Fiches individuelles


SAIGNARD de SAINT-PAL (de ) Marie Magdeleine Joséphine
Naissance : 16 septembre 1757 à Saint-André-sur-Mareuil 85 ( Source )
Née le même jour, elle eut pour parrain Joseph Claude Léon de SAIGNARD de SAINt-PAL, son frère, et la marraine demoiselle Marie LASNONNIER.
Décès : entre 1792 et 1794 à Luçon 85
que l'on dit décédée commune de Luçon département de la Vendée dans les années mil sept cent quatre vingt douze, quatre vingt treize ou quatre vingt quatorze, et non enregistrée comme il est constaté primo par le certificat de recherche sur les registres de la ville de Lucon par le Maire dudit lieu le 10 octobre dernier...secundo par le certificat de recherche sur lesdits registres par le greffier dudit tribunal de Fontenay...

Père : SAIGNARD de SAINT-PAL (de ) Claude Joseph ( ~ 1688 - 1763 )
Mère : LE FORESTIER Marie Magdelaine ( ? - 1783 )

Union : LASNONNIER Marie Mathieu Gaspard ( 1760 - an III )
Mariage religieux : 27 juillet 1784 à Mareuil-sur-le-Lay 85 ( Source )
Le mariage est célébré malgré l'opposition, levée, de Messire Joseph Claude Léon SAIGNARD, seigneur de SAINT-PAL.
Enfants : LASNONNIER Victor Mathieu Félix ( 1785 - 1858 )
LASNONNIER Léon François Florimond ( 1788 - > 1839 )
Note familiale : Voir fichier Geneanet d'Yves Adenis-Lamarre.
SAIGNARD de SAINT-PAL (de ) Marie Magdeleine Joséphine
SAIGNARD de SAINT-PAL (de ) Claude Joseph
SAIGNARD de SAINT-PAL (de ) Jacques
CHAMBREUIL (de ) Anne
LE FORESTIER Marie Magdelaine
 
 




SAIGNARD de SASSELANGE (de ) Anne
Naissance : 10 juillet 1716

Père : SANHARD de SASSELANGE (de ) Jean-Joseph ( 1672 - 1746 )
Mère : DU FAVET de MONTAGIER Louise ( ? - 1766 )

Note individuelle : Morte jeune.

SAIGNARD de SASSELANGE (de ) Anne
SANHARD de SASSELANGE (de ) Jean-Joseph
SAIGNARD (de ) Pierre
PETIOT Jeanne
DU FAVET de MONTAGIER Louise
 
 




SAIGNARD de SASSELANGE (de ) Antoine Jean François Régis
Page de la Petite Ecurie du roi - Marquis de Sasselange

Naissance : 3 mai 1807 à Craponne-sur-Arzon 43 ( Source )
Décès : 6 octobre 1893 à Veauchette 42 dans son domicile, au château de Veauchette ( Source )

Père : SAIGNARD de SASSELANGE (de ) Jean François Régis ( 1757 - 1838 )
Mère : COURBON de SAINT-GENEST Louise Antoinette Gabrielle Hortense ( 1777 - 1867 )

Union : BERTRAND de RIVIÈRE Adélaïde Charlotte Nathalie ( 1815 - 1888 )
Mariage : 26 septembre 1836 à Larochemillay 58 au château de Rivière ( Source )
Enfants : SAIGNARD de SASSELANGE (de ) Jean Régis ( 1837 - ? )
SANHARD de SASSELANGE (de ) Marie Philippe Gabrielle ( 1839 - 1919 )
SANHARD de SASSELANGE (de ) Denyse Jeanne ( 1844 - ~ 1918 )
Note familiale : Ce couple ne laissa que des filles.
Note individuelle : Demeurant à Craponne-sur-Arzon (43),à son mariage, en 9/1836.
Propriétaire demeurant au château de Veauchette, en 10/1844.

