-Augustain à Jean et par le deceds de celluy-cy à Pierre-Raphaël et ce dernier décédant à laditte Marie-Véronique et après elle décédant sans enfants à laditte dame Marguerite SONYER DULAC épouse dudit sieur SONYER et jusques à ladite remise faite par ledit sieur SONYER DULAC testateur, donne par préléguat, préciput et avantage à laditte Demoiselle Catherine LAURENSON, son épouze, les entiers fruits et revenus de tous et chacuns de ses biens sans estre tenue d'en rendre aucun compte à la charge pour elle de nourryr et entretenir leurdits enfants suivant leur estat et condition, et au cas lesdits enfants n'habiteraient pas avec leur dite mère, ledit testateur veut qu'ils soynt payés de l'intherêt de leur dète légitime.
Cassant, révoquant et annullant ledit sieur DULAC, testateur, tous les autres testaments et dispositions qu'il pourrait avoit fait cy-devant contraires aux présantes, et que le présant testament sorte son plain et entier effect et qu'il vaille par droit de testament nuncupatif, codicille, donnation à cause de mort que par toutes les autres meilleures formes qu'un bon testament paut valloir de droit ; prohibant et deffandant ledit sieur testateur à Messieurs les officiers ordinaires dudit Saint-Didier et à tous autres toute aposition de scellés et confection d'inventaire, voulant qu'au cas il fut nécessaire de procéder à l'inventaire de ses effects que ce soit fait par moy dit notaire ou autre requis.
Dont et du tout ledit sieur SONYER DULAC, testateur, m'a requis acte que je lui ay octroyé et à luy lu et relu dans sa maison audit Saint-Didier et au devant de son lit, en présance de François-Michel de PARCHAS, écuyer, sieur de la MURETTE, chevau-léger de la Garde du Roi, Claude SAVY bourgeois, Jacques BRAUDOT, garçon chirurgien et pharmacien, Claude GATTY, maistre passemantier, Messire Dominique PELLISSIER prêtre sociétaire de cette ville, Jean CHALANTON maistre talhieur d'habits, Marcellin VACHER maistre chapellier tous habitants de cette ville que ledit testateur a fait expressément apeller et dit parfaitement connoitre, soubsignés,avec ledit sieur testateur
(Source : voir fichier Geneanet de Bruno François Rougier).
Décès : 11 juillet 1749 à Saint-Didier-la-Séauve 43
(Source : voir fichier Geneanet de Bruno François Rougier).

Père : SONYER Claude ( ? - 1694 )
Mère : CHAVANON Catherine ( ~ 1632 - 1690 )

