Note individuelle
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Eugène fit de brillantes études à Valbenoite, puis au collège de Saint-Etienne. Sa mère, veuve, le chargea de l'aider pour gérer l'entreprise de transport de la famille à La Ricamarie, ce qui interrompit ses études et l'empêcha de devenir ingénieur des Mines, à son grand regret. Cette entreprise de transport avait été concurrencée par l'établissement de la ligne des troleys entre La Ricamarie et Saint-Etienne et dans toute la vallée de l'Ondaine. Il préféra donc la liquider et devint industriel. Il avait une fabrique de terre réfractaire qui prospéra et il fournit des briques à de nombreuses mines de la région, notamment pour des cheminées. L'usine était à l'emplacement de l'église moderne de Cotatay en bordure de la route. Il fit construire à Trenclin, au Chambon et des immeubles place Raspail à La Ricamarie. Pouvant vivre de ses rentes et retiré des affaires, il allait souvent avec son épouse passer les hivers en Algérie ou en Tunisie avant 1914.
Le gérant des immeubles d'Eugène PATOUILLARD disait aux petits enfants de ce dernier, sans qu'on le lui demande : "Vous êtes cousins des ROCHETAILLEE". Il étaient aussi cousins d'autres familles de la noblesse de la région moins connues.
Décédé des suites d'une pleurésie, mais ayant gardé toutes ses facultés.
Un de ses cousins, l'abbé Claudius PATOUILLARD, était curé dans le Beaujolais, à Juliénas, et est décédé à la maison de retraite pour prêtres de Tarare (Rhône) peut-être en 1940, car la douleur de voir la défaite lui avait causé une attaque. Il était ami de l'évêque d'Autun Monseigneur CHASSAGNON. Il y avait aussi des industriels PATOUILLARD à Saint-Etienne, rue Désiré Claude. L'abbé Claudius PATOUILLARD avait une soeur célibataire, Annette, qui habitait avec lui et une autre, veuve, Marceline, qui avait des descendants à Saint-Chély-d'Apcher en Lozère. Il avait aussi un cousin éloigné prêtre, l'abbé DANSERT, curé de Vauche, puis de la paroisse de La Rivière à Saint-Etienne.
La famille PATOUILLARD était originaire de Riotord, ainsi nommé à cause de quatre rios (petites rivières qui se tortillent dans le Barrez, peut-être en Ardèche). Au moment de la guerre des Camisards, sous Louis XIV, une partie de la famille, protestante, serait partie dans le sud du Massif Central. L'architecte de la Comédie Française à Paris portait aussi ce nom, puisqu'on peut lire gravé dans la pierre PATOUILLARD-DEMORIANE au bas de l'édifice.
Le plus grand mycologue était Patouillard qui a reconnu les caractéristiques d'un champignon auquel son nom est maintenant associé, l'inocybe de Patouillard qui malheureusement n'est pas comestible !
En 1993, il y avait à Guingamp un footballeur qui s'appelait Frédéric PATOUILLARD.
Des parents éloignés avaient une industrie textile rue Désiré Claude à St-Etienne. Eugène PATOUILLARD avait une usine produisant des briques au Chambon-Feugerolles, là où se trouve maintenant l'église de Cotatay. Il fournissait notamment les Compagnies des Mines pour leurs cheminées. Un autre parent du côté des PATOUILLARD était le syndicaliste Michel RONCHET dont la statue en costume de mineur se trouve devant la mairie de la Ricamarie.
(source : Courriers de Marie-Madeleine PATOUILLARD).
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