La maison de SANHARD, alias SAIGNARD et SEIGNARD est une des plus anciennes et des plus considérables du Velay, où elle a possédé les fiefs de Vernet, de Marmignac, de Maumoires, de Glavenas, de Choumouroux, de Sasselange, de La Fressange et les baronnies de Mortesaigne et de Queyrières.
Elle s'est divisée en, trois branches dites de CHOUMOUROUX, de SASSELANGE et de LA FRESSANGE, maintenues dans leur noblesse par jugements de M. de BEZONS en 1668.
Ces diverses branches ont donné à l'armée des officiers distingués et deuxdéputés, l'un sous la restauration et l'autre sous le règne de Louis-Philippe.
La branche de CHOUMOUROUX, qui est l'aînée, est aujourd'hui représentée par Joseph Ernest de SANHARD de CHOUMOUROUX, marié à Odilie de LA ROQUE de Munas, en Vivarais; celle de SASSELANGE n'est plus représenté que par deux filles du défunt; celle de LA FRESSANGE, par Alfred de SANHARD de LA FRESSANGE, marié à Marie de LA FALCONNI7RE, fils d'Henri, député en 1843.
Armes : D'azur au sautoir d'or.
(Source : Le Bulletin Héraldique de France, par Louis de LA ROQUE, année 1893, pages 682-683).
Il fut reçu Page du Roi le 29 décembre 1772 (Source : Preuve des Pages d'Auvergnats : admis dans les écuries du roi, 1667-1792, par le docteur de Ribier, page 384).
Propriétaire depuis 1842 du château de Veauchette, jusque là patrimoine des marquis de ROSTAING. Agronome ; a pratiqué l'un des premiers en Forez les principes du métayage qu'il avait déjà suivis avec succès en Morvan ; membre du Syndicat de la Mare, a contribué à la suppression des étangs malsains (V. Meaux), à la création des prairies irriguées par le canal du Forez ; a développé l'élevage du cheval par l'importation de juments nivernaises ; en somme, a régénéré le terre de Veauchette, longtemps négligée et appauvrie. Son petis-fils, le baron Jean de JERPHANION, continue à Veauchette les traditionsdeson aïeul.
(Source : Annales de la Société d'agriculture de Lyon, année 1911, p 217-218).

SAIGNARD de SASSELANGE (de ) Antoine Jean François Régis
SAIGNARD de SASSELANGE (de ) Jean François Régis
SAIGNARD de SASSELANGE (de ) Jean-Dominique
DENIS d'ALLEMANCES Marie Catherine Denise
COURBON de SAINT-GENEST Louise Antoinette Gabrielle Hortense
COURBON de SAINT-GENEST Antoine
AURIER d'OLLIAS (d') Marie Reine Hortense




SAIGNARD de SASSELANGE (de ) Françoise
Demoiselle de Saint-Cyr, puis chanoinesse de Joursey

Baptême : 3 mai 1767 à Craponne-sur-Arzon 43 ( Source )
Née la veille.
Témoins : SAIGNARD de SASSELANGE de BEAULIEU (de ) Françoise Thérèse Rosalie ( 1754 - 1822 )
/ SAIGNARD de SASSELANGE (de ) Jean François Régis ( 1757 - 1838 )
Décès : après 10 février 1807

Père : SAIGNARD de SASSELANGE (de ) Jean-Dominique ( 1719 - 1816 )
Mère : DENIS d'ALLEMANCES Marie Catherine Denise ( ~ 1730 - > 1806 )

Union : VERTAURE (de ) Louis Augustin Bernard ( ~ 1750 - ? )
Mariage : 6 vendémiaire an IV
Ou 8 vendémiaire an V, ou 1799, selon les sources.
Note individuelle : Reçue à Saint-Cyr, le 20 mars 1777, avec billet de sortie du 1er août 1787. Dot du 28 août 1787.
(Source : Les Demoiselles de saint-Cyr, par Fleury VINDRY, page 370).
Son père lui constitue une pension, mais par testament en 1807, il lui lègue 17 000 francs. Le 1er thermidor an VI, elle signe son certificat de présence à Craponne, où elle réside chez son père sans discontinuer, depuis le 1er mai 1792. Son portrait est : Trente ans, taille de cinq pieds, cheveux et sourcils châtains, yeux bleus foncés, nez long, bouche moyenne, menton rond, front découvert et visage long. Cet acte mentionne une date de naissance du 12 mai 1768, différente de celle des registres paroissiaux.
(Source : Les SAGNARD de SASSELANGE et leurs héritiers les de JERPHANION, par Jérôme SAGNARD, page 11).