Union : LAURENSON de LA ROCHE Catherine ( 1692 - ? )
Mariage religieux : 30 août 1707 à Saint-Genest-Malifaux 42
Furent témoins Mathieu VERNE, Antoine ALLOUËS de LAFAYETTE, seigneur de LAFAYETTE, Jean-Baptiste GEORJON (Source : voir fichier Geneanet de Bruno François Rougier).
Enfants : SONYER DU LAC Marguerite ( 1710 - 1747 )
SONYER DU LAC Claude-François ( 1718 - ? )
SONYER DU LAC Jean-Augustin ( 1719 - ? )
SONYER DU LAC Jean-François ( 1720 - ? )
SONYER Jean-Augustin ( 1721 - ? )
SONYER DU LAC Thereze ( 1723 - ? )
SONYER DU LAC Denis-Augustin ( 1726 - an VII )
SONYER DU LAC Thérèse ( 1728 - ? )
SONYER DULAC Jean ( 1728 - 1792 )
SONYER DU LAC Pierre Raphaël ( 1730 - an XII )
SONYER DU LAC Jeanne Véronique ( 1731 - ? )
SONYER DU LAC Louis Joseph ( 1733 - ? )
Note individuelle : Domaine de la Tour des Sauvages : le domaine de la Tour des Sauvages (Selvatajus), se trouve à proximité d'Aurec. Il fut à l'origine, le centre d'une petite seigneurie (De CHABRON, Notre Pays, p 95).
Le manoir antique a appartenu à la famille de SOLIGNAC.
(source : D'Azur au Lion d'Argent, par Paul RONIN, tome III, page 188).
Domaine de la Tour des Sauvages : Ce domaine comprenait : maison, château délabré, grange, écurie, jardin, terres labourables, pâturages. Le revenu s'élevait à 687 livres 50.
Le château et ses dépendances furent vendues par Joseph Etienne de BRONAC, ancien officier de cavalerie et son épouse Magdeleine de PINHAC à Jean-François SONYER du LAC.
Jean-François SONYER du LAC était médecin à Saint-Didier.
Jean-François était un fantaisiste, comme la plupart des seigneurs de l'époque. Il fit démolir le château qu'il venait d'acheter et il voulut le remplacer par une construction, située plus loin de la Loire, sur le plateau de la Fage, appelé également la Tour . Au cours de travaux de démolition, les ouvriers trouvèrent une cachette renfermant 14 paillerons pleins de pièces d'or de 14 francs (fonds CHALEYER, note manuscrite, pièce 1258, pl A n° 85).
Mais les facultés limitées de SONYER l'arrêtèrent dans son essor. Il dut faire appel au crédit.
Dame de FUMEL, abbesse de la Séauve, lui vint en aide et le nouveau château de la Tour fut reconstruit aux frais de l'abbaye.
On se demande quel fut le motif de cette royale largesse ?
Sans doute, fut-elle en raison des bons offices de Jean-François qui devait soigner la santé du troupeau sacré (de LA TOUR VARAN, Armorial et Généalogie, p 458).
Toute les pierres de taille nécessaire à la construction y furent transportée. Celles qui ne furent pas utilisées furent enlevées par les voisins de Tachon.
Le bâtiment n'a, extérieurement, rien d'aristocratique. Par contre, l'intérieur y est somptueux.
Son fils, Denis-Augustin SONYER du LAC, seigneur de la Tour des Sauvages, de Marnas et de Pralong, habitait le château.
Son autre fils, Jean-Baptiste, né à Saint-Didier, est l'auteur du manuscrit sur les fiefs du Forez.
Le château est devenu, vers 1823 (1825, dit JOURDA de VAUX : op cité, tome II, p 159) propriété du général BOUDINHON.
(source : D'Azur au Lion d'Argent, par Paul RONIN, tome III, page 191).
Paraît être celui qui acheta la château de la Tour d'Aurec. Soit à cause de sa vétusté, soit par une de ces fantaisies qui ne manquaient pas aux acquéreurs d'un château historique qui ne retentissait pas de leurs noms, Jean-François fit démolir le sien. Démoli, il voulut le remplacer par une nouvelle construction. Ses facultés trop limitées l'arrêtèrent dans son essor; il comprit que ses ailes n'étaient point assez fortement empennées. Mme de FUMEL, abbesse de la Séauve-Bénite, lui vint en aide, et le nouveau château de la Tour d'Aurec fut reconstruit aux frais de l'abbaye. On se demande quel fut le motif de cette royale largesse? Evidemment on ne saurait en trouver de plus rationel qu'en disant qu'elle fut faite en considération des bons offices de Jean-François, qui devait soigner la santé du troupeau sacré. Passé au pouvoir du général BOUDHINON, la château de la Tour d'Aurec appartient aujourd'hui à la famille DUGAS DU VILARS.
En 1589, alors qu'il était encore le château de la Tour des Sauvage, il appartenait à noble damoiselle Antoinette de VICHY, dame des Sauvages, veuve de Louis de RIVOIRE.
(Armorial et Généalogies des Familles de Saint-Etienne, par Jean-Antoine de LA TOUR-VARAN, Saint-Etienne, 1854, pages 458-459).
SONYER du LAC, sgrs du Lac, de La Tour des Sauvages près Aurec (Forez-Velay).
Bourgeoisie de St-Didier-la-Séauve dont le nom s'est parfois écrit SAUNIER. Jean SONYER, docteur en médecine, conseiller du Roi, maire de la ville de St-Didier-Nérestang, fit inscrire en 1696 ses armoiries dans d'HOZIER.
