Fiches individuelles


SONYER Marie Anne Denise Augustine dite Augustine
Rentière

Baptême : 3 septembre 1777 à Saint-Didier-la-Séauve 43
Née le même jour, elle eut pour parrain Denis-Augustin SONYER du LAC, seigneur de Marnas, Pralong, et la Tour des Sauvages, et pour marraine Marianne LEORAT (Source : voir fichier Geneanet de Bruno François Rougier).
Témoins : LÉORAT Marie-Anne, ou Marianne ( ? - 1838 )
/ SONYER DU LAC Denis-Augustin ( 1726 - an VII )
Testament : 26 décembre 1831 à Lyon 69
Elle demeure 4 rue de la Sphère, et possède une maison à Brignais (69).
Je soussigne et dispose des biens que je laisserai de la manière suivante
1° Institue pour mes héritiers Jean Baptiste Paul Dulac mon fils et Jules Auguste Dupont mon petit-fils.
2° Comme Françoise Fanélie Dulac ma fille et mère de ce dernier a eu de son père Pierre Raphaël Hector Dulac un mobilier assez important, je lègue à Paul mon fils le mobilier que je laisse tant en meuble meublant qu'argenterie, linges, hardes et bijoux sous la condition expresse qu'il ne recherchera d'aucune manière à disputer à son neveu Jules Auguste Dupont le mobilier qui a été donné à Fanélie ma fille par son père et des 4 000 francs portés dans son contrat de mariage comme provenant de ses économies.
3° Enfin je donne à mon fils Jean Baptiste Paul Dulac tout ce que la loi actuelle me permet de lui donner et même tout ce que la loi qui existera lors de mon décès me permettra de disposer en respectant toutefois les conditions énoncées ci-dessus, le tout et dans tous les cas par préciput et hors part. Telle est l'expression de ma dernière volonté ; cassant, annulant toute autre disposition que j'aurais pu faire précédemment.
4° Je donne à mon cher mari Charles Scribani la jouissance de la maison que j'ai à Brignais sans préjudice des 400 F que je lui ai offert dans mon contrat de mariage ainsi que la jouissance du mobilier."
6° Je répète que je donne à mon cher mari la jouissance de ma maison et du mobilier tel qu'il existera à mon décès ainsi que l'argenterie, le linge, les meubles meublants.
Le présent est mon dernier testament entièrement écrit, daté et signé de ma main dans mon domicile à Brignais le vingt-six décembre mille huit cent trente-et-un.
Augustine Sonyer Scribani
(Source : voir fichier Geneanet de Bruno François Rougier).
Décès : 30 avril 1840 à Lyon (2ème) 69
(Source : Fichier Geneanet de Bruno-François Rougier).

Père : SONYER Jean-François Marcellin ( 1747 - 1792 )
Mère : BAROU de LA LOMBARDIÈRE de CANSON Claire Elizabeth Pierrette ( 1752 - 1792 )