Les demoiselles de Saint-Cyr sont les élèves de la Maison Royale de Saint-Louis fondée à Saint-Cyr l'Ecole (aujourd'hui dans les Yvelines) par Madame de Maintenon, seconde épouse de Louis XIV, en 1684. Née Françoise d'Aubigné,la marquise de Maintenon est la petite-fille du poète baroque et protestant Agrippa d'Aubigné ainsi que l'épouse du poète Paul Scarron (1610-1660).
En souvenir de sa propre enfance passée dans la pauvreté, Madame de Maintenon souhaite créer une école pour l'éducation des jeunes filles de la noblesse désargentée, ruinée notamment par les incessantes guerres menées par Louis XIV et les dépenses nécessaires au luxe ostentatoire de la vie de courtisan.
A l'éducation traditionnelle et souvent rudimentaire transmise dans les couvents aux jeunes aristocrates qui leur étaient confiées, Madame de Maintenon souhaite ajouter une instruction plus large et solide, ouverte sur le monde, les sciences et la littérature. Les élèves y jouent notamment les pièces fraîchement écrites de Racine, comme Esther.
Les 250 pensionnaires de la Maison Royale sont divisées en quatre classes suivant leur âge et leur instruction. Les rubans qu'elles portent permettent de les distinguer : rouge jusqu'à 10 ans, vert jusqu'à 14 ans, jaune jusqu'à 17 ans et bleu jusqu'à 20 ans. Les Mémoires des Dames de Saint-Cyr rapportent : «Cet habit consiste en un manteau et une jupe d'étamine brune du Mans ; la coiffure est un bonnet de toile blanche avec une étoffe fine ou passe de mousseline et de linon, elles ont un ruban sur la tête, montrent des cheveux et se coiffent à peu près selon l'usage du temps. Tout cela quand il est mis proprement est un habit qui ne laisse pas d'avoir un air de noblesse et de faire un assez bon effet au chœur».
L'institution des demoiselles de Saint-Cyr modifie profondément la conception de l'éducation à donner aux filles, jusque là souvent limitée et parfois délaissée.
L'école existera jusqu'à la Terreur révolutionnaire de 1793, et sera ensuite remplacée, dans un esprit similaire, par la "Maison des Demoiselles de la Légion d'Honneur" créée par Napoléon en 1805.
(Source : http://fr.topic-topos.com/patrimoine-saint-cyr-l-ecole).
La Maison royale de Saint-Louis est un pensionnat pour jeunes filles créé en 1684 à Saint-Cyr (actuelle commune de Saint-Cyr-l'École, Yvelines) par le roi Louis XIV à la demande de Madame de Maintenon qui souhaitait la création d'une école destinée aux jeunes filles de la noblesse pauvre. Cet établissement, bien qu'il perdît sa place de premier rang à la suite de la disparition de Louis XIV puis de sa fondatrice, marqua une évolution certaine de l'éducation des jeunes filles sous l'Ancien régime.
L'établissement fut maintenu pendant les premières années de la Révolution française, mais ferma définitivement ses portes en mars 1793. Napoléon Ier s'inspira de la Maison Royale de Saint-Louis pour créer la Maison des demoiselles de la Légion d'honneur, qui existe encore aujourd'hui sous le nom de Maison d'éducation de la Légion d'honneur.
(Source : Encyclopédie en ligne Wikipédia).
Madame de MAINTENON : Elle a voulu que les jeunes filles pauvres de la noblesse bénéficient d'une instruction de qualité. Une façon pour elle d'épargner à celles considérées comme déclassées les humiliations subies durant sa propre enfance. Aidée de Madame de BRINON, la religieuse qui, jadis, l'a recueillie, l'épouse du roi ouvre à Saint-Cyr, dans le parc de Versailles, la Maison royale de Saint-Louis, en 1686. Elle y dispense une méthosde pédagogique moderne fondée sur l'émulation et l'autoéducation. On les dote d'un solide bagage culturel, d'une langue française d'un excellent niveau,bien loin des enseignements de l'époque transformant les fillettes en couturières ou en bigotes. Elle s'y rend dès que Versailles lui laisse le champ libre, participant activement à la vie des pensionnaires et de leurs éducatrices. C'est là qu'elle se retire à la mort de Louis XIV, un peu moins de quatre ans avant la sienne, survenue le 15 avril 1719.
(Source : Femme Actuelle Jeux Extra n° 44, mars-avril 2019, page 94).