Armes : d'argent, au chevron de gueules accompagné en pointe d'un peuplier (alias branche de laurier) de sinople, au chef de gueules (alias d'azur) chargé de trois étoiles d'or.
(Armorial Général du Velay, par Georges PAUL, Marseille Reprints, 1975, page 439).
SONYER du LAC, La Tour d'Aurec, Les Sauvages : D'argent à un arbre de sinople, accompagné de trois trèfless du même (ex libris, XVIIIe S.).
D'argent à un chevron de gueules, accompagné en pointe d'un peuplier terrassé de sinople, au chef de gueules chargé de trois étoiles d'or (Ex libris, XVIIIe S.).
(source : Répertoire Héraldique ou Armorial Général du Forez, par Louis-Pierre GRAS, Paris, 1874, page 241).
Armes : D'argent à un arbre de sinople accompagné de trois trèfles du même.
Lors de son mariage, il est dit de St-Didier-en-Velay (43), de même que ses parents qui sont tous deux décédés.
Son fils Denis-Augustin lui dédie un ouvrage en latin [Dissertation sur les sécrétions de bile et leurs effets sur le corps humain] Il est mentionné comme docteur en médecine de la faculté d'Avignon. Source : Répertoire bibliographique des livres imprimés en France au XVIIIe siècle, Volume 16 ; Volume 144
Toutefois, son diplôme de docteur en médecine semble avoir été soutenu à Reims le 12 septembre 1697 (http://www.enssib.fr/bibliotheque-numerique/documents/62874-histoire-et-traitement-de-fonds-manuscrits-modernes-a-la-bibliotheque-municipale-de-reims-l-exemple-du-legs-pol-gosset-annexes.pdf).
Dans la chapelle du seigneur de la Tour, à l'intérieur de l'église paroissiale d'Aurec, on peut lire ceci :
Piis manibus
N.J.F 'Sonyer du Lac', doctoris, medici Parisiensis.
Vixit dies multos nec otiosos
Sibi, suis, arti, patriae,
Virtutibus excolendis,
Liberis educandis,
Morbis debellandis,
Pauperibus sublevandis
Ad extremam usque senectutem
Se, suaquelaetus impendit,
Bonis omnibus desideratissimus,
Diem obiit supremum, 9 apr. 1749
Parenti charissimo
N. N.
Dion. Aug. Sonyer du Lac, dominus
Turris Salvagiorum, &c
Johan Sonyer du Lac, in curia
Fisci patronus consiliarus regius ;
Petrus Raph. Sonyer du Lac, prior Sancti
Pauli de Montibus, rector primae Ecclesiae
Et archipresbiter Stephanensi
Eruditissimo avo
N. Dion. Aug. Pet. Raph. Sonyer du Lac
Il s'agit évidemment d'une épitaphe dont la traduction, très approximative, pourrait être la suivante :
(Les mains jointes respectueusement), en souvenir du très cher père,
D'un homme pieux, docte, de haute moralité et égrège,
Jean-François Sonyer du Lac, professeur, médecin à Paris,
Qui vécut des jours nombreux mais sans repos
Ni pour lui-même, ni pour les siens, ni pour la science ou la patrie,
Cultivant les vertus,
Elevant ses enfants,
Vainquant la maladie,
Soutenant les pauvres,
Sans interruption jusqu'à son extrême vieillesse,
Et il dépensait sans compter pour les siens,
Très apprécié grâce à tous ces biens.
Il est allé au devant de son dernier jour, le 9 avril 1749.
Denis-Augustin Sonyer du Lac, seigneur
De la Tour-des-Sauvages et autres lieux,
Jean Sonyer du Lac, en charge
du Trésor avocat conseiller du Roi,
Pierre-Raphaël Sonyer du Lac prieur de Saint
Pal-de-Mons, recteur de la Cathédrale
Et archiprêtre de Saint-Etienne,
Ornythologue distingué,
Denis-Augustin et Pierre-Raphaël Sonyer du Lac.
Remarque : "fisci patronus" que j'avais traduit littéralement par "en charge du Trésor" désigne en réalité le "procureur fiscal", dont le rôle ne se limitait pas seulement à la fiscalité mais qui était en fait l'appellation du procureur dans la justice seigneuriale. Dans l'esprit de Jean-Baptiste, il devait s’agir de la traduction latine la plus proche de l'esprit de sa charge d' "Avocat du Roi".
D'après la Tour-Varan en 1868, J-F Sonyer du Lac aurait acheté la seigneurie de la Tour-des-Sauvages et l'ancien château qu'il fit détruire puis reconstruire, cette reconstruction étant facilitée par l'abbesse de Séauve-Bémite (Mme de Fumel) qui fit une donation en remerciement des soins apportés par le médecin à ses soeurs et au couvent. Mais cette version pourrait bien, comme c'est la plupart du temps le cas chez la Tour-Varan, être inventée : c'est Denis-Augustin Sonyer du Lac de la Tour qui fera reconstruire le château, soit après la mort de J-F Sonyer du Lac.
Nous savons que le château (qui est plus une gentilhommière qu'un authentique château) appartint au général BOUDINHON puis aux DUGAS de VILLARS après sa vente par les SONYER. L'ancien château était en 1588 la propriété d'Antoinette de VICHY, veuve de Louis de RIVOIRE.