Union 1 : DUCRET Charles Louis ( ? - ? )
Mariage : 28 messidor an III
Furent témoins Denis-Augustin SONYER du LAC, seigneur de Marnas, Pralong, et la Tour des Sauvages, Gabriel Joseph CELLE du BYn chevalier de l'Ordre Royal et Militaire de Saint-Louis, Charles DIGONET, Antoine ALLOUËS-RANDON, Zacharie SOULIER, Antoine MOLIN, Denis PETIT, Jean-Marie MONMÉAT, Joseph CARNOT. (Source : Fichier Geneanet de Bruno François Rougier).
Témoins : CELLE Joseph Gabriel ( 1762 - 1827 )
/ SONYER DU LAC Denis-Augustin ( 1726 - an VII )
Divorce : avant 3 ventôse an V
(Source : Fichier Geneanet de Bruno François Rougier).
Union 2 : SONYER DULAC Hector Denis Augustin Pierre Raphaël ( 1771 - 1826 )
Mariage : 3 ventôse an V à Saint-Didier-la-Séauve 43
Furent témoins Gabriel-Joseph CELLE du BY, Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis, Vital MORO, Joseph MORO, Gaspard GUIGONNET, Augustine ALLOUËS de LAFAYETTE. (Source : voir fichier Geneanet de Bruno François Rougier).
Témoin : CELLE Joseph Gabriel ( 1762 - 1827 )
Divorce : 20 mai 1809 à Yssingeaux 43 Jugement du Tribunal
Tribunal d'Yssingeaux, 20 mai 1809.
Jugement de divorce entre
Dame Marie Augustine SAUNIER épouse du Sieur DULAC habitant à Saint-Didier-la-Séauve, demanderesse en divorce pour cause déterminée comparante par CHAMPANHAC, son avoué et conseil d'elle assistée d'une part.
Et Pierre-Hector DULAC propriétaire habitant à la Tour, commune d'Aurec "deffendeur" et comparant par CHEVALIER son avoué et conseil de lui assisté d'autre part.
Dans le droit,
Doit-on admettre la demande en divorce formée pour cause déterminée par dame Augustine SAUNIER contre Pierre-Hector DULAC son mari ?
Considérant qu'il n'a été relevée aucune fin de non-recevoir contre cette demande, que les formalités voulues par la loi ont été remplies, que c'est la cas d'admettre la demande dont il s'agit en conformité à l'article 246 du Code civil .
Par ces motifs, le tribunal jugeant en premier ressort, ouï le rapport de Me ROCHER-DESCHAMPS ainsi que les avoués des parties d'elles assistés qui ont conclu, ouï aussi M. le Procureur impérial en ses conclusions "verballes",
Admet la demande en divorce pour cause déterminée formée par ladite dame Augustine SAUNIER contre Pierre-Hector DULAC son mari.
Et au fond,
Ouï de nouveau Me ROCHER-DESCHAMPS dans son rapport ainsi que les avoués des parties toujours d'elles assistés, ouï pareillement M. le Procureur impérial en ses conclusions
Dans le droit,
Doit-on surseoir à l'admission du divorce ou convient-il de l'admettre dans l'état où se trouve l'instruction ?
Considérant que les parties n'ont jamais demandé à faire preuve des faits employés pour le divorce, qu'elles sont fondées sur des injures graves comme leur paraissant suffisantes pour la nécessité ; que les faits sont établis par plusieurs lettres missives enregistrées écrites par M. DULAC tant à son épouse qu'à leurs parents communs, desquelles lettres il résulte en effet que le mari accuse sa femme de s'attirer le mépris public par une conduite déplacée, et d'avoir été sur le point d'être surprise avec un particulier qui s'échappa en désordre et précipitamment par la fenêtre de son cabinet,
Considérant que les faits ci-dessus énoncés n'ont pas été établis par le sieur DULAC, qu'il n'a pas demandé d'en faire preuve et que dans tous les cas ils forment des injures graves surtout en considérant la qualité ou la condition des parties, que c'est le cas d'appliquer l'article 201 du même Code,
Considérant que quoique le tribunal civil ait la faculté de surseoir à l'admission du divorce il ne pourrait en résulter aucune injure plus grave que celle qui est faite à la dame DULAC, que l'instruction se trouvant concluante et suffisante il y a lieu de prononcer sur le champ avec d'autant plus de raison que les parties ont persévéré depuis le jugement du 30 août 1808.
Par ces motifs, le tribunal jugeant en premier ressort admet le divorce pour cause déterminée formé par la ditte dame SAUNIER contre M. DULAC son mari auquel effet authorise laditte dame à se retirer devant l'office de l'Etat-civil pour le faire prononcer conformément aux lois, dépens compensés,
Et de suite ouï encore M. le Procureur impérial dans ses conclusions verbales relatives à l'état et à l'avantage des enfants
Dans le droit,
Le traité passé entre parties le 23 mars 1807 forme-t-il un obstacle pour que les enfants soient placés différemment qu'il ne fut convenu lors dudit traité et dans la négative à qui convient-il de laisser lesdits enfants ?
Considérant que le traité dont s'agit fut consenti pour le cas de divorce par consentement mutuel et qu'alors les parties pouvaient convenir du sort des enfant conformément à l'article 280 du même Code ; que s'agissant aujourd'hui d'un divorce pour cause déterminée elles n'ont pu déroger aux articles 1302 et 1388 qui accordent une action au procureur impérial pour le plus grand avantage des enfants et prohibe de déroger en aucune manière aux droits résultants de la puissance maternelle et puissance paternelle,