SAIGNARD de SASSELANGE (de ) Françoise
SAIGNARD de SASSELANGE (de ) Jean-Dominique
SANHARD de SASSELANGE (de ) Jean-Joseph
DU FAVET de MONTAGIER Louise
DENIS d'ALLEMANCES Marie Catherine Denise
DENIS d'ALLEMANCES Jean-Joseph
BONNEFOUX Marie Barbe




SAIGNARD de SASSELANGE (de ) Jean François Régis dit le marquis de Sasselange
Chevalier, ancien premier page de Louis XVI, lieutenant-colonel de cavalerie - Chevalier de Saint-Louis

Baptême : 20 août 1757 à Craponne-sur-Arzon 43 ( Source )
Né le 17. Son parrain fut messire Jean-François BAUCHET, seigneur de Prades, ancien juge de Paix la baronnie de Saint-Pal-en-Chalancon.
Témoin : DU FAVET de MONTAGIER Louise ( ? - 1766 )

Décès : 15 février 1838 à Craponne-sur-Arzon 43

Père : SAIGNARD de SASSELANGE (de ) Jean-Dominique ( 1719 - 1816 )
Mère : DENIS d'ALLEMANCES Marie Catherine Denise ( ~ 1730 - > 1806 )

Union : COURBON de SAINT-GENEST Louise Antoinette Gabrielle Hortense ( 1777 - 1867 )
Mariage : 15 fructidor an X à Saint-Genest-Malifaux 42
Enfants : SANHARD de SASSELANGE (de ) Jeanne Marie Marthe Amédée ( an XI - 1884 )
SAIGNARD de SASSELANGE (de ) Antoine Jean François Régis ( 1807 - 1893 )
Note individuelle : Ex lieutenant-colonel de Cavalerie, demeurant à Craponne (43), en 5/1807.

