Fiches individuelles


BÉCHETOILLE Juliette
Père : BÉCHETOILLE Timothée Marie François ( ? - ? )
Mère : EPITALON Quitterie ( ? - ? )

BÉCHETOILLE Juliette
BÉCHETOILLE Timothée Marie François
 
 
EPITALON Quitterie
EPITALON Dominique
NERON BANCEL Stéphanie




BÉCHETOILLE Laurence
Père : BÉCHETOILLE Anthelme Marie ( ? - ? )
Mère : PALIARD Nicole ( ? - ? )

Union : FIEVET Nicolas ( ? - ? )
Enfant : FIEVET Chloé ( ? - ? )
BÉCHETOILLE Laurence
BÉCHETOILLE Anthelme Marie
BÉCHETOILLE Léopold Emmanuel Marie
MONTGOLFIER (de ) Marie-Josèphe
PALIARD Nicole
 
 




BÉCHETOILLE Laurent
Naissance : 12 mai 1793
(Source : voir fichier Geneanet d'Yves Dreux).
Décès : 1856
(Source : voir fichier Geneanet d'Yves Dreux).

Union : DURET Marianne ( ? - ? )
Mariage : 28 avril 1813 à Annonay 07
(Source : voir fichier Geneanet d'Yves Dreux).
Enfants : BÉCHETOILLE Louis Laurent ( 1821 - 1861 )
BÉCHETOILLE N... ( 1821 - 1866 )
BÉCHETOILLE Elisabeth ( 1828 - 1914 )
BÉCHETOILLE Mathieu ( 1828 - 1863 )
BÉCHETOILLE Marie ( ? - ? )
BÉCHETOILLE Hippolyte ( ? - ? )




BÉCHETOILLE Laurent René Marcel
Naissance : 11 juillet 1882 à Annonay 07
(Source : http://genealogiehistoiredefamilles.over-blog.com/2018/07/marc-seguin-et-sa-descendance.html).
Décès : 12 décembre 1952 à Annonay 07
(Source : http://genealogiehistoiredefamilles.over-blog.com/2018/07/marc-seguin-et-sa-descendance.html). En 1959 selon Yves Dreux.

Père : BÉCHETOILLE Marc Laurent ( 1856 - 1931 )
Mère : SAUVAGE de SAINT-MARC Marie-Louise ( 1861 - 1947 )

Union : SEGUIN Maria Rose ( 1886 - 1941 )
Mariage : 8 mai 1906 à Annonay 07
(Source : http://genealogiehistoiredefamilles.over-blog.com/2018/07/marc-seguin-et-sa-descendance.html).
Note familiale : Ce couple eut 4 enfants. (Source : http://genealogiehistoiredefamilles.over-blog.com/2018/07/marc-seguin-et-sa-descendance.html).
BÉCHETOILLE Laurent René Marcel
BÉCHETOILLE Marc Laurent
BÉCHETOILLE Louis Laurent
MONTGOLFIER (de ) Elisabeth Marie
SAUVAGE de SAINT-MARC Marie-Louise
 
 




BÉCHETOILLE Léopold Emmanuel Marie dit marie
Sapeur forestier à la 10ème compagnie - Mort pour la France

Naissance : 31 janvier 1910 à Caluire-et-Cuire 69 tué d'une balle au cours d'une mission
(Source : Mémoire des Hommes).
Décès : 21 juin 1940 à Girmont-Val-d'Ajol 88340
Inhumation : à Annonay 07

