|
Note familiale
: |
Né le 20 août 1882 à ANNONAY (Ardèche) - Décédé le 10 novembre 1914 à DIXMUDE (Flandre occidentale), BELGIQUE.
Entre dans la Marine en 1900, Aspirant le 5 octobre 1903; port TOULON. Au 1er janvier 1904, sur le croiseur cuirassé "GUEYDON", Escadre d'Extrême-Orient (Cdt Edouard GOUDOT). Enseigne de vaisseau le 5 octobre 1905. Au 1er janvier 1906, port TOULON. Au 1er janvier 1908, sur le croiseur cuirassé "AMIRAL-AUBE", Escadre du Nord (Cdt Elie SERRES). Officier breveté Fusilier. Au 1er janvier 1909, Lieutenant de la 1ère compagnie à l'École des Fusiliers Marins à LORIENT. Aux 1er janvier 1911, 1912, Adjoint à l'Officier chargé de l'École de tir à l'École des Fusiliers Marins. Au 1er janvier 1914, Lieutenant de la 2ème compagnie, à l'École des Fusiliers Marins sur le transport "CALÉDONIEN". Le 10 novembre 1914, affecté au 1er Régiment de Fusiliers Marins, Section de mitrailleuses, blessé mortellement aux combats de DIXMUDE. Cité à l'ordre de l'Armée navale : La poitrine traversée par une balle, le 10 novembre 1914, est mort en disant : "C'est pour la France, tout est bien".--- Jugement transcrit le 10 avril 1915 à ANNONAY.
(Source : https://forum.pages14-18.com/viewtopic.php?f=29&t=43511&p=333855&hilit=de+montgolfier+marcel#p333855).
Aspirant 1 le 5 octobre 1903, enseigne de vaisseau le 5 octobre 1905, officier fusilier en 1908, enseigne de vaisseau de 1ère classe, affecté à la Brigade des fusiliers-marins, 1er Régiment, fonction de Lieutenant de compagnie, décédé le 10 novembre 1914 à Dixmude (Belgique), à l’âge de 32 ans.
Affectations : Vaisseau Borda, École navale de Brest en 1900 et 1902, Croiseur Duguay-Trouin, École d'application des aspirants en 1902 et 1903, Croiseur cuirassé Gueydon, Escadre d'Extrême-Orient de 1903 à 1906, Cuirassé d'escadre Masséna, Escadre du Nord en 1906-1907, Croiseur cuirassé Amiral-Aube, Escadre du Nord en 1907-1908, Bataillon des apprentis fusiliers à Lorient de 1908 à 1910, en congé pour convenances personnelles de 1911 à 1913, Navire-école Calédonien, École des fusiliers, Division d'instruction de l'Océan en 1914, puis Brigade des fusiliers marins, 1er Régiment, Front des Flandres.
La Brigade des fusiliers marins était composée de 2 régiments, soit en tout 6 bataillons, et d'une compagnie de mitrailleuses. En septembre 1914, après la bataille de la Marne, la ligne de front se stabilisa des Vosges à Soissons. Puis Allemands et Alliés s'élancèrent dans une "course à la mer" qui vit le déplacement de millions d'hommes. L'armée belge évacua le camp retranché d'Anvers et fit retraite vers l'Yser. A Gand, les troupes anglaises et les fusiliers-marins résistèrent et retardèrent l'avance allemande en direction de Calais. Les 6 000 fusiliers-marins, commandés par l'amiral RONARC'H et les 5 000 hommes de la brigade belge du colonel MEISER tinrent la ligne de chemin de fer Nieuport-Dixmude et subirent l'assaut de trois corps d'armée allemands.
L'amiral RONARC'H, à qui l'on avait demandé de tenir quatre jours, demeura cramponné à Dixmude du 16 octobre au 10 novembre dans la vase des marécages et sous les obus, afin de barrer la route de Dunkerque. En une seule nuit, les défenseurs, qui étaient 6 000 contre 45 000, résistèrent à quatorze attaques. La brigade perdit les deux-tiers de son effectif et sa résistance reste l'un des plus brillants faits d'armes de la guerre.
Le 10 novembre, au cours d'une nouvelle attaque sur Dixmude, les Allemands commencèrent à s'infiltrer dans les rues. Les fusiliers-marins contre-attaquèrent avec une énergie désespérée, mais ils furent peu à peu refoulés vers l'Yser. A la fin de l'après-midi, l'amiral ordonna de faire sauter la minoterie, seul bâtiment de Dixmude encore debout, puis il donna l'ordre de la retraite. Il fit détruire les ponts derrière lui, et les décombres de la ville tombèrent pour quatre ans entre les mains des Allemands. Mais l'occupation de la ville n'avait plus alors qu'une importance secondaire car ils n'en purent jamais déboucher.
L'enseigne de vaisseau de MONTGOLFIER fut tué au cours de ces combats.
Par décision parue au Journal Officiel du 19 avril 1915 (page 2354), l'Enseigne de Vaisseau de MONTGOLFIER a reçu la citation suivante à l'ordre de l'Armée :
"La poitrine traversée d'une balle le 10 novembre, est mort en disant "c'est pour la France, tout est bien".
Par décision parue au Journal Officiel du 7 juin 1919 (page 5933), il a été inscrit au tableau spécial de la Légion d'honneur pour le grade de chevalier.
Il a été décoré de la médaille de l'Yser, et était décoré de la médaille du Maroc.
(Source : http://ecole.nav.traditions.free.fr/officiers_demontgolfier_marcel.htm et http://memorial-aen.fr/detail.php?&id=269).
|
MONTGOLFIER (de )
Marcel Etienne Jacques
BÉCHETOILLE Marie Thérèse ( 1890 - 1945 )
![](javascript:PopupCentrer("../images/gMedia570050.jpg") "-")
![](javascript:PopupCentrer("../images/gMedia118089.jpg")){kind=small}