Page de la Petite Ecurie du roi en 1772, chevalier de Saint-Louis, il reçut le titre de marquis en 1777, fut convoqué à l'Assemblée de la noblesse de Gévaudan, en 1789, émigra en 1792, et servit l'armée du duc de BOURBON, puis en Vendée (cf : Armorial de Gévaudan, page 760).
Page de Louis XV le 29 décembre 1772, puis premier Page de Sa Majesté, lieutenant colonel de cavalerie, chevalier de Saint-Louis en 1814, chef des gardes nationales de la Haute-Loire en 1816, il avait reçut une épée du Roi Louis XVI et en 1777, été honoré par Sa Majesté du titre de marquis; commandant en 1789 en Poitou, émigré en 1792 à l'armée du duc de Bourbon puis en Vendée (source : L'Assemblée de la Noblesse du Bailliage de Forez en 1789, par Henri de JOUVENCEL, page 563).
Créé marquis par Louis XVI, fut 1er page du Roi, lieutenant-colonel au Régiment du Roi, chevalier de Saint-Louis en 1814, chef de légion des Gardes Nationales de la Haute-Loire le 10 février 1816, conseiller de préfecture, démissionnaire en 1830 (source : Nobiliaire du Velay et de l'Ancien diocèse du Puy, par Gaston de JOURDA de VAUX, tome VI, page 120).
Il fut reçu page du Roi en sa Petite Ecurie, le 29 décembre 1772 (01996); premier page de Louis XVI, il entra dans l'armée, devint chevalier de Saint-Louis et pris sa retraite comme lieutenant-colonel de cavalerie (SAINT-ALLAIS. Nob. universel, XIII, 400 et XV, 209). Ses preuves ne se trouvent pas à la bibliothèque nationale; aussi rapportons nous ici celles de sa soeur Françoise de SAIGNARD, reçue à St-Cyr, le 20 mars 1777. (Bibl. nat. ms. fr. 31522, nouveau d'HOZIER, 297). A l'époque de la réception du jeune page, ses parents habitaient le château des Quaires, près Vic-le-Comte.
Transaction faite, le 7 mars 1709, entre dame Jeanne PETIOT, veuve de Mre Pierre de SAIGNARD, écuyer, seigneur de Chazaux, de Choumouroux et de Montméa, et Mre Jean de SAIGNARD, son fils, capitaine au régiment d'Auvergne. -- Cet acte passé devant RAVAISSE, notaire royal et délivré le 28 février 1718, par RAVAISSE, son fils, notaire et son garde notes.
Déclaration faite, le 22 janvier 1747, par dame Louise du FAVET de MONTAGIER, veuve de Mre Jean de SAIGNARD, seigneur de Sasselanges, lieutenant-colonel du régiment d'Auvergne, portant que Mre Jean-Dominique de SAIGNARD, son fils, seigneur de Sasselanges, capitaine dans ledit régiment, avait été institué héritier universel dudit seigneur de Sasselanges, son père, lors de son contrat de mariage avec Delle Catherine DENIS, reçu par VALLET, notaire, le 28 décembre 1744. -- Cet acte passé devant Charles GALLET, notaire royal et délivré le 29 janvier 1779, par GALLET, fils dudit Charles.
Certificat donné le 25 décembre 1772, par le généalogiste des ordres du Roi, chargé des registres des jugements rendus par les intendants, lors de la recherche de la noblesse de 1666, portant qu'il ne se trouvait dans lesdits registres aucun jugement ni pour, ni contre la famille de SAIGNARD. -- Ce certificat signé CHéRIN (1).
(1) César et Christophe de SAIGNARD, frères, neveux de Guillaume, furent maintenus dans leur noblesse par jugement de M. BAZIN de BEZONS, intendant de Languedoc, du 20 décembre 1668 (De LA ROQUE : Armorial du Languedoc N° 489, T. 1er, p. 459).
(source : Preuves de la Noblesse d'Auvergne, par Louis de RIBIER, tome II, pages 384-385).
Il entre à 15 ans, le 21 janvier 1772 comme page du Roi à la Petite Ecurie sous Louis XV. Le 1er janvier 1776, il est premier page du Roi à 19ans sous Louis XVI, dont il reçoit d'honorables témoignages d'affection, et qui lui fait don d'une épée. En 1777, âgé de 20 ans, Louis XV l'élève au titre de marquis. Le 21 avril 1777, il est capitaine au régiment Royal-Cavalerie. En 1780, il est capitaine en second au régiment du roi, puis capitaine commandant en 1786. Le 7 mai 1788, il devient chef d'escadron dans son régiment, chargé de la formation.
En 1789, il commande dans le Poitou, où il doit réprimer de sanglantes émeutes portant les noms de Saint-Maixent, Lusignan et Poitiers. Il use de beaucoup d'énergie pour rétablir l'ordre devenant l'ennemi des révolutionnaires, et sa tête est mise à prix dans les clubs. Un jour, il est blessé d'un coup de feu tiré à bout portant et échappe de justesse à la mort. Un grand nombre de gentilshommes se sont rassemblés à Poitiers sur ordre du Roi, sous la conduite du vicomte de LA CHÂTRE et Monsieur de SASSELANGE parvient à leur sauver la vie, faisant preuve de prudence, de sang-froid et de courage. Le ministre de la guerre et le duc de MAILHé commandant la province, lui adressent à cette occasion des lettres flatteuses, et le roi fait transmettre son opinion