Considérant que des trois enfants issus du mariage du Sieur DULAC et de la dame SAUNIER, l'un deux appelé Paul est en bas âge puisqu'il n'est âgé que de deux ou trois ans qui est un enfant ayant besoin des soins de sa mère, il convient qu'il lui reste confié, qu'ayant été soutenu par le Sieur DULAC sans être désavoué par la dame SAUNIER qu'il habite avec la dame DESARNAUX sa mère et qu'il s'est procuré une institutrice, il convient aussi de lui confier Fanélie sa fille aînée, et quand à l'égard d'Emma Vinda leur troisième enfant il est à propos de la placer dans une communauté où elle recevra l'éducation convenable attendu qu'elle est âgée de moins de cinq ans que Fanélie et que l'instruction qui serait fournie à cette dernière pourrait ne pas lui convenir.
D'après ces motifs le tribunal jugeant en premier ressort et disant droit aux conclusions de M. le Procureur impérial authorise la dame SAUNIER à garder et donner ses soins à Paul DULAC son fils en lui fournissant l'entretien et une éducation convenable à ses frais et à l'égard de Fanelli ordonne qu'elle restera placée dans la maison de son père et sous la surveillance de la dame DESARNEAUX son ayeule et que le sieur DULAC sera pareillement tenu de fournir à laditte Fanelli sa fille et à ses frais l'entretien et l'éducation convenable, et enfin en ce qui concerne Aimenda Venda le tribunal ordonna qu'elle sera placée à la diligence de M. SAUNIER dans l'établissement des dames religieuses de Saint-Sauveur pour y recevoir une éducation convenable et que sa pension et son entretien seront supportés par égales portions par lesdits DULAC et SAUNIER et payés d'après les règlements de ce pensionnat.
MARTHORY, président.
Audience tenue par le tribunal civil séant à Yssingeaux le 24 mai 1809.
Présents, Messieurs MARTHORY, président ; ROCHER-DESCHAMPS ; MORET-LACHAPELLE et MOLLIN, juges ; CHEVALIER, procureur impérial ; MASSARD, greffier.
Inscription de l'acte de divorce à l'état civil le 26 10 1809 à St-Didier-la-Séauve (anciennement St-Didier-en-Velay, 42). Les témoins sont : François-Philibert VIGNE, notaire public à la résidence de Saint-Didier, 41 ans ; François-Denis MICHEL, propriétaire à St-Didier, 44 ans ; Jean GARNIER, marchand à St-Didier, 49 ans ; Jean-Antoine PASTOUREL, boulanger à St-Didier, 38 ans.
D'après certains chroniqueurs, il se serait remarié avec une demoiselle de FORNEL de SOLEILLANT, mais nous n'avons retrouvé aucun indice probant mentionnant cette seconde union à ce jour.
Il laisse différents manuscrits à son décès dont :
Histoire civile et religieuse des anciens habitants des Gaules, depuis les temps fabuleux jusques à la fin du règne de Clovis, en parties. Ce manuscrit fut acheté par M. COQUEBERT de MONTBRET, érudit normand, et se trouve aujourd'hui à la bibliothèque Jacques Villon de Rouen.
"Tableau philosophique de la Révolution française" et "Histoire de divers départements de la France en quinze cahiers" (perdus).
En 1867, l'avocat parisien François SUGIER, d'une famille de cultivateurs dans le Velay, dans son ouvrage "L'enfant de la cabane : graves et plaisants récits de son pélerinage dans la vie", raconte plaisamment : dans ce maudit pays, on est en proie non seulement non seulement aux chaleurs excessives mais aux miasmes meurtriers d'un grand nombre de marais. Mais ces marais, pourquoi ne les dessèche-t-on pas ? Parce que leurs propriétaires sont friands du gibier qui y foisonne, et ne veulent pas qu'on y touche. De ce nombre est l'auteur du "Précis historique du département de la Loire",M. Hector du LAC de la TOUR d'AUREC. Quel nom bon Dieu ! Si Jonas en avait porté un pareil, il aurait pu défier la baleine de l'avaler.
Franc-maçonnerie :
En 1802, il était déjà membre de la Loge de la Parfaite Union au Puy. Il demeure à la Tour d'Aurec, arrondissement d'Yssingeaux. Il est membre de la maison d'initiation de l'Ordre du Temple au "couvent du Puy" (AN, AB, XIX, 141). Il est inscrit comme "respectable"
En 1809, il était membre de la loge des "Amis éprouvés" au Puy, sous l'obédience du Grand Orient de France. Il est alors indiqué habitant à Yssingeaux.
En 1810, il est membre non-résident de la Loge des chevaliers de la Croix.
Source : Fichier Bossu (fête de l'Ordre, imp. coll. Baylot)
Cette loge était une émanation de Sainte-Caroline et défendait une filiation fantaisiste de la franc-maçonnerie avec l'Ordre du Temple. Elle comptait parmi ses membres des musiciens tels que le compositeur italien PARENTI, le compositeur autrichien von NEUKOMM, le ténor-baryton espagnol Manuel GARCIA, le bibliothécaire-antiquaire Gaspard MICHEL dit "abbé LEBLOND", le philanthrope et bienfaiteur des aveugles Valentin HAÜY ainsi que des aristocrates tels que le duc de CHOISEUL-STAINVILLE ou Son Altesse Royale Alexandre de WURTEMBERG. Cette loge néo-templariste connaît son apogée dans les années 1808-1815, étant proche du pouvoir impérial, organisant même des processions) à cheval dans les rues de Paris. Avec la fin de l'Empire, son influence décroît rapidement.