Union 1 : MONTGOLFIER (de ) Angèle Marie ( 1911 - 1935 )
Mariage : 21 décembre 1934 à Annonay 07
(Source : voir fichier Geneanet rosepn).
Union 2 : MONTGOLFIER (de ) Marie-Josèphe ( 1912 - 2004 )
Mariage religieux : 3 septembre 1936 à Annonay 07
(Source : voir fichier Geneanet rosepn).
Enfants : BÉCHETOILLE Joseph Jean Emmanuel Marie ( 1937 - ? )
BÉCHETOILLE Anthelme Marie ( ? - ? )
BÉCHETOILLE Michel Régis Marie ( ? - ? )
Note familiale : Ce couple eut 3 enfants. (Source : voir fichier Geneanet rosepn).
Note individuelle : Je pus admirer chaque jour davantage l’élévation de son âme, la générosité de son caractère, son désintéressement absolu, sa passion du service jusqu’au bout, son amour du rôle dangereux, où l’on peut mieux servir (Son capitaine et ami).
Il était un véritable apôtre et un enthousiaste ; à la guerre il devait être un héros. Dans la débâcle que nous avons connue, son geste est un de ceux qui ont sauvé l’honneur de nos armées et plus spécialement celui du corps forestier (Son conservateur).
Lieutenant de la 10ème compagnie des Sapeurs Forestiers, garde général des Eaux et Forêts, Croix de Guerre, mort au champ d’honneur le 20 juin 1940 au Grimont-Val-d’Ajol (Vosges) à l’âge de 30 ans.
Le 19 juin au soir dans un bois du Grimont, encerclé, le lieutenant BÉCHETOILLE accepta la proposition de laisser les hommes se disperser ; mais lui-même s’écriant : Vive Dieu, vive la France décida de rester (Son sergent-chef).
Il aurait pu arguer de ce que sa compagnie forestière n’était pas combattante ; mais avec l’honneur militaire un officier français ne transige pas et il est mort après avoir combattu (son colonel).
Citation à l’ordre de l’Armée : Officier ayant demandé à trois reprises, à être affecté dans une unité combattante qui s’est fait remarquer pendant toute la campagne par son entrain. Au cours du repli de juin 1940 dans les Vosges, a organisé avec sa section des barrages de routes pour retarder la progression des engins blindés et en a assuré la défense bien que ne que d’un armement réduit. A été tué d’une balle le 21 juin 1940, au cours d’une de ces missions (Signe HUNTZIGER).
Léopold BÉCHETOILLE et François PERRIN : morts pour la France. Vivants dans les cœurs des Girmontois et des deux familles représentées hier à l’occasion des cérémonies du 11 Novembre. L’humain d’abord.
Le vent, même léger, peut chasser le présent pour laisser sa place au passé. C’était le cas hier matin, même si cet allié du jour peut prendre à la gorge et la nouer. Ce n’est rien à côté des mots déversés sur le pavé, au pied du monument aux morts. Quand José BÉCHETOILLE, en résidence en Ardèche, a pris la parole, c’est un fils qui n’a jamais été aussi proche de son père ; quand Jean-Marie LHUILLIER lui a emboîté le mot, c’est un neveu qui touche des yeux le souvenir de son oncle. Léopold BÉCHETOILLE et François PERRIN, deux soldats morts pour la France, sous les balles des ennemis, le même jour, le 20 juin 1940 sur le sol girmontois, à quelques centaines de mètres de ce petit attroupement. José BÉCHETOILLE, le fils de Léopold, Jean-Marie LHUILLIER et Paulette KUJBIDA, neveu et nièce de François : deux hommes et une femme, tellement touchés par l’invitation du maire Jean-Marie MANENS, qu’ils ne pouvaient tourner le dos à une partie de leur vie amputée à vie. « Le Grimont est entré et restera dans notre cœur. » Jean-Marie LHUILLIER, qui vit avec son épouse Annie du côté de Custines (54), a tout dit.
Ce petit village a tout d’une grande famille, des profondeurs de la terre au ciel reconnaissant. Les deux forestiers BÉCHETOILLE et PERRIN ont été enterrés dans le cimetière du Girmont. « Par la suite, mon père fut transféré dans le cimetière d’Annonay, en Ardèche, dans la tombe familiale bâtie en grès rose des Vosges », confie José BÉCHETOILLE, qui glane le plus d’informations possible sur ce père courageux qui a fait reculer les fantassins allemands avec les moyens du bord : « Il a scié des sapins, des branches pour obstruer la route ». Du bois qui se fendra sous les assauts. Le piège se referme sur ce garde général des eaux et forêts, sur François PERRIN et sur les autres de la 10ème compagnie. « Aux cris de « Vive Dieu, vive la patrie », mon père décida de rester avec François PERRIN, alors que la situation était désespérée et qu’il proposa à ses hommes de se disperser. » Mon père, mon oncle ces héros comme les aime le maire, Jean-Marie MANENS. « Souvent, on oublie un peu ce qui s’est passé, et pour le rappeler à la jeunesse, c’est bien que des familles soient là. » Tous les ans, depuis 2009, un nom au moins ressort des bois ou des lettres d’or gravées dans le marbre. Ils sont tombés pour la France mais pas dans l’oubli.