par l'intermédiaire de son colonel que dans cette conduite il avait reconnu son premier page. En 1790, les officiers de son régiment le députent auprès de Louis XVI afin de prendre les ordres secrets au sujet de l'émigration, mais le Roi exige qu'ils restent à leur poste et il obéit. Le 8 janvier 1792, le Roi le nomme lieutenant-colonel de son régiment de cavalerie. Le 15 mars 1792, Jean François Régis décide d'émigrer, 3 mois après sa promotion (registre du 6° cavalerie du régiment du Roi 1788-1793). Tous ses officiers et une grande partie de ses soldats le rejoignent à Apt, dans le Vaucluse, et ils forment une compagnie sous les ordres de Monsieur de LA CHÂTRE dans l'armée de CONDé. Il prend part aux affaires de Quiévrain (Belgique) les 29 et 30 avril et 1er mai 1792. Il fait la campagne de 1792 sous les ordres de Monseigneur le duc de Bourbon. En 1795, il doit se rendre à Quiberon, où une petite armée d'émigré tentant un débarquement avec l'aide des anglais (mais elle est faite prisonnière par HOCHE), mais il est retenu par les Princes et mis à la disposition du comte d'Artois, futur Charles X. Il passe en Vendée plus tard, et profite de l'amnistie accordée par BONAPARTE aux vendéens. Il est inscrit sur la liste des émigrés depuis le 29 floréal an III, et son père multiplie les démarches administratives pour supprimer son nom de cette liste. Il s'aperçoit qu'il est inscrit sous le nom de SANCHOUD aîné SASSELANGE, nom qui n'est pas le sien. Il réfute les accusations, affirmant ne pas être propriétaire à Craponne, donc non émigré en Haute-Loire car il réside soi-disant à Laps dans le Puy-de-Dôme, que sa mère s'est retirée avec ses enfants à Montbrison, et que son père n'habite Craponne que depuis 1789. Il arrive enfin à ses fins et est retiré de la liste des émigrés le 25 brumaire an VIII. Il revient à Craponne le 22 messidor an VIII, où il est accueilli à bras ouvert, mais reste surveillé par le préfet, car toujours considéré comme ex-officier chouan de la division Chatillon.
En mars 1814, il est commandant de la Garde Nationale de Craponne, et le 18 avril 1814, il participe à la députation nommée par le Conseil Général de la Haute-Loire pour porter une adresse au Roi Louis XVIII à l'occasion de son arrivée à Paris. En février 1815, il devient chef de la première légion de la garde Nationale. En 1815, il fait partie du collège électoral, et le 20 décembre 1815, il est nommé conseiller de préfecture par ordonnance de sa Majesté, poste qu'il garde jusqu'en 1830 où il démissionne pour incompatibilité avec la gouvernement.
Il effectue un partage anticipé de ses biens de Craponne en 1836. Le château de Sasselange, fut acheté le 24 mai 1842 avec l'héritage laissé, pour un montant de 145 000 francs. Ce château comprenait des dépendances, une cour, une orangerie, des écuries, une basse cour, une grange, des jardins d'agrément et un jardin potager.
(source : Les SAGNARD de SASSELANGE et leurs héritiers les de JERPHANION, par Jérôme SAGNARD, pages 17 à 19).
Chevaliers de Saint-Louis, reçus par S.A.R. Mgr duc d'ANGOULÊME de 1814 :
Anciens lieutenants-colonels : le comte de BEAUMONT (Christophe-Armand-Victoire); le marquis de SASSELANGES (Jean-François-Régis de SAIGNARD) (1).
(1) Ancien lieutenant-colonel de cavalerie. (Fiches de classement). 66 SANHARD, orthographe du nom patronymique. -- Né en, 1757, page du roi en 1772, premier page de 1776 à 1777, commission de capitaine de cavalerie en 1777, capitaine en second au régiment du roi, même arme, en 1780, capitaine-commandant en 1786, chef d'escadron à la formation de 1788, démissionnaire en 1792. (Registres du 6e cavalerie, ci-devant régiment du roi, de 1788 à 1793) Emigré, a complété ses services à l'armée de CONDé.
(source : Histoire de l'Ordre Royal et Militaire de Saint-Louis, par Alex MAZAS, Paris, 1860, tome III, pages 143-144).
L'état des émigrés de la Haute-Loire fut dressé pour la première fois en 1793, et complété par des adjonctions les années suivantes. Parmi les noms de ceux du département portés sur un des suppléments à la liste générale des émigrés de la République, on trouve : SANHARD de SASSELANGE, 2me, de Craponne.
(source : Les Municipalités du Puy pendant la Période Révolutionnaire, par Albert BOUDON, Le Puy, 1894-95, volume 2, pages 273 et 401).

SAIGNARD de SASSELANGE (de ) Jean François Régis
SAIGNARD de SASSELANGE (de ) Jean-Dominique
SANHARD de SASSELANGE (de ) Jean-Joseph
DU FAVET de MONTAGIER Louise
DENIS d'ALLEMANCES Marie Catherine Denise
DENIS d'ALLEMANCES Jean-Joseph
BONNEFOUX Marie Barbe


                     


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