(Source : voir fichier Geneanet de Bruno François Rougier).
Enfants : SONYER DU LAC de LA TOUR d'AUREC Françoise Augustine Fanélie ( an VII - 1822 )
SONYER DU LAC de LA TOUR d'AUREC Emma Antoinette Wanda ( an IX - 1822 )
SONYER DU LAC de LA TOUR d'AUREC Françoise Laure ( an XII - 1806 )
SONYER DU LAC de LA TOUR d'AUREC Paul Jean-Baptiste ( 1806 - 1837 )
SONYER DULAC N... ( ? - ? )
Note familiale : Etaient cousins germains.
Union 3 : SCRIBANI Charles Antoine Gaëtan ( 1789 - 1840 )
Contrat de mariage : 13 octobre 1829 à Lyon 69 Maîtres ROZIER et CORON
Enregistré le 17. Les futurs époux contractent sous le régime dotal mais la future épouse réserve à son futur époux la faculté de vendre, hypothéquer ou échanger des biens immeubles présents ou à venir, de s'obliger, traiter, transiger, et prendre sous engagement avec le consentement de la future épouse. L'épouse apporte une dot de 2000 F composée de vêtements, linges, hardes, joyaux, bijoux pour son usage personnel et d'une boîte en or, le tout vu et reconnu par le futur époux qui consent d'en demeurer chargé envers sa future épouse en vue de l'accomplissement du présent mariage et sans qu'il soit besoin d'autres reconnaissances. L'estimation dudit trousseau n'en transmet pas la propriété au futur époux. En conséquence, la future épouse aura l'option lors de la dissolution du mariage, de reprendre et retirer en nature son dit trousseau dans l'état dans lequel il se trouvera alors, ou la somme de 2 000 francs à laquelle il a été évalué. Et quant aux autres biens meubles et immeubles de la delle future épouse, ils lui ont tous expressément réservés en paraphernaux. En conséquence, elle pourra les gréver et administrer seule conformément à la loi sans avoir besoin de la présence, du consentement ou de l'autorisation du futur époux. Pour distinguer les meubles meublants et effets mobiliers du futur époux de ceux de la future épouse, il a été fait état de ces derniers signé par les parties et à l'instant paraphé par les notaires pour demeurer annexé aux présentes et être enregistré avant icelles.` Les futurs époux contribueront chacun par moitié aux frais et charges du présent mariage. Toujours en considération du présent mariage, la delle future épouse épouse a fait donation entre vifs au futur époux, ce acceptant, pour le cas où il lui survivrait, d'une pension annuelle et viagère de 400 francs, franche et exempte de toutes retenues, payable en monnaie des cours d'or et d'argent payable par moitié de 6 mois en 6 mois à compter du jour du décès de ladite delle future épouse et pendant la vie dudit sieur futur époux. Ledit sieur futur époux a également fait donation entre vifs à la future épouse, ce acceptant, pour le cas où elle lui survivrait de tous les biens meubles et immeubles, droits, actions ou prétentions qui appartiendront, pour en jouir et disposer en toute propriété et usufruit à compter du décès du futur.
(Source : voir fichier Geneanet de Bruno François Rougier).
Mariage : 26 novembre 1829 à Lyon 69
Furent témoins François BRUNET, Benoît OLIVIER, Fleury CHAMPIN, Pierre BLANC. (Source : voir fichier Geneanet de Bruno François Rougier).
Note familiale : Lors de son mariage avec Charles SCRIBANI, un inventaire de ses biens meubles paraphernaux de l'épouse est réalisé. Voici ce qu'il comprend : 3 lits à 2 dossiers en noyer, 8 matelas en laine et crin, 3 traversins de coutil et plume, 3 garde-pailles, 3 couvertures en coton, 3 vieilles couvertures en laine, 1 couverture en indienne piquée, 4 couvre-pieds, 2 édredons en duvet, 2 couvertures en calicot, 8 paires de draps de lit de maître marqués G.S, 12 torchons, 1 chauffe-pieds en étain, 1 bassinoire en cuivre, 5 douzaines de pièces de vaisselle en faïence et terre commune, 1 console en noyer à dessus en marbre, 1 commode en noyer à 3 tiroirs, 12 chaises en bois et paille, 2 secrétaires en noyer avec dessus en marbre, 2 tables de nuit en noyer, 1 vieille table de jeu, 2 tables à manger, 1 fauteuil semi-bergère en crin, 1 fauteuil en bois et paille, 1 fauteuil en tapisseries, garni de crin, 1 petite table de salon, 1 lit de sangles, 12 couverts d'argent marqués A.S, 6 cuillers à café en argent et trois sans marque, et six autres cuillers à café avec des armoiries, 1 cuillère à soupe appelée "poche", 12 couteaux de table, 1 couteau à découper, 2 cafetières à coquemard en cuivre, 3 plateaux en fer blanc vernis pour des tasses à café, un cabaret pour les verres à pied en tôle vernie, 6 chandeliers en cuivre, 4 casseroles en cuivre, 1 couvercle de casserole en cuivre, 2 tourtières en cuivre, 1 rotissier en fer blanc.
(Source : voir fichier Geneanet de Bruno François Rougier).
Note individuelle : Augustine Sonyer-SCRIBANI aurait disparu de la circulation après la mort de son époux.
(Source : courriers d'Agnès GOJON).
Armes : D'argent au chevron de gueules accolé en pointe d'un peuplier terrassé de sinople au chef de gueules chargé de trois étoiles d'or.