Estelle LEMERLE-COHEN
(Vosges Matin du 12 novembre 2020).
Le 21 juin 1940 Léopold BÉCHETOILLE, garde général à Guebwiller, lieutenant à la 10e compagnie de sapeurs-forestiers est tué dans les Vosges, à Girmont Val-d’Ajol. Sa citation à l’ordre de l’armée relate le contexte de sa mort : « Officier ayant demandé à trois reprises, à être affecté dans une unité combattante, qui s’est fait remarquer pendant toute la campagne de France par son entrain. Au cours du repli de juin 1940 dans les Vosges, a organisé avec sa section des barrages de routes pour retarder la progression des engins blindés et en a assuré la défense bien que ne disposant que d’un armement réduit. A été tué d’une balle le 21 juin 1940, au cours d’une de ces missions. » (signé Huntziger).
En réalité, la 10e compagnie a fourni depuis septembre 1939, le bois nécessaire aux différents régiments de la ligne de front. Au mois de juin 1940, la compagnie a réalisé des barrages sur les routes en abattant des arbres (Discours de José Béchetoille (fils de Léopold Béchetoille) lors de la cérémonie du 11 novembre 2012 au monument aux morts du Girmont, relaté par Simone Manens dans les Infos Municipales du Girmont) « En juin 1940, ils sont ici au Girmont. Ce sont des ingénieurs, des sapeurs, des bûcherons... Ils attendent des renforts : une unité de chasseurs alpins qui n'arrivera jamais... Ils sont très mal armés, mais décidés à freiner l'avance des blindés allemands. Le 19 juin après-midi, les trois sections de la 10e compagnie sont en position dans un bois près du Girmont. Les forestiers scient des sapins, coupent des branches, qui obstruent la route. Ils repoussent une première attaque de chars, une 2e plus tardive est repoussée, elle aussi. Mais rapidement le bois est encerclé par des fantassins allemands fortement armés, ne laissant aucune chance à la 10e compagnie. Sachant la situation désespérée, Léopold Bechetoille proposé à ses hommes de se disperser, ce qui fut fait. Lui-même, aux cris de "Vive Dieu, Vive la Patrie" décida de rester avec le sapeur François Perrin. »
À la veille de l’armistice, le vendredi 21 juin, alors que la compagnie a été dispersée, le lieutenant retourne sur un barrage avec quelques hommes et, utilisant le mousqueton du sapeur PERRIN, tue le conducteur du side-car d’avant-garde avant que le passager ne tue le lieutenant BÉCHETOILLE et le sapeur PERRIN. Les deux hommes seront enterrés dans le cimetière du village après une cérémonie à l’église le dimanche après-midi. Des sapeurs de la compagnie qui se sont cachés dans des fermes, y assistent en civil pour ne pas se faire reconnaître. Les autorités militaires donneront à la famille de Léopold BÉCHETOILLE, son porte-carte contenant ses papiers personnels, des affaires personnelles, des clous pour ferrer les chevaux.
Une rapide enquête a permis de s’assurer que la compagnie comportait 95 % d’agriculteurs et ouvriers d’usine et de retrouver chez les descendants quelques photos de sapeurs. On ne connaît que par des rapports particuliers, le sort des autres compagnies dans la tourmente de mai-juin 1940. Une partie de la 4e a pu arriver en zone libre, la 5e rentre en presque totalité, une partie de la 6e fut internée en Suisse et l’autre faite prisonnière comme les 1re, 2e, 9e et la 10e. La 7e fut dissoute le 5 juillet 1940, la 8e disparut en partie le 17 mai 1940.
(Source : Encyclopédie en ligne Wikipédia).



                     


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