En 1750, le domaine de la Tour comprenait : le château, la grange, les écuries, un jardin d'une contenance d'environ une métanchée et demie en terres labourables alternativement en seigle, 28 séterrées en terres incultes, 6 séterrées en paturaux, une séterrée en prés, 2 séterrées en bois qui ne produit rien que quelques broussailles pour le chauffage du fermier (sic !) à la réserve d'un pré relevant de forêt qui s'affermerait la somme de 60 livres distraite au revenu de chaque domaine. Le tout produit chaque année environ 25 livres de beurre, autant de fromage, 1 sestier d'orge, mais encore de l'avoine, des chapons, 100 oeufs, et 12 quintaux de foin.
NB : Une métanchée est une mesure qui vaut environ 12 ares, une méterrée environ 10 ares ; un quintal de foin pèse 100 livres environ et 1 sestier vaut 16 bichets c'est-à-dire environ 33 livres. Rappelons qu'un kilo représente à peu près 0,45 kilos et un are 100 m².
Vente d'un domaine passé à M. SONYER du LAC par M. de VILLEMONT, médecin :
L'an 1727 et le 29° du mois de may avant midy, par devant le notaire royal de la ville de Saint-Didier soubsigné et en la présance des témins cy après nommés fut présant Sire Apolinnaire Gaspard de VENY d'ARBOUZE, chevallier, seigneur de VILLEMONT, habitant la ville du Puy, mary et maistre des biens de Dame Catherine MASSARD, lequel volontairement en raison du droit, faculté et pouvoir à luy donnés en son contract de mariage avec ladite dame Catherine MASSARD receu de Me GIDROL, notaire royal, et du soubsigné le 29 mars de l'année 1726 et du consantemant de dame Marianne DUFOURNEL DUMONTEIL, veufve de Jean-Joseph MASSARD, sieur de Montusclat, capitaine de la compagnie de bourgeoisie de cette dite ville de St-Didier, cy présente qui a approuvé, agréé et ratifié tout ce qui suit tant en son nom qu'en sa qualité (....) a vendu, quitté, cédé et transporté par vente pure, simple, parfaite et irrévocable dès à présant et à toujours vallable avec promesse de maintenir, garantyr, fournir, faire valloir et jouye en paix et sans aucun trouble envers et contre tous, tant au possessoire qu'au pétitoire à Monsieur Me Jean-François SONYER DULAC, docteur en médecine, habitant dudit St-Didier, prenant et acceptant pour lui et les siens tout l'entier domaine que ledit Seigneur de VILLEMONT a (...) au lieu de Bercarry, paroisse de Dunières consistant en bâtiments, près, bois et patureaux et autres apartenances et dépendances, genérallement quelconques, même et par exprès le droit de chapelle qu'il a en l'église dudit lieu de Dunières, puises et perceptions d'eaux, parts et portions qu'il peut avoir aux comunes, passages, entrées, issues, servitudes, aysances et sans s'y rien retenir ny réserver, pas même les bestiaux, foin et semance, paille et meubles dont ledit domaine est garny et ameubly qui se trouvent compris en la présente vente, pour du tout en jouyr par ledit Sieur DULAC tout ainsi que le dit Seigneur VILLEMONT, le dit Sieur MASSARD, Jean DUVIEN duquel ledit Sieur MASSARD avait acquis ledit domaine par contract receu de moi dit notaire le 24° octobre 1720 et leurs autheurs et prédécesseurs dudit DUVIEN en ont jouy ou deu jouyr
La présente vente dudit domaine franche, quitte, exempte de toutes charges, debtes, pentions, obits, arrérages de tailles, cens, servis, dixmes, dettes de communautés vériffiées ou non vériffiées de tout le passé jusques au jour présent, ledit domaine chargé tant seulement pour l'avenir des dites tailles, cens, servis, dixmes et obits deus pour raison dudit domaine, que ledit sieur DULAC sera tenu d'acquitter à commencer l'année présente, des fruits dudit domaine qui ne se receuliront ladite année présente apartiendront audit Sieur DULAC, de mêmes que le beurre, fromage, oeufs, chapons et autres choses mentionnées au bail afferme dudit domaine dont et du tout il pourra s'en faire payer au fermier
Et au surplus laditte vente faite par ledit Seigneur de VILLEMONT au dit Sieur DULAC moyennant le prix et somme de 3050 livres, laquelle somme de 3000 livres ledit sieur DULAC sera tenu ainsi qu'il promet de payer à Monsieur de SAINT-GERMAIN de ladite ville du Puy à comte de ce qui lui est deu par teneur du contract passé entre dame Anne-Marie de COLIN, mère dudit seigneur de VILLEMONT et ledit sieur de SAINT-GERMAIN receu de Me VALET notaire de ladite ville du Puy le 16 aoust de l'année 1724 (...)
Fait et passé en ladite ville de St-Didier dans la salle de laditte dame MASSARD en présance de Monsieur Me Jacques BESSON, avocat en parlement et Antoine CHARITA, maistre talhieur d'habits, tous les deux habitants de ladite ville de Saint-Didier soubsignés avec toutes les parties
Signatures : DUFOURNEL de MASSARD ; VENY VILLEMONT ; BESSON ; SONYER DULAC ; CHARETA
Le château de la Tour d'Aurec, plus exactement une gentilhommière dans le goût du XVIII°, remplaçait un antique castel qui menaçait ruine. Il fut racheté par le général BOUDINHON, dont la famille était apparentée aux SONYER du LAC.
(Source : voir fichier Geneanet de Bruno François Rougier).