Lors de son baptême, son parrain et sa marraine sont absents, respectivement représentés par Jean-Baptiste Arnioud BERGER et Catherine BROCHET, tous deux domestiques de son père.
Elle décède chez son gendre, 20 rue de la Reine, peu de temps après le décès de son troisième époux. Témoins décès : Louis-François DUPONT, 57 ans, rentier, son gendre, dt à Lyon, 20 rue de la Reine, Jean POITOUX, 36 ans, fabricant d'étoffes, dt à Lyon, 20 rue de la Reine.
Dès son premier mariage, ses parents sont décédés, elle procède donc de l'autorité de son grand-oncle paternel Denis-Augustin SONYER du LAC de la TOUR d'AUREC, de son beau-frère Joseph-Gabriel CELLE du BY, de son cousin Gabriel DIGONET, Antoine MOLIN son voisin et Just Pierre Antoine ALLOUES RANDON capitaine. Elle se marié à St-Didier, rebaptisée Mont-Franc sous la RévolutionDès son premier mariage, ses parents sont décédés, elle procède donc de l'autorité de son grand-oncle paternel Denis-Augustin SONYER du LAC de la TOUR d'AUREC, de son beau-frère Joseph-Gabriel CELLE du BY, de son cousin Gabriel DIGONET, Antoine MOLIN son voisin et Just Pierre Antoine ALLOUES RANDON capitaine. Elle se marié à St-Didier, rebaptisée Mont-Franc sous la Révolution.
Comme on pourra le constater, les relations entre Augustine et son second époux Hector, sont vite devenues orageuses. Augustine eut sans doute à souffrir des aléas de fortune d'Hector, et celui-ci, éloigné de son épouse, se montra par trop sensible aux médisances, souvent vaudevillesques, dont son épouse faisait l'objet. En 1809, Augustine se résolut en fin de compte à demander le divorce et Hector dut s'y rallier. Quelques mois auparavant, Augustine s'était en effet vue privée de ses biens pour ne pas avoir habité dans la résidence principale que le tribunal lui avait assignée. Elle tentait ainsi sans succès de faire opposition au jugement la contraignant de rester à Saint-Didier. Mais son divorce allait bientôt mettre à la bataille judiciaire entre époux.
Jugement rejetant l'opposition d'Augustine au jugement fixant sa résidence obligatoire à Saint-Didier, et déchéance des biens de celle-ci en faveur de son époux :
Les personnes intéressées par la procédure civile remarqueront qu'il est fait opposition devant un même tribunal ce qui amène celui-ci à rejeter le moyen de l'avoué d'Augustine demandant le renvoi car le tribunal estime qu'il revient en premier lieu à l'opposant de bien se pourvoir. Le terme "comminer" présent dans le jugement signifie "mettre en demeure" en français archaïque. Ce terme est toujours utilisé dans la procédure judiciaire belge.
Tribunal d'Yssingeaux, le 17 janvier 1809 :
Entre M. Hector Pierre DULAC propriétaire habitant à la Tour, commune d'Aurec demandeur et comparant par CHEVALIER son avoué d'une part;
Et dame Augustine SONYER épouse du Sieur DULAC habitant Saint-Didier défenderesse et comparante par CHAMPANHAC son avoué d'autre part;
Ouï CHEVALIER avoué du demandeur qui a conclu;
Ouï CHAMPAHNAC qui a conclu au renvoi de la cause attendu qu'il n'avait pas eu le temps de se procurer les pièces nécessaires à la défense de la partie;
Le tribunal ayant considéré que tout opposant envers un jugement doit être prêt à plaider ordonne la plaidoirie au fond;
En conséquence Me CHEVALIER a de nouveau conclu et Me LAGREVAL avocat a plaidé pour le demandeur;
CHAMPAHNAC n'a ni conclu ni plaidé au fond;
Ouï M. le procureur impérial;
Considérant que par jugement du 30 avril dernier le domicile de la dame DULAC a été jugé à Saint-Didier et qu'elle n'a pu le quitter sans une autorisation du tribunal;
Considérant que les faits de maladie ou d'infirmité allégués par CHAMPANHAC ne sont ni établis ni justifiés par aucun certificat d'officier de santé ce qui seul aurait pu légitimer son absence;
Considérant que par un second jugement du 6 décembre dernier la dite dame DULAC a été comminée de se rendre au domicile qui lui a été fixé par le tribunal, que son refus d'obéir fait présumer une résistance blâmable;
Considérant qu'il résulte de l'article 270 du Code Napoléon que la femme qui quitte son domicile est privée de la jouissance de ses biens;
Considérant que la dame DULAC étant porteuse d'un titre authentique qui lui accorde la possession de ses biens, le tribunal ne peut provisoirement ordonner l'exécution de son jugement nonobstant appel ou opposition;
D'après le motifs, le tribunal jugeant en premier ressort de faire droit aux conclusions prises par l'avoué du sieur DULAC, donne défaut contre Me CHAMPAHNAC avoué de la dame DULAC pour n'avoir pas conclu ni plaidé au fond, et pour le profit, a démis et démet laditte dame DULAC de son opposition envers le jugement du 6 décembre dernier, ce faisant, envoie le Sieur DULAC en possession et jouissance des biens de son épouse, et déclare n'y avoir lieu à prononcer l'exécution provisoire du présent jugement;
MASSARD MARTHORY
Enregistré à Yssingeaux le 17 janvier 1809.
(Source : voir fichier Geneanet de Bruno François Rougier).

