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Note individuelle
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Gérante de la société Château Siaurac AND CO, du 10 juillet 2007 au 12septembre 2013. Cette société a pour activité principale : Culture de la vigne, production de raisins de cuve et de raisins de table dans des vignobles.
(Source : https://edecideur.com/leader/.html).
Dans ce château à la limite de Pomerol (33), on a voulu ouvrir en grand les portes de la propriété. Avec un large éventail de propositions aux visiteurs.
Ces vins ont beau être ceux de « la baronne Guichard », il ne faut pas imaginer que l’on doive montrer patte blanche et arbre généalogique avant d’entrer au Château Siaurac. Aline GUICHARD-GOLDSCHMIDT reçoit les visiteurs sans chichi. Et elle en redemande. L’héritière de ce beau domaine et des vignobles de la famille trouve même que certains très grands châteaux qui entourent la propriété vers Saint-Émilion et Pomerol devraient se montrer « un peu plus ouverts ».
Elle vous le dit avec un grand sourire, en poussant les portes de cette belle demeure du XIXe siècle, parfaitement rénovée, où elle vit avec son mari, Paul GOLDSCHMIDT. Peut-être parce qu’elle n’a rien, comparativement à certains voisins, d’une très riche propriétaire aux moyens illimités. Personne ne plaindra Aline GUICHARD-GOLDSCHMIDT, mais elle a dû emprunter pour conserver l’ensemble des vignobles de la famille GUICHARD, que ses sœurs préféraient de loin vendre. « Je n’imaginais pas laisser tout ce patrimoine partir. Maintenant, je travaillerai jusqu’à la fin de ma vie pour rembourser les banques. »
Et, pour cela, il faut vendre les centaines de milliers de bouteilles produites sur trois vignobles : le Château Le Prieuré, un Saint-Émilion grand cru classé, le Château Vray Croix de Gay, à quelques mètres de Petrus, à Pomerol, et surtout le Château Siaurac, une vaste propriété de Lalande-de-Pomerol, séparée par un simple ruisseau de l’appellation Pomerol. En fait, le véritable cœur des vins Baronne Guichard, c’est la maison de famille où l’on reçoit désormais les visiteurs, d’où l’on aperçoit les clochers de Saint-Émilion, Pomerol et Néac, dont furent maires les père, grand-père et arrière-grand-père de la maîtresse des lieux.
D’Olivier à Aline Guichard
C’est au décès de son père, Olivier GUICHARD, baron du gaullisme qui fut plusieurs fois ministre, que la fille a mis toutes ses forces dans la bataille de l’héritage. Depuis 2007, elle mène celle de Siaurac et de ses vignobles pour en faire une petite entreprise florissante. Ce qui passe d’abord par la qualité de la production. Elle s’est ainsi entourée d’un œnologue célèbre pour améliorer les vins et propose aussi trois versions bon marché des trois grands châteaux, des seconds vins baptisés « faciles ».
Mais, surtout, elle a souhaité avec son mari ouvrir grandes les portes de la propriété. Il suffit d’appeler pour s’y rendre. « Je suis toujours présente », dit-elle. Avec un seul mot d’ordre : s’adapter. « Certains sont des connaisseurs. Ils n’ont pas envie qu’on leur explique la vinification. D’autres veulent voir des chais ou bien déguster. » Il y a ceux qui préfèrent chercher le nom des arbres dans le parc à l’anglaise, nature comme la propriétaire, manger un morceau pour accompagner les visites à durée variable ou les ateliers dégustation à la carte, se payer un « wine day » (autrement dit une journée thématique comme « un soir au château » ou le « secret de l’assemblage »), des balades diverses et même une nuit sous la tente…
Siaurac a d’ailleurs été récompensé par les derniers Best of Wine Tourism pour la variété de son offre. On peut presque tout y faire.
Par Bruno Béziat
(Source : Sud-Ouest du 22/05/2012).
Située dans le prolongement du célèbre plateau de Pomerol à Néac, la propriété d’un seul tenant est la plus grande de l’appellation : 46 hectares de vignes plantées, un château datant du XIXème siècle, 15 hectares de parc romantique vallonné avec des arbres centenaires, une orangerie et un bois percé du XVIIIème siècle. Château Siaurac est la plus emblématique des propriétés de l’appellation. Comme le note l’édition de Féret de 1893, « le Château Siaurac n’est séparé des premiers grands crus de Pomerol, que par un mince filet d’eau appelé la Barbane »
Le livre de compte et de raison, tenu par Etienne RABION, entre 1753 et 1759 permet de faire remonter les origines viticoles de Siaurac au 18ème siècle. « Etienne RABION signale avoir vendu pour le compte du domaine de Siorac, à monsieur LACAZE, fils ainé du marchand de vin à Libourne, six tonneaux de vin blanc et quatre tonneaux de vin rouge… » Pierre BRISSON, notaire à Libourne et conseiller municipal de Saint-Emilion, achète le domaine en 1832. Son fils Benjamin BRISSON hérite du domaine et épouse Elise CHAPERON, la fille du négociant et président du tribunal de commerce, Joseph CHAPERON. Le domaine de Siaurac est mentionné dans le contrat de mariage. Son fils unique Joseph, conseiller municipal puis maire de Néac, gère la propriété de Siaurac, Ce dernier est élu député de la Gironde en 1902. Il se bat pendant 50 ans pour la reconnaissance de la qualité des vins de Néac. Président du syndicat viticole à partir de 1919, il tente de faire associer l’appellation de Néac à celle de Pomerol. Il épouse Marthe BOITEAU, fille d’un négociant de Cognac en 1919.
Leur fille Madeleine épouse Louis GUICHARD, fils d’Edmond Baron GUICHARD, polytechnicien, ingénieur de génie maritime et des constructions navales, directeur des Ateliers et chantiers de la Loire Saint-Nazaire. Olivier, leur fils, hérite des terres et de l’exploitation viticole en 1978. Sous l’impulsion d’Olivier GUICHARD, le premier chapitre des Baillis de Lalande se réunit en 1985 au Château Siaurac. A partir de 2004, Paul GOLDSCHMIDT et Aline GUICHARD gèrent le domaine.
(Source : https://www.plaisirsduvin.com/vendeur/baronne-guichard).
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GUICHARD
Aline
GUICHARD Olivier Marie Maurice Louis ( 1920 - 2004 )