SONYER DU LAC Jean-François
SONYER Claude
SAUNIER Alexandre
BARRYS Françoise
CHAVANON Catherine
 
 




SONYER DU LAC Jean-François
Baptême : 22 février 1720 à Saint-Didier-la-Séauve 43 ( Source )
Né le même jour, il eut pour parrain sieur Jean FAURE, du bourg de Chamaliere, qui signe, et pour marraine Jeanne GRAILLONNE, du lieu de Gouteyre, paroisse de Riotord, servante du sieur du LAC, qui ne sait signer.

Père : SONYER DU LAC Jean-François ( ~ 1670 - 1749 )
Mère : LAURENSON de LA ROCHE Catherine ( 1692 - ? )

SONYER DU LAC Jean-François
SONYER DU LAC Jean-François
SONYER Claude
CHAVANON Catherine
LAURENSON de LA ROCHE Catherine
LAURENSON de LA ROCHE Pierre
TARDY de MONTBEL Marguerite




SONYER DU LAC Jeanne Véronique
Naissance : 30 octobre 1731 à Saint-Didier-la-Séauve 43
(Source : voir fichier Geneanet de Bruno François Rougier).

Père : SONYER DU LAC Jean-François ( ~ 1670 - 1749 )
Mère : LAURENSON de LA ROCHE Catherine ( 1692 - ? )

SONYER DU LAC Jeanne Véronique
SONYER DU LAC Jean-François
SONYER Claude
CHAVANON Catherine
LAURENSON de LA ROCHE Catherine
LAURENSON de LA ROCHE Pierre
TARDY de MONTBEL Marguerite




SONYER DU LAC Louis Joseph
Naissance : 9 mars 1733 à Saint-Didier-la-Séauve 43
(Source : voir fichier Geneanet de Bruno François Rougier).

Père : SONYER DU LAC Jean-François ( ~ 1670 - 1749 )
Mère : LAURENSON de LA ROCHE Catherine ( 1692 - ? )

SONYER DU LAC Louis Joseph
SONYER DU LAC Jean-François
SONYER Claude
CHAVANON Catherine
LAURENSON de LA ROCHE Catherine
LAURENSON de LA ROCHE Pierre
TARDY de MONTBEL Marguerite


                     


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