SONYER Marie Anne Denise Augustine
SONYER Jean-François Marcellin
SONYER François
SONYER DU LAC Marguerite
BAROU de LA LOMBARDIÈRE de CANSON Claire Elizabeth Pierrette
BAROU de LA LOMBARDIÈRE Barthélemy
SAIGNARD de CANSON (de ) Marguerite Dorothée




SONYER Marie Claire
Naissance : 13 août 1737 à Saint-Didier-la-Séauve 43
(Source : voir fichier Geneanet de Bruno François Rougier). Ou 1736, selon les sources.
Décès : 3 mai 1761 à Saint-Didier-la-Séauve 43
(Source : voir fichier Geneanet de Bruno François Rougier).

Père : SONYER François ( 1697 - 1761 )
Mère : SONYER DU LAC Marguerite ( 1710 - 1747 )

Union : TAVERNIER de BEAUMARCHAIS Jean-Antoine ( ? - ? )
Contrat de mariage : 17 mai 1760 reçu maître GUIGONNET, notaire
Furent témoin Louis TAVERNIER, prêtre, frère, Geneviève TAVERNIER, soeur. (Cote CHMS 1335 AD Loire).
Mariage religieux : 20 mai 1760 à Saint-Didier-la-Séauve 43
SONYER Marie Claire
SONYER François
SONYER Jean-Baptiste
SANTHONAS (de ) Charlotte
SONYER DU LAC Marguerite
SONYER DU LAC Jean-François
LAURENSON de LA ROCHE Catherine




SONYER Marie-Anne
Religieuse de Saint-Augustin

Baptême : 25 décembre 1698 à Saint-Didier-la-Séauve 43 ( Source )
Née le même jour, elle eut pour parrain Antoine ALLOÜES, sieur de Lafayette, avocat en parlement, juge de la juridiction de La Séauve, et pour marraine Anne ALLOÜES, fille dudit sieur de Lafayette, qui signent.
Décès : après 1765
(Source : voir fichier Geneanet de Bruno François Rougier).

Père : SONYER Jean-Baptiste ( ~ 1658 - 1730 )
Mère : SANTHONAS (de ) Charlotte ( ~ 1678 - 1731 )

Note individuelle : Une autre Marie-Anne serait née le 26 juillet 1700, et aurait pour parrain Gabriel CHAVANON, et marraine Marie LOUYSON. (Source : voir fichier Geneanet de Bruno François Rougier).

SONYER Marie-Anne
SONYER Jean-Baptiste
SONYER Claude
CHAVANON Catherine
SANTHONAS (de ) Charlotte
 
 




SONYER Marie-Anne
Baptême : 26 juillet 1700 à Saint-Didier-la-Séauve 43 ( Source )
Née le même jour, elle eut pour parrain Gabriel CHAVANON, laboureur du lieu de La Séauve, et pour marraine Marie LOUISON, du lieu de Crouset, qui ne savent signer.

Père : SONYER Jean-Baptiste ( ~ 1658 - 1730 )
Mère : SANTHONAS (de ) Charlotte ( ~ 1678 - 1731 )

SONYER Marie-Anne
SONYER Jean-Baptiste
SONYER Claude
CHAVANON Catherine
SANTHONAS (de ) Charlotte
 
 




SONYER Sophie Elisabeth
morte jeune

Naissance : 24 novembre 1784 à Saint-Didier-la-Séauve 43
(Source : voir fichier Geneanet de Bruno François Rougier).

Père : SONYER Jean-François Marcellin ( 1747 - 1792 )
Mère : BAROU de LA LOMBARDIÈRE de CANSON Claire Elizabeth Pierrette ( 1752 - 1792 )

SONYER Sophie Elisabeth
SONYER Jean-François Marcellin
SONYER François
SONYER DU LAC Marguerite
BAROU de LA LOMBARDIÈRE de CANSON Claire Elizabeth Pierrette
BAROU de LA LOMBARDIÈRE Barthélemy
SAIGNARD de CANSON (de ) Marguerite Dorothée